Abstract
Dans des études diachroniques et synchroniques récentes, on constate une convergence vers l’idée que l’analyse de des fonctionnant comme article (« article-like » des, désormais desal) ne doit pas être fondée sur une relation avec les partitifs. Cette contribution reprend ce débat et montrera que les approches proposées pour contourner une analyse partitive de desal entraînent pourtant un certain nombre de défis. L’identification de ces défis nous mène à élargir notre perspective vers les partitifs nus (c’est-à-dire des structures partitives sans déterminant « upstairs », p. ex. de ces N) en français, italien et néerlandais. Surtout cette dernière langue est particulièrement intéressante, vu que les partitifs nus ne s’y sont pas fossilisés. Sur la base de ces données, nous proposerons une analyse de desal comme faisant partie de la famille des partitifs nus. Cette approche partitive de desa, qui rend compte de faits synchroniques et diachroniques, s’avère théoriquement plus élégante et a une couverture empirique plus large.