Dentro del conjunto de las lógicas no clásicas, las lógicas paraconsistentes han suscitado de manera particular el interés de diversos filósofos. Además de las definiciones tradicionales, en los últimos años, se han propuesto nuevas maneras de caracterizar a la paraconsistencia. Lo que tienen en común todas estas definiciones es que alguna forma de la regla o de la metarregla de explosión debe ser rechazada. En este artículo, presentaré dichas definiciones y evaluaré el rol que juegan la negación y la transitividad (...) en ellas. Finalmente, propondré una nueva caracterización de la paraconsistencia, la que llamaré paraconsistencia pura y mostraré que la regla de monotonía juega un rol crucial en todas las presentaciones de dicho concepto. (shrink)

El cometido del presente trabajo es examinar la actualidad del “ethos barroco” en nuestro mundo histórico, concebido como un mundo “neobarroco”. Para ello, comenzaremos indagando en perspectiva histórica los rasgos esenciales del “ethos barroco”, por oposición al “ethos protestante” que se impone en la modernidad capitalista, en relación al proyecto de Restauración católica de la Compañía de Jesús y su política cultural. En segundo lugar, desarrollaremos a grandes rasgos la imagen del mundo como representación (theatrum mundi) en el Barroco histórico, (...) haciendo especial hincapié en su dimensión sociológica (a tenor de la importancia crucial de “saber aparecer”), pero también en el plano ontológico (en relación a la dialéctica ser/apariencia). A continuación, probaremos la hipótesis de un “capitalismo neobarroco” en el presente, a la luz del actual fenómeno de “estetización social” (del mundo y de la vida humana). El objetivo último de la investigación es caracterizar desde una perspectiva eminentemente crítica la “vida en la imagen” que se deriva de este proceso planetario, en la medida en que se constituye como una impostura radical y ontológica, consistente en negar el carácter onírico de la vida, escapando a la conciencia del sueño. (shrink)

Cinq mille ans d'Histoire consignée nous montrent à la fois une humanité créatrice d'indéniables progrès et, simultanément, prisonnière de schémas qui la paralysent ou l'affolent. C'est comme si l'humanité cherchait son bonheur en suivant obstinément des stratégies qui lui assurent rarement une satisfaction durable. Assurément, il doit exister de sérieuses raisons à ces choix de comportements inefficaces, alors même que personne ne dispose d'une seconde vie pour rattraper les échecs de la première. Dans Le paradoxe humain, l'auteur resitue le psychisme (...) de l'Homme dans le contexte de l'évolution et en analyse les caractéristiques fondamentales. Il souligne l'importance des limitations de ce psychisme à l'origine du malaise de l'homme, inextricablement enchevêtré dans le désir d'ouverture aux autres et la nécessité, toujours en vigueur, de se battre irréductiblement pour exister à quelque prix que ce soit. Cette étude nous confronte aux potentialités et aux limitations inhérentes du psychisme de notre espèce et nous amène à une vision à la fois réaliste et optimiste de l'humanité. A la croisée de la psychologie et de l'anthropologie, cet ouvrage offre, avec un regard neuf, une réflexion sur le psychisme humain fondée sur la psychologie des profondeurs et constitue une contribution de la psychologie à une organisation de la vie sociale et politique centrée sur l'homme et son épanouissement. (shrink)

A leading philosopher presents a radical manifesto for the future of art andfilm.

