Abstract
Résumé Face à la mésentente disqualifiante autour de l’autochtonie des peuples, il faut reconsidérer fondamentalement les raisons de la revendication autochtone. En effet, être autochtone, ce n’est pas tant appartenir à un lieu qu’offrir la pensée d’une expérimentation de manières d’agir autrement dans le monde en partant des positions hétéroclites de l’écart et de la séparation. Ces positions, initialement comprises dans l’extériorité cosmologique des Peuples Autochtones, leur permettent ainsi de résister, en se revendiquant d’eux-mêmes, aux hégémonies des modes d’administration des populations.