A new study of the 87 coins (29 silver and 58 bronze) of Apollonia in Illyria which comprise the Dimalla treasure. The silver coins have as types a head of Apollo on the right and three nymphs dancing around the hearth of the Nymphaeon on the reverse, with names of mint officers (which are not those of the prytaneis), and having the same weight as the Roman denier. The bronze coins revert to the types that preceded the great 1st c. (...) monetary reform, but with different mint officers, names and above all different weights, which are exactly the same as those of the Roman bronze coins, and probably struck at Corinth by the praefectus of Antonius' fleet, Atratinus. This shows that Apollonia created its own monetary system between 38 and 36 BC, adapting it to the standards of the denier and the new Roman bronze coinage. (shrink)

This paper considers the three first clauses of the Pistiros Charter. Closely connected with each other, they show the financial privileges accorded to Greek merchants by the Thracian authorities. The third clause prohibited any annulment of debts. The second may be compared to the δίκη αργυρίου in Athens and apparently concerned inheritances, which explains the recourse to the principle of kinship. In the first we have to restore an oath "purgatoire", by which the dynast denies having received funds demanded of (...) him. The three clauses are mentioned in the final oath not to confiscate sums belonging to a living or a deceased person. The second part studies certain coins in special use in transactions between Greeks and Thracians: imitations of Thracian staters and bronze triobols from Maroneia. (shrink)

L’Égypte lagide offre une documentation exceptionnelle pour étudier le travail des changeurs grâce aux comptes conservés par les papyrus et au remplacement des types monétaires lors des dix réformes du monnayage en bronze que nous avons distinguées. Nous analysons ici deux de ces réformes, le passage de la série 4 à la série 5 et surtout la « grande mutation » de la série 6. La monnaie de bronze passe alors d’un système chalque / obole / drachme à un système (...) décimal, où l’unité de bronze qui n’est pas frappée vaut 1/ 1200e de statère. Il apparaît aussi qu’à la différence de la politique suivie depuis le début du monnayage, le roi favorise maintenant le développement de la petite monnaie, comme s’il s’agissait de développer la monétarisation dans le pays. (shrink)

La frappe de la monnaie et le timbrage des amphores relèvent d’une même technique, celle du sceau, qui est la marque d’une autorité publique. Cette étude analyse les rapprochements entre la composition des types monétaires et celle des emblèmes sur les timbres. Elle relève les nombreux exemples d’emploi de la même image. Elle étudie la signification juridique du scellement, qui a pour effet d’indiquer l’objet dokimon, agréé par la cité. Elle compare les modes de contrôle de la monnaie et des (...) amphores. Enfin, elle met en évidence les coïncidences chronologiques entre l’apparition des timbres et la réforme monétaire de 390 ainsi que le passage des timbres anciens aux timbres récents et le passage du groupe IV et au groupe V, vers 335. La prise de Thasos par Philippe V en 202 pourrait aussi marquer l’histoire des timbres et des monnaies. (shrink)