Resumen En este trabajo se desarrolla una aproximación epistemológica a las significaciones sociales, comprendidas como una entidad central que urde la composición simbólica de la realidad. Para ello, se despliega un trabajo teórico y reflexivo con el objetivo de esclarecer las tres significaciones sociales que aquí se establecen: imaginarios sociales, representaciones sociales y re-presentaciones discursivas. Al mismo tiempo, se procura presentar una taxonomía en planos de significación, correspondiente a las particularidades y ámbitos de acción de los imaginarios sociales (plano profundo), (...) representaciones sociales (plano medio de transición) y re-presentaciones discursivas (plano superficial). Este trabajo epistémico, que aporta en la clarificación conceptual de las tres nociones tratadas, ofrece un sustento teórico para futuras investigaciones y una nueva forma de abordar las significaciones sociales. Abstract In this work, an epistemological approach to social meanings is developed, understood as a central entity that weaves the symbolic composition of reality. To do this, a theoretical and reflective work is deployed with the aim of clarifying the three social meanings established here: social imaginaries, social representations, and discursive re-presentations. At the same time, it seeks to present a taxonomy in planes of meaning, corresponding to the particularities and fields of action of social imaginaries (deep plane), social representations (middle plane of transition) and discursive re-presentations (superficial plane). This epistemic work, which contributes to the conceptual clarification of the three notions discussed, offers theoretical support for future research and a new way of approaching social meanings. (shrink)

What has philosophy to do with the poor? If, as has often been supposed, the poor have no time for philosophy, then why have philosophers always made time for them? Why is the history of philosophy—from Plato to Karl Marx to Jean-Paul Sartre to Pierre Bourdieu—the history of so many figures of the poor: plebes, men of iron, the demos, artisans, common people, proletarians, the masses? Why have philosophers made the shoemaker, in particular, a remarkably ubiquitous presence in this history? (...) Does philosophy itself depend on this thinking about the poor? If so, can it ever refrain from thinking for them? Jacques Rancière’s The Philosopher and His Poor meditates on these questions in close readings of major texts of Western thought in which the poor have played a leading role—sometimes as the objects of philosophical analysis, sometimes as illustrations of philosophical argument. Published in France in 1983 and made available here for the first time in English, this consummate study assesses the consequences for Marx, Sartre, and Bourdieu of Plato’s admonition that workers should do “nothing else” than their own work. It offers innovative readings of these thinkers’ struggles to elaborate a philosophy of the poor. Presenting a left critique of Bourdieu, the terms of which are largely unknown to an English-language readership, The Philosopher and His Poor remains remarkably timely twenty years after its initial publication. (shrink)

Professor Recanati's book is a major new contribution to the philosophy of language. Its point of departure is a refutation of two views central to the work of speech-act theorists such as Austin & Searle: that speech acts are essentially conventional, & that the force of an utterance can be made fully explicit at the level of sentence-meaning & is in principle a matter of linguistic decoding. The author argues that no utterance can be fully understood simply in terms of (...) its linguistic meaning, but that only a contextual inference can provide an adequate framework. In pursuit of this argument, he deals with the major issues of pragmatics & speech-act theory: conversational implicatives & indirect speech acts, the classification of illocutionary forces, the performative/constative distinction, delocutivity, locutionary meaning, non-literal uses of languages, the principle of expressibilty, & the difference between institutional & communicative illocutionary acts. (shrink)

La bibliographie est divisee en trois parties.

Author's hypothesis about Yin yang theory.

Die Edition prasentiert Rees Bucher Psychologische Beobachtungen (1875), Der Ursprung der moralischen Empfindungen (1877), Die Entstehung des Gewissens (1885) und Die Illusion der Willensfreiheit (1885).

