A l'occasion de son 25eme anniversaire, le Groupement Belge des Banques d'Epargne a publie un ouvrage de base sur les aspects historiques, juridiques et economiques du monde des banques d'epargne belges. Emmanuel Levinas etait prie d'ecrire une introduction philosophique sur l'argent et l'epargne. Il a accepte volontiers, toutefois en soulignant des le debut et a plusieurs reprises qu'il y avait reflechi trop peu et qu'il eprouvait des difficultes en employant les notions valeur de l'argent/valeur de l'epargne. Il en a resulte (...) que cette etude, ne pouvant pas etre achevee a temps, ne faisait finalement pas partie de l'ouvrage de base. C'est l'entretien preparatoire, dirige par monsieur M. Lambrechts et dont il a envoye a l'avance a E. Levinas une preparation basee sur des textes d'E. Levinas, d'Aristote, de P. Veyne et de P. Claudel, qui est reproduit ici. Lors de la celebration solennelle au Palais des Congres a Bruxelles le 11 decembre 1986, c'est Emmanuel Levinas lui-meme qui a prononce le discours academique. Le texte de ce discours, qui n'a jamais ete publie jusqu'a aujourd'hui, est egalement reproduit dans cette publication. C'est d'ailleurs ce texte que Levinas a retravaille au debut de 1987 et qui est devenu sa contribution definitive sous le titre Socialite et argent. (shrink)

Les aventures de l'État et la tâche des chrétiens -- Du marxisme au communisme contemporain -- Le socialisme d'aujourd'hui -- Hegel aujourd'hui -- Morale, éthique et politique -- Responsabilité et fragilité -- Les paradoxes de l'autorité -- Le bonheur hors lieu -- La crise : un phénomène spécifiquement moderne? -- L'argent : d'un soupçon à l'autre -- L'usure de la tolérance et la résistance de l'intolérable -- La condition d'étranger -- Fragile identité : respect de l'autre et identité culturelle -- (...) Quel éthos nouveau pour l'Europe? -- Le dialogue des cultures, la confrontation des héritages -- La crise de la conscience historique de l'Europe -- La lutte pour la reconnaissance et l'économie du don. (shrink)

La catastrophe de Fukushima n’est pas considérée ici seulement comme le dernier désastre majeur qui oblige à repenser l’usage de l’énergie nucléaire. On envisage sa leçon de manière plus générale, en tant qu’elle manifeste l’interdépendance désormais inextricable des phénomènes dits « naturels » et des ensembles techniques, sociaux, politiques, économiques dont la connexion générale nous oppresse. Toutes les catastrophes ne sont certes pas équivalentes. Mais l’équivalence dont on veut parler ici est celle qui met en correspondance et qui fait circuler (...) dans la communication et dans la consommation générales tous les éléments de notre existence – les vies, les biens, les forces, les énergies. Le signe et le porteur de cette circulation n’est autre que la valeur en tant qu’argent, ou valeur du « march頻 : l’« équivalence générale » dont parlait Marx. C’est elle qui propage une catastrophe généralisée.Que veut dire « penser » dans cette condition qui est la nôtre? (shrink)

François Dagognet (1924-2015) nous a laissé une oeuvre immense et foisonnante : près de soixante-dix ouvrages, sur les thèmes les plus divers, de l'épistémologie à l'art contemporain, de la politique au droit, de l'argent à la morale, de la peau au trouble, sans oublier le paysage, ou l'agronomie, les déchets ou les musées, parmi bien d'autres sujets. Sa curiosité universelle et inassouvie égalait, voire dépassait, celle de son maître Bachelard. Montrer comment Dagognet a illustré l'épistémologie "à la française", et l'a (...) radicalement transformée en la faisant sortir de ses cadres traditionnels, tel est l'enjeu de ce recueil, issu d'un colloque en hommage à François Dagognet qui s'est tenu à l'Institut d'histoire et philosophie des sciences et des techniques de Paris 1, qu'il a un temps dirigé. Vingt-quatre auteurs, français et étrangers, de diverses générations et spécialités, font découvrir et discutent les positions de ce philosophe infatigable sur un large éventail de champs scientifiques et techniques : philosophie des sciences, biologie, médecine, neurologie, pharmacie, sciences de la terre, chimie, écologie, théorie des formes, informatique, art, droit et philosophie sociale."--Page 4 of cover. (shrink)

