Abstract
Résumé La ville productive, au-delà de l’usine industrielle représente le territoire de la vie ET du travail de l’ère postfordiste. Des multitudes de précaires/intermittents produisent la ville même par de nouvelles formes de vie, d’expérimentations, d’affects et de création, perçus comme autant de bruits parasites et non fonctionnels par les institutions. De Paris à Rio en passant par Buenos Aires, nous interrogeons ce rapport conflictuel fondamentalement biopolitique entre le contrôle des espaces urbains par les pouvoirs institués et les appropriations subjectives de territoires de la ville par les multitudes constituantes de nouvelles formes de démocratie.