La foi chrétienne propose une interprétation de la condition humaine selon laquelle le sens de la vie présente est son inscription dans une perspective eschatologique, c'est-à-dire son rapport à une réalité qui est à la fois encore à venir mais qui cependant, en même temps, est déjà présente parmi nous. Cette réalité est annoncée, dans les textes fondateurs de la foi chrétienne, par l'expression " le Royaume de Dieu ". La foi chrétienne se comprend elle-même comme adhésion, dans la pratique (...) qu'elle inspire à la grande œuvre de la construction du Royaume de Dieu. L'existence humaine reçoit ainsi une " destinée ", au sens de " destination ". Par ailleurs, à partir de certaines expériences historiques, comme celles de la géométrie ou de la cité, s'est élaborée une perspective qui s'est définie elle-même par le concept de raison. Cette perspective est de portée eschatologique, en ce sens proprement philosophique qu'elle ouvre sur un horizon indéfini, en lequel s'annonce l'accomplissement de la tâche historique de la construction de la raison. Comment penser le rapport entre ces deux perspectives? Que nous apprend à ce propos l'histoire dont nous héritons? Peut-on se borner à reconnaître que l'on se trouve en présence de deux processus totalement différents et dès lors totalement étrangers l'un à l'autre? Et, d'autre part, si l'on reconnaît que ces perspectives se rencontrent nécessairement, comment penser et vivre cette dualité sans tenter de la ramener à un seul de ses termes? Mais d'abord, comment, pour chacun d'entre eux, se détermine son essence? Les textes recueillis dans le présent volume tentent de rencontrer ces questions, en évoquant d'abord ce qu'est " l'univers de la rationalité ", en exposant ensuite la problématique du rapport entre la destinée selon la foi et la destinée selon la raison, en suggérant enfin une interprétation selon laquelle la destinée de la raison est inscrite dans le 'fait chrétien, et en illustrant cette proposition par l'évocation de problématiques plus particulières, concernant les rapports entre foi, science et philosophie. (shrink)

The moral presentation: an essay on Merleau-Ponty's notion of time in the Phenomenology of Perception: The purpose of this essay is to investigate the notion of memory in Merleau-Ponty, suggesting a possible interpretation of the time and memory within Merleau-Ponty’s genetic phenomenological analysis. Ultimately, our hypothesis is that Merleau-Ponty’s understanding of the problem of representation and perception - particularly the problem of retention - places an ethical ground in perception. We will suggest that the phenomenological approach to memory might pave (...) a different undertaking of morals as constructed in the living-present. Our objective is then to point a moral dimension to the process of presentation-representation that happens in consciousness, and establish that our way into the comprehension of values has both a passive and active dimension that is often underdeveloped in studies of how we establish moral and political convictions. Keywords: Time, Memory, Representation, Perception, Ethics A presentação moral: um ensaio sobre a noção de tempo de Merleau-Ponty na Fenomenologia da Percepção Resumo: O propósito desse ensaio é instigar a ideia de memória em Merleau-Ponty, sugerindo uma possível interpretação de tempo e memória dentro da análise genética-fenomenológica de Merleau-Ponty. Em última medida, nossa hipótese é que o entendimento de Merleau-Ponty sobre o problema da representação e da percepção - particularmente o problema da retenção - coloca um fundamento ético para a percepção. Nós iremos sugerir que a abordagem fenomenológica para a memória pode nos dar um diferente modo de análise da moral enquanto construída no presente-vivido. Nosso objetivo é então apontar para uma dimensão moral para o processo de apresentação-representação que acontece na consciência e estabelecê-lo como um caminho para nossa representação consciente, entendendo que nosso modo de compreensão tem tanto uma dimensão intencionalmente ativa quanto passiva que é frequentemente pouco desenvolvida em estudos sobre nossos estabelecimento de convicções morais e políticas. Palavras chaves: Tempo, Memória, Representação, Percepção, Ética La presentación moral: un ensayo sobre la noción de tiempo de Merleau-Ponty en la Fenomenología de la Percepción Resumen: El propósito de este ensayo es instigar la idea de memoria en Merleau-Ponty, sugiriendo una posible interpretación del tiempo y la memoria dentro del análisis genético-fenomenológico de Merleau-Ponty. En última instancia, nuestra hipótesis es que la comprensión de Merleau-Ponty del problema de la representación y la percepción, particularmente el problema de la retención, sienta una base ética para la percepción. Sugeriremos que el enfoque fenomenológico de la memoria puede darnos un modo diferente de análisis moral a medida que se integra en el presente. Nuestro objetivo es, entonces, señalar una dimensión moral al proceso de presentación-representación que tiene lugar en la conciencia y establecerlo como un camino hacia nuestra representación consciente, entendiendo que nuestro modo de comprensión tiene una dimensión intencionalmente activa y pasiva que a menudo se entiende mal. desarrollado en estudios de nuestro establecimiento de creencias morales y políticas. Palavras clave: Tiempo, Memoria, Representación, Percepción, Ética Data de registro: 03/09/2019 Data de aceite: 22/07/2020. (shrink)