« L’édifice E », le « sanctuaire ancien », comme l’a appelé le premier fouilleur, P. Kavvadias, est un édifice‑clef pour la compréhension du culte ancien d’Asclépios. Au cours de la fouille menée par la Commission de restauration des monuments d’Épidaure, durant les années 2001‑2003, fut découvert un petit lot de monnaies intéressantes. Dans leur majorité, il s’agit de monnaies d’argent ; celles de l’Édifice E se situent entre la fin du vie s. et le iie s. av. J.‑C. Elles (...) s’accordent avec les résultats livrés jusqu’à ce jour par la fouille et notamment avec les principales phases de construction de l’édifice, qui correspondent elles‑mêmes aux grandes périodes de construction dans le sanctuaire. Elles proviennent d’ateliers péloponnésiens et attestent de l’origine variée des pèlerins. La plupart d’entre elles ont été retrouvées avec d’autres offrandes cultuelles. Malgré les difficultés inhérentes à l’étude des trouvailles provenant de l’Édifice E, en raison des fréquentes reconstructions et des changements d’affectation de l’édifice, l’étude de ces monnaies contribue à notre compréhension de l’évolution du culte à l’Asclépieion d’Épidaure. (shrink)

Avoir une place, de l'argent, du pouvoir, une belle image : on peut ramener tous nos problèmes à des questions d'avoir. Tout sauf l'essentiel, qui est plutôt une question d'être. Mais qu'est-ce que l'être? L'infini des possibles? La force qui nous fait exister? Les Grecs anciens y ont beaucoup pensé, et, au XXe siècle, Heidegger en a fait le centre de son oeuvre. Et pourtant. C'est d'abord dans la Bible hébraïque, nous révèle Daniel Sibony, qu'on trouve une pensée de l'être, (...) sous forme non pas de concepts, mais d'histoires et de lois. Une pensée qui fut recouverte par les religions et qui, paradoxalement, inclut pour une large part celle de Heidegger, sans le repli narcissique et autoréférentiel qui la caractérise. Telle est la double révélation qu'apporte ce livre, en montrant la voie d'une pensée de l'être vivante, capable de nous inspirer lorsque, loin des identités définies, nous n'avons pour appui que notre désir d'exister. (shrink)

La prégnance de l'économie sur la vie des hommes n'est pas plus à démontrer que leur morosité et leur souffrance. Comment s'est construit notre " imaginaire économique ", notre vision économique du monde? Pourquoi voyons-nous aujourd'hui le monde à travers les prismes de l'utilité, du travail, de la compétition, de la concurrence et de la croissance sans fin? Nous avons inventé la valeur-travail, la valeur-argent, la valeur-compétition, et construit un monde où rien n'a plus de valeur mais où tout possède (...) un prix. Au fil d'une passionnante mise en perspective historico-économique, Serge Latouche revient aux origines de cette économie que les premiers économistes appelaient la " science sinistre ". Servi par une brillante érudition économique et philosophique, cet ouvrage montré la manière dont s'est façonnée notre obsession utilitariste et quantitative, et nous permet ainsi de porter un regard neuf sur notre monde. (shrink)

En s'interrogeant sur les enjeux philosophiques, littéraires, culturels et linguistiques des notions de libéralité et de libéralisme, dans leur lien avec l'adjectif "libéral", cet ouvrage collectif suggère l'existence d'une généalogie commune à ces trois notions. Il dessine ainsi les rapports unissant ce qui convient à l'homme libre et par extension à ce qui permet de l'éduquer et d'élargir ses vues (arts libéraux et éducation libérale), la libéralité entendue comme largesse et générosité mais aussi comme vertu d'user avec mesure de l'argent, (...) et enfin le libéralisme propre aux sociétés commerçantes, mais dont l'appel au seul marché ne suffit pas à préserver la liberté et la civilisation. Philosophes, littéraires, historiens des idées et sociologues se sont réunis pour interroger les liens du libéralisme avec la libéralité et pour cerner de l'antiquité au XIXe siècle ce que recouvrait l'appellation "être libéral"."--Page 4 of cover. (shrink)

