Abstract
L’usage de la notion de religion civique s’est imposé aux historiens, et notamment aux historiens médiévistes, du fait sans doute de sa souplesse conceptuelle. Le présent article part de l’hypothèse que les historiens auraient beaucoup à gagner à mettre au jour les relations, parfois subreptices, que la notion entretient avec des concepts contigus – ceux, notamment, de la religion civique gréco-romaine, de la religion civile du temps des Lumières ou de la religion séculière telle que les penseurs du XXe siècle l’ont élaborée.