The head and the stomach January 1996 -- Borges in Sarajevo March 1996 -- Fin de siècle and new millenarium May 1996 -- Cold racism July 1996 -- The last enemy November 1996 -- The grounded plane January 1997 -- Dialectic in the dialectic August 1997 -- Voyage to the country of the last sociologists November 1997 -- Justice in the past April 1998 -- The crisis of art or a crisis of thought July 1998 -- Is cinema to blame (...) March 1999? -- The nameless war May 1999 -- One image right can sweep away another October 1999 -- The syllogism of corruption October 2000 -- Voici/voila : the destiny of images January 2001 -- From facts to interpretations : the new quarrel over the holocaust April 2001 -- From one torture to another June 2001 -- The filmmaker, the people and the government August 2001 -- Time, words, war November 2001 -- Philosophy in the bathroom January 2002 -- Prisoners of the infinite march 2002 -- From one month of May to another June 2002 -- Victor Hugo : the ambiguities of a bicentenary August 2002 -- The machine and the foetus January 2003 -- Death of the author or all too living artist April 2003 -- Logic of amnesia June 2003 -- The principle of insecurity September 2003 -- The new fictions of evil November 2003 -- Criminal democracy March 2004 -- The difficult heritage of Michel Foucault June 2004 -- The new reasons for the lie A\august 2004 -- Beyond art October 2004 -- The politics of images February 2005 -- Democracy and its doctors May 2005. (shrink)

According to the dominant position among philosophers of language today, we can legitimately ascribe determinate contents to natural language sentences, independently of what the speaker actually means. This view contrasts with that held by ordinary language philosophers fifty years ago: according to them, speech acts, not sentences, are the primary bearers of content. François Recanati argues for the relevance of this controversy to the current debate about semantics and pragmatics. Is 'what is said' determined by linguistic conventions, or is it (...) an aspect of 'speaker's meaning'? Do we need pragmatics to fix truth-conditions? What is 'literal meaning'? To what extent is semantic composition a creative process? How pervasive is context-sensitivity? Recanati provides an original and insightful defence of 'contextualism', and offers an informed survey of the spectrum of positions held by linguists and philosophers working at the semantics/pragmatics interface. (shrink)

Le projet dont cet ouvrage est l'aboutissement n'a pas été d'établir une théorie du droit, mais d'en rechercher la signification au plus près de la pratique quotidienne des juristes. Chaque fois que l'un d'eux emploie le mot droit, il le fait sans s'expliquer comme s'il s'agissait là d'une chose commune qu'il suffirait de désigner pour être compris. Pourtant, dans sa brièveté même, il renvoie à des contenus divers qui ne font sens qu'à un haut degré d'élaboration. C'est à la recherche (...) de ces significations que l'on a voulu partir, en examinant le réseau complexe de représentations que les juristes mobilisent quand ils parlent de droit. On doute qu'il y ait une essence du droit, intemporelle et transcendante, qui en figerait la définition par-delà les époques et les climats. Mais il y a des constantes que l'on a voulu explorer. Un lieu, qui rend possible le développement d'un système de droit : l'ordre juridique, qui en réunit les conditions institutionnelles. Une matière commune à tous ses énoncés : la norme, règle ou décision, qui est au droit ce que l'atome est à la matière, la cellule au vivant. Enfin, par-delà l'unicité de l'énoncé des normes, il y a la diversité des pratiques d'application, qui en bouleversent la signification sociale et la compréhension. Tout cela permet, par des approches successives, de découvrir la texture du droit et d'examiner le singulier discours que tient l'ordre juridique. En première approximation, on appelle droit tout ce qui circule dans un ordre juridique. Plus profondément, le discours tenu par cet ordre permet à une société de décliner ses valeurs : l'exposé de son fonctionnement de principe doit permettre aux individus de s'y insérer sans la troubler. S'agit-il d'un discours qui dirait la vérité de la collectivité? Pas forcément : par son droit, toute société propose un miroir qui la reflète, mais seulement telle qu'elle se voit. On le constate, certains miroirs se révèlent déformants. Il en va ainsi pour la France, dont le droit présente à la fois un modèle de construction rationnelle et un véritable trompe-l'oeil ménagé par l'Etat, pour égarer sur la régulation véritable de la société. (shrink)