En 1657, Nicolas Poussin peint une Fuite en Égypte au voyageur couché. La toile disparaît ensuite pendant plusieurs siècles. Dans les années 1980, plusieurs versions du tableau réapparaissent, de grands experts mondiaux s'opposent, des laboratoires d'analyse et des tribunaux s'en mêlent et nombreux sont ceux - galeristes, experts, directeurs de musée, conservateurs, etc. - à vouloir authentifier et s'approprier le chef-d'oeuvre. L'une des versions sera finalement acquise pour 17 millions d'euros par le musée des Beaux-Arts de Lyon. De quoi nous (...) parle cette histoire aux allures d'intrigue policière? Pourquoi une telle débauche d'énergie, de controverses et d'argent pendant autant d'années? Qu'est-ce qui fait la valeur - économique, esthétique - d'une oeuvre d'art? Et d'où vient cette aura attachée aux créateurs et aux oeuvres? (shrink)

Ce qu'il s'agit d'analyser, d'ausculter, c'est ce que Walter Benjamin, en 1929 déjà, décrivait comme un espace chargé à cent pour cent d'images. Autrement dit : cette visibilité saturée qui nous arrive de partout, nous entoure et nous traverse aujourd'hui. Un tel espace iconique est le produit d'une histoire : celle de la mise en circulation et de la marchandisation générale des images et des vues. Il fallait ébaucher sa généalogie, depuis les premiers ascenseurs ou escalators (ces travellings avant la (...) lettre) jusqu'aux techniques actuelles de l'oculométrie traquant les moindres saccades de nos yeux, en passant par le cinéma, grand chef d'orchestre des regards. Mais, sous-jacente à cette innervation du visible, il y a une économie propre aux images : ce qu'on tente d'appeler leur iconomie. Deleuze l'avait entrevue lorsqu'il écrivait, dans des pages inspirées par Marx : "l'argent est l'envers de toutes les images que le cinéma montre et monte à l'endroit". Une phrase que l'on n'entendra dans toute sa portée ontologique qu'à condition de se souvenir que "cinéma" veut aussi dire ici : "l'univers". C'est pourquoi, tout en se laissant guider par des séquences d'Hitchcock, de Bresson, d'Antonioni, de De Palma ou des Sopranos, ces pages voudraient frayer la voie qui conduit d'une iconomie restreinte à ce qu'on pourrait nommer, avec Bataille, une iconomie générale. (shrink)

Les historiens de la philosophie s'intéressent beaucoup à la logique mais assez peu, au total, à la logistique. Primum vivere, deinde philosophari, dit la sentence latine : 'D'abord vivre, ensuite philosopher.' Certes, mais pour vivre, encore faut-il avoir de quoi vivre. Les philosophes, de quoi vivaient-ils? Étaient-ils riches ou pauvres? Vivaient-ils de leurs écrits? Comment négociaient-ils leurs droits d'auteur? Étaient-ils rentiers, héritiers ou bien étaient-ils obligés de travailler à côté? Étaient-ils pingres ou généreux avec les autres? Et comment ont-ils pensé (...) l'argent dans leurs textes théoriques? Que penser enfin de certaines tendances contemporaines du 'business de la pensée' chez les intellectuels? C'est à ce questions, et à quelques autres, que ce livre entend fournir des éléments de réponse en proposant à travers une galerie de portraits qui va de Platon à Sartre jusqu'aux philosophes actuels une réflexion sur la vie matérielle des penseurs."--Page 4 of cover. (shrink)

Growing concern has been expressed that we have entered a “post-truth” era in which each of us willfully believes whatever we choose, aided and abetted by alternative and social media that spin alternative realities for boutique consumption. A prime example of the belief in alternative realities is said to be acceptance of “conspiracy theories”—a term that is often used as a pejorative to indict claims of conspiracy that are so obviously absurd that only the unhinged could believe them. The epistemological (...) standard often involved in this indictment, however—the standard of “obvious” falsity—invites subjectivity in its application, because what is obviously false to one person can be common sense to another. This is not just a truism; considerable research suggests that people’s political beliefs, in general, and their acceptance or rejection of conspiracy theories in particular, tends in large part to be determined by partisan, ideological, and other priors. (shrink)

