Abstract
Cet article discute de la notion de colligation et de ses rapports avec la collocation grammaticale. En faisant référence à Bally, Jespersen et Firth, il s’agit de souligner les différences entre collocation et colligation et de contextualiser ces différences dans les perspectives contemporaines en phraséologie. L’article s’intéresse également à quelques « incarnations » des unités collocationnelles ou/et colligationnelles : les cadres collocationnels d’A. Renouf et J. Sinclair, et les « motifs » grammaticaux. Ces derniers forment une catégorie dont l’article illustre la pertinence par un ensemble d’exemples, parmi lesquels certains motifs spécifiques du genre poétique, dont on souligne les fonctions intertextuelles