Over the past fifty years the philosophy of language and mind has been dominated by a nondescriptivist approach to content and reference. This book attempts to recast and systematize that approach by offering an indexical model in terms of mental files. According to Recanati, we refer through mental files, the function of which is to store information derived through certain types of contextual relation the subject bears to objects in his or her environment. The reference of a file is determined (...) relationally, not satisfactionally, so a file is not to be equated to the body of (mis-)information it contains. Mental files are the mental equivalent of singular terms, and the reference of linguistic expressions is inherited from that of the files we associate with them. On this approach, mental files, the vehicles of singular thought, do all the work of so-called 'modes of presentation' in Fregean and neo-Russellian theories. (shrink)

L'oeuvre de Roshdi Rashed se deploie selon deux directions principales: la naissance, dans les Temps Modernes, des mathematiques sociales et de la theorie des probabilites d'une part, et l'histoire des sciences exactes a l'epoque de la Renaissance de l'Islam classique d'autre part. Cette oeuvre de longue haleine n'a cesse d'elargir la connaissance que nous avons de ces dernieres, par l'edition et la traduction de textes nouveaux, la reconstitution des traditions conceptuelles dans lesquelles ces textes s'inscrivent, ainsi que par la mise (...) en resonance de ces traditions. Elle agit en meme temps comme une genealogie de certaines formes de la mathesis moderne. Sans manifeste ni discours sur la methode, les travaux de Roshdi Rashed proposent un approfondissement constant de la tradition de l'epistemologie historique illustree par Gaston Bachelard et Georges Canguilhem. C'est pourquoi ces travaux ne laissent indifferent ni l'helleniste, ni bien sur l'arabisant specialiste de champs connexes, ni le medieviste, ni les specialistes de l'histoire des sciences modernes. C'est ce dont temoigne ce recueil d'etudes, dues a d'eminents collegues de Roshdi Rashed et a ses eleves. (shrink)

This volume puts forward a distinct new theory of direct reference, blending insights from both the Fregean and the Russellian traditions, and fitting the general theory of language understanding used by those working on the pragmatics of natural language.

"Recounts the story of Joseph Jacotot" -- vii.

Our thought and talk are situated. They do not take place in a vacuum but always in a context, and they always concern an external situation relative to which they are to be evaluated. Since that is so, François Recanati argues, our linguistic and mental representations alike must be assigned two layers of content: the explicit content, or lekton, is relative and perspectival, while the complete content, which is absolute, involves contextual factors in addition to what is explicitly represented. Far (...) from reducing to the context-independent meaning of the sentence-type or, in the psychological realm, to the 'narrow' content of mental representations, the lekton is a level intermediate between context-invariant meaning and full propositional content. Recognition of that intermediate level is the key to a proper understanding of context-dependence in language and thought. Going beyond the usual discussions of indexicality and unarticulated constituents in the philosophy of language, Recanati turns to the philosophy of mind for decisive arguments in favour of his approach. He shows, first, that the lekton is the notion of content we need if we are to properly understand the relations between perception, memory, and the imagination, and second, that the psychological 'mode' is what determines the situation the lekton is relative to. In this framework he provides a detailed account of de se thought and the first person point of view. In the last part of the book, Recanati discusses the special freedom we have, in discourse and thought, to shift the situation of evaluation. He traces that freedom to a special mode - the anaphoric mode - which enables us to go beyond the egocentric stage of pre-human thought. (shrink)

