Actions, événements et forme logique
Abstract
Cet article défend la thèse des descriptions multiples de l’action mise de l’avant par Elizabeth Anscombe et Donald Davidson contre l’approche en terme d’engendrement par niveau favorisée par Alvin Goldman. En me servant de la distinction entre nominatif parfait et nominatif imparfait introduite par Zeno Vendler et développée par Jonathan Bennett dans Events and their Names, je montre que la notion d’événement utilisée par Anscombe-Davidson diffère considérablement de celle employée par Goldman. Parce que le lien causal entre une action et les états mentaux qui l’ont causée vaut entre particuliers, la notion goldmanienne d’événement ne peut en rendre compte et doit être restreinte aux seules explications causales.