A prominent view of psychopathic moral reasoning suggests that psychopathic individuals cannot properly distinguish between moral wrongs and other types of wrongs. The present study evaluated this view by examining the extent to which 109 incarcerated offenders with varying degrees of psychopathy could distinguish between moral and conventional transgressions relative to each other and to nonincarcerated healthy controls. Using a modified version of the classic Moral/Conventional Transgressions task that uses a forced-choice format to minimize strategic responding, the present study found (...) that total psychopathy score did not predict performance on the task. Task performance was explained by some individual subfacets of psychopathy and by other variables unrelated to psychopathy, such as IQ. The authors conclude that, contrary to earlier claims, insufficient data exist to infer that psychopathic individuals cannot know what is morally wrong. (shrink)

It is now possible to have a child without sexual intercourse. The history of this apparently new statement has been breefly synthetised.The new perspectives open ethical problems for the scientific community and a new social context for single women.

Argues that there can be interaction without breaking physical laws: e.g. by basic psychic forces, or by varying physical constants, or especially by arranging fractal trees of physical causation leading to behavior.

Le christianisme est, au-delà de la philosophie, une religion philosophique où l'homme tout entier se retrouve. Écartelés entre l'idée du Dieu vivant, qui est constitutive de la pensée et l'agonie de Dieu qui se laisse déchiffrer dans ce mélange de sens et de non-sens qu'on appelle l'expérience, se trouvent cette passion et ce devoir dont nous avons assez dit qu'ils étaient l'homme même. Lorsque la philosophie tente de résoudre le problème du mal en acceptant le risque de l'échec absolu, elle (...) ne trouve pas de solution mais elle rencontre l'homme, l'homme nu au-delà du mythe, l'homme seul en deçà de Dieu, l'homme naturellement prométhéen et chrétien, à qui il n'est pas interdit de trouver dans l'espérance le sens de son existence, c'est-à-dire de sa passion. (shrink)

The thought that empathy plays an important role in moral motivation is almost a platitude of contemporary folk psychology. Parallel themes were mooted in German moral philosophy and aesthetics in the 1700s, and versions of the empathy construct remained prominent in continental accounts of moral motivation through the nineteenth century and early twentieth centuries. This chapter elucidates the Empathic Motivation Hypothesis (EMH) and sets out some of the conceptual and empirical challenges it faces. It distinguishes empathic concern from other dimensions (...) of empathy (e.g., resonance, attunement, distress, and non-empathic concern) and examines the merits of EMH as a developmental thesis, focusing on evidence from psychopathology and attachment theory. (shrink)

This original and lively book explores Greek ideas about health and disease and their influence on Greek thought. Fundamental issues such as causation and responsibility, purification and pollution, mind-body relations and gender differences, authority and the expert and who can challenge them, reality and appearances, good government, happiness, and good and evil themselves are deeply implicated. Using the evidence not just from Greek medical theory and practice but also from epic, lyric, tragedy, historiography, philosophy, and religion, G. E. R. Lloyd (...) offers the first comprehensive account of the influence of Greek thought about health and disease on the Greek imagination. (shrink)

The main scientific problems of chemical bonding were solved half a century ago, but adequate philosophical understanding of chemical combination is yet to be achieved. Chemists routinely use important terms ("element," "atom," "molecule," "substance") with more than one meaning. This can lead to misunderstandings. Eliminativists claim that what seems to be a baseball breaking a window is merely the action of "atoms, acting in concert." They argue that statues, baseballs, and similar macroscopic things "do not exist." When macroscopic objects like (...) baseballs move, exceedingly large numbers (1025) of microscopic components coordinate their activities. Understanding how this happens requires attention to the interactions that link parts into larger units. Eliminativists say that everything that truly exists has causal relationships in addition to those of its components—"nonredundant causality." This paper holds that if a number of entities interact in such a way that the effect of that collection on test objects is different than it would have been in the absence of the interaction, then identification of that collection as a single composite agent is warranted, for purposes to which that difference is relevant. Ordinary "chemical substances" (both elementary materials such as dihydrogen and compounds such as water) fulfill this version of the requirement of nonredundant causality. Other sorts of chemical coherences, including chemical dissipative structures (e.g., flames), also fulfill that criterion. All these types of coherences qualify as "substances" (as that term is used in philosophy) even though they are not all "chemical substances.". (shrink)