The Politics of Aesthetics rethinks the relation between art and politics, reclaiming 'aesthetics' from its current narrow confines to reveal its significance ...

Gives politics the following meaning: the organization of dissent.

Les auteurs dont il est principalement question dans cet ouvrage (Durkheim, Weber, Habermas et Bourdieu) poursuivent, quoi qu'on en pense, le même objectif. Chacun est soucieux de la spécificité et de la relative autonomie des sciences humaines et sociales. Chacun emprunte cette nouvelle voie dans l'histoire des sciences en reconnaissant de facto les liens qui continuent exister entre sociologie et philosophie. Lorsqu'il est question de problèmes moraux, ils les situent dans le cadre général de l'action, si bien que leur sociologie (...) de la morale est intimement intégrée à leur théorie propre de l'action. La réticence vis-à-vis des particularismes et vis-à-vis d'un pur relativisme, réputés indépassables, leur est pour l'essentiel commune. Aucun d'eux ne fait basculer la morale dans l'irrationnel et ceci en raison du rapport à leurs yeux indestructible qui existe entre raison et morale. On peut penser que cette proximité saisissante de quatre sociologies par ailleurs divergentes indique une affinité avec la philosophie kantienne et, plus loin, avec l'éthique aristotélicienne. C'est pourquoi la première partie de l'ouvrage débute par une lecture de l'Ethique à Nicomaque et de la Critique de la raison pratique. Ces lectures sont celles d'un sociologue à la recherche des racines de sa propre discipline et d'un parcours possible de la raison pratique. La seconde partie de l'ouvrage procède à une mise au point critique de concepts nécessaires à l'élaboration d'une sociologie de l'éthique : la personne, l'espace public, la responsabilité, le long terme. (shrink)

Divided beauty (Dresden, 1764) -- Little gods of the street (Munich-Berlin, 1828) -- Plebeian heaven (Paris, 1830) -- The poet of the new world (Boston, 1841-New York, 1855) -- The gymnasts of the impossible (Paris, 1879) -- The dance of light (Paris, Folies Bergère, 1893) -- The immobile theatre (Paris 1894-95) -- Decorative art as social art: temple, house, factory (Paris-London-Berlin) -- Master of surfaces (Paris, 1902) -- The temple staircase (Moscow-Dresden, 1912) -- The machine and its shadow (Hollywood, 1916) (...) -- The majesty of the moment (New York, 1921) -- Seeing things through things (Moscow, 1926) -- The cruel radiance of what is (Hale County, 1936-New York, 1941). (shrink)

Only yesterday aesthetics stood accused of concealing cultural games of social distinction. Now it is considered a parasitic discourse from which artistic practices must be freed. But aesthetics is not a discourse. It is an historical regime of the identification of art. This regime is paradoxical, because it founds the autonomy of art only at the price of suppressing the boundaries separating its practices and its objects from those of everyday life and of making free aesthetic play into the promise (...) of a new revolution. Aesthetics is not a politics by accident but in essence. But this politics operates in the unresolved tension between two opposed forms of politics: the first consists in transforming art into forms of collective life, the second in preserving from all forms of militant or commercial compromise the autonomy that makes it a promise of emancipation. This constitutive tension sheds light on the paradoxes and transformations of critical art. It also makes it possible to understand why today's calls to free art from aesthetics are misguided and lead to a smothering of both aesthetics and politics in ethics. (shrink)

