Abstract
Rencontre étonnante que cet extrait poétique tiré de l’œuvre de Stefan George et qui apparaît dans le livre que Raymond Klibansky a récemment publié avec Georges LerouxOn peut y voir une des références favorites de «Klib», le cher professeur de Louise; on peut aussi imaginer, sans trop rêver, que ces mots ont été récités devant elle, engendrant du même mouvement une résonance aussi douloureuse qu’inattendue. En un raccourci saisissant, ces quelques vers intolérablement sagaces résument en effet, avec toutes ses aspérités, le chemin qui conduit de la religion à la Raison. Louise a minutieusement, douloureusement, parcouru cette distance. Elle a vécu, à sa manière, une révolution tranquille.