Abstract:This assessment of the field explores a confluence of feminist thinking about the 20th-century Great Acceleration in the United States: post-World-War II projects of modernization made the security of white nuclear families global models of well-being, while banishing the work of their securitization to non-white sacrifice zones—which eventually came to encompass most of the earth. “Anthropocene” is thus a project of making race and gender as much as making capital. The essay continues into feminist arguments for limiting the Anthropocene to (...) maintain spaces of more-than-human livability. We end with work of emerging scholars. (shrink)

La « soutenabilité » est le rêve de transmettre une terre habitable aux générations futures, humaines et non-humaines. Cet article soutient qu’une soutenabilité digne de ce nom exige la résurgence d’un modèle multi-espèces, en résistance aux tendances de la colonisation capitaliste qui transforme tout en plantations de monoculture. Pour affronter les défis de l’Anthropocène, nous devons faire davantage attention aux socialités qui se trament entre les espèces, socialités dont nous dépendons tous. Aussi longtemps que nous maintenons une séparation imperméable entre (...) nous et tout ce qui n’est pas humain, nous faisons de la soutenabilité un concept cruel relevant de l’esprit de clocher. Nous perdons de vue le tramage commun qui rend possible la vie sur Terre des humains avec les non-humains. De toutes façons, maintenir cette séparation ne fonctionne pas : les efforts des investisseurs pour réduire tous les autres êtres au statut d’actifs ont généré de terrifiantes écologies, que je qualifie ici de proliférations anthropocéniques. (shrink)