Presentación editorial: "Le terme parreŝia signifie en grec ancien "franc-parler, liberte ́de parole, courage de dire la veŕite"́. Il met en ev́idence le lien qui peut unir le langage, le courage et la veŕite.́ Il insiste sur la dimension et́hique dans l'acte de parler et de penser, autrement dit l'implication de celui qui parle dans un eńonce ́qui pret́end a ̀la coin̈cidence du discours et de la veŕite.́ La parreŝia est une manier̀e de dire la veŕite ́qui fait fi (...) des conventions et de la retenue que requier̀ent les bienseánces.0Elle inflige a ̀l'autre ou a ̀l'institution le constat parfois amer d'une veŕite ́qui n'est jamais bonne a ̀dire. Elle peut causer une souffrance et plonger dans la honte. Les et́udes reúnies dans ce volume explorent plusieurs aspects de la parreŝia telle qu'on a pu la consideŕer et la vivre dans l'Antiquite,́ a ̀la Renaissance ou au siec̀le des Lumier̀es.". (shrink)

Le grand philosophe français Lucien Jerphagnon est décédé le 16 septembre 2011. Spécialiste de la pensé antique, disciple de Vladimir Jankélévitch, il avait su rendre son savoir populaire. Jean d’Ormesson l’a défini ainsi : «Un savant qui sait unir un style rapide et séduisant à l’érudition la plus rigoureuse.» Trois ans après sa mort, sa veuve lui adresse une série de lettres en forme de souvenirs. Emplies d’émotion, elles composent, par cette multiplicité de regards amoureux et nostalgiques, un véritable hommage. (...) Au-delà des réflexions sur la mort, le deuil, la solitude ou l’absence, cette soixantaine de courts chapitres, portés par un style sensible, constituent un portrait simple et touchant de celui qui fut aussi un homme remarquable. (shrink)

Croire, comprendre. S'agit-il d'une alternative qui dessinerait une double voie d'accès au réel? Ou bien de deux modes de connaissance de portée différente, l'une s'imposant en relais de l'autre, pour suppléer son incapacité quand il en va du vrai? Ces deux actes de l'esprit demandent bien plutôt à être honorés de concert, selon leur foncière présupposition mutuelle. Car il n'est pas d'adhésion de foi sans un engagement de l'intelligence garant de liberté et d'universalité ; et pas de quête de la (...) raison qui n'appelle une décision, option qui relève toujours d'une foi et qui l'inscrit dans une détermination d'histoire. Cette recherche, qui a pour point de départ une certaine intelligence du christianisme, tente de montrer comment les dimensions de la réflexion et de l'adhésion, en tout homme et en toute tradition, s'articulent l'une à l'autre dans un véritable " humanisme mystique ". (shrink)

The place of God in Nietzsche’s thought remains central and controversial. Nietzsche’s proclamation of 'the death of God' is one of the most famous slogans in modern philosophy, seeming to encapsulate the nineteenth-century loss of religious faith in the affirmation that God has "turned out to be our oldest lie" and yet the nature of Nietzsche’s own ‘theology’ is far from clear. This volume engages with Nietzsche’s arguments about God, theology, and religion. The volume extends the discussion to an engagement (...) of Nietzsche with alternative models of God, with ancient Greek religions, and with discussions of diversity in dis/conjunction with religion. The chapters examine Nietzsche’s genealogy of religion and his claims about the place of God and theology in the history of Western thought, as well as his engagements with alternative conceptions of God. The volume also examines the historical and contemporary reception of Nietzsche’s arguments about God by religious and non-religious thinkers, asking to what extent Nietzsche’s philosophy of God speaks to the challenges of today's globalized philosophy and religion. (shrink)

François Récanati has pioneered the 'mental file' framework for thinking about concepts and how we refer to the world in thought and language. He now explores what happens to mental files in a dynamic setting: Recanati argues that communication involves interpersonal dynamic files.