Abstract
Résumé Dans Réforme et Révolution, que Gorz avait publié en 1969, j’avais appris — et ce n’était pas très facile, dans l’exaltationpost-soixante-huitarde — à me défier du « tout ou rien », du mythe du grand soir par lequel on changerait d’un coup les rapports de production. J’avais appris qu’il y avait d’énormes marges de transformation à l’intérieur même du capitalisme : ce que nous allions montrer, en tant que chercheurs, avec l’approche de la régulation, et ce à quoi je suis toujours resté fidèle en tant qu’homme politique, le réformisme radical.