Abstract
Strabon rapporte que le gymnase d'Alexandrie était l'un des plus beaux édifices de la capitale, et cite ses portiques, son tribunal et ses bosquets. L'article étudie cette description à la lumière des sources papyrologiques et littéraires, et observe la transformation progressive du gymnase en centre administratif et juridique de la province romaine d'Egypte. D'autres gymnases, et en particulier celui de Cyrène, témoignent de la même transformation du point de vue archéologique, et permettent d'avancer une hypothèse sur la situation topographique du gymnase d'Alexandrie.