Abstract
Pour bien établir que le poète n’a pas pour tâche de rendre simplement ce qu’il a sous les yeux, mais, bien plutôt, de faire apparaître les choses dans leur advenir même, l’œuvre du poète grec Pindare s’impose à nous comme l’une des plus propres à manifester la vérité de cette thèse ; c’est l’étude de ses Odes Victoriales, principalement de la Septième Olympique dans son développement, qui va nous fournir de quoi la déterminer concrètement, en nous montrant comment le poète procède en toute conscience.