Linguaggio, simboli ed esperienza mistica nel libro dell'Apocalisse. I
Abstract
En vue d'une approche mystique de l'Apocalypse - qui n'est pas celle d'extases et de visions présumées - il faut tenir compte de la situation d'une expérience liturgique, du langage typique et du symbolisme de l'auteur qui réussit à communiquer ainsi un sens qui s'ajoute au discours conceptuel. On rencontre ainsi dans la première partie du livre le Christ ressuscité. Jean en a une expérience directe: la voix du Christ est «telle une trompette» et Jean se retourne «pour regarder la voix»: l'expression symbolique, à première vue contradictoire, élève au-delà du niveau conceptuel, incitant à un contact face à face avec le Christ ressuscité qui parle, plus intense que celui des apparitions pascales et dans la ligne de la transfiguration. Dans la seconde partie, la «porte ouverte dans le ciel» met en contact avec Dieu «siégeant sur le trône» : l'auteur ne le décrit pas, mais il en inculque une expérience directe quand il affirme que le personnage assis sur le trône correspond, à le regarder, à l'aspect des pierres précieuses . Le Christ comme arnionsurpasse, par la présentation symbolique qui en est faite , le niveau conceptuel en ouvrant l'accès à une expérience directe: on perçoit que l'arnion, en tant que «au milieu du trône et des quatre animaux, au milieu des anciens» , exerce une fonction centrale dans l'histoire du salut; l'expression contradictoire, «un agneau se dressait qui semblait immolé» , inc