Abstract
L’interrogation sur la nature de la référence, et plus généralement sur la relation entre notre langage et le monde, doit-elle prendre la forme d’une théorie scientifique, appelée à jouer un rôle central en philosophie? Ou bien, au contraire, ne peut-elle déboucher que sur les paradoxes quiniens de l’indétermination de la traduction et de l’inscrutabilité de la référence? Dans Truth and words (2009), Gary Ebbs rejette la première branche de l’alternative, tout en refusant le scepticisme de Quine. Cette discussion critique vise à présenter cette œuvre exigeante.