This review shows the various tools used to implemente the food quality system in food establishments. Presenting the various laws that subsidize this process, establishing criteria and instrumentes for a correct implementation of the quality system in order to offer adequate hygiene processes in the production of safe food, in addition to favoring the maintenance of companies in the consumer market. The implementation of food safety management systems such as Good Manufacturing Practices (GMP), Standard Operating Procedures (SOP) e Hazard Analysis (...) and Critical Control Points (HACCP), in order to guarantee the safety of the food served and portray the organization of the company. It is essential to implement these systems ensuring the quality of the servisse (planning, control and improvement). In order to achieve healthy criteria related to foodstuffs, it is necessary to implement quality programs as prerequisites of the Hazard Analysis System and Critical Control Points in food services. Regulating and inspecting are just a few points that guarantee food security, since food that does not pose a health hazard to consumers is considered safe. (shrink)

The aim of this study is to explore how nurses perceive patient participations of patients over 75 years old undergoing hemodialysis treatment in dialysis units, and of their next of kin. Ten nurses told stories about what happened in the dialysis units. These stories were analyzed with critical discourse analysis. Three discursive practices are found: (1) the nurses’ power and control; (2) sharing power with the patient; and (3) transferring power to the next of kin. The first and the predominant (...) discursive practice can be explained with an ideology of paternalism, in which the nurses used biomedical explanations and the ethical principle of benefice to justify their actions. The second can be explained with an ideology of participation, in which the nurses used ethical narratives as a way to let the patients participate in the treatment. The third seemed to involve autonomous decision-making and the ethical principle of autonomy for the next of kin in the difficult end-of-life decisions. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:The Interpretation of Plato's Parmenides: Zeno s Paradox and the Theory of Forms R. E. ALLEN PLATO'S Parmenides is divided into three main parts, of uneven length, and distinguished from each other both by their subject matter and their speakers. In the first and briefest part (127d-130a), Socrates offers the Theory of Forms in solution of a problem raised by Zeno. In the second (130a-135d), Parmenides levels a series (...) of objections against Socrates' theory, objections putatively meant as refutation. Then, after an interlude to explain an unfamiliar method of dialectic (135d-137c), that method is applied in the third part by Parmenides, with the help of the young Aristoteles (137c-166c). This final part forms more than two-thirds of the whole. I propose here to examine the first part of the dialogue, the interchange between Zeno and Socrates, and to examine it with special attention to the bearing which questions of dialectical structure and dramatic characterization may have upon its interpretation. It is perhaps here proper to indicate the general view of the dialogue which this discussion will help serve to recommend. Briefly, it is this. The Parmenides is a sustained examination of Plato's Theory of Forms, and the manner of examination is Socratic: the student is presented, not with a body of conclusions, but with a series of arguments whose implications he is left to think through for himself. When he has done so, he will realize that the Theory of Forms is proof against the objections here brought against it: the Parmenides provides no direct support for the thesis, currently popular, that Plato in later life ceased to believe that Forms exist. But though sound as far as it goes, the Theory of Forms does not go far enough: the Parmenides demonstrates that there is a range of problems, bound up with the application of unrestricted predicates, which Forms do not solve but are prey to. A broader theory is required, though a theory which may well contain the Theory of Forms as a part. The Parmenides, whose purpose is critical, leaves unanswered the question of what that theory may be. Zeno's Paradox and the Theoryof Forms (127d-130a) It is Zeno who begins the dialectic of the Parmenides,and fittingly, he begins it with a paradox. If there are many things, the same things must be both [143] 144 HISTORY OF PHILOSOPHY like and unlike. But this is impossible: unlike things cannot be like, nor like things unlike. Therefore, there cannot be many things (127e). Socrates' reply begins with a solution, and ends with a challenge. There exists, alone by itself, a Form of Likeness, and also a Form of its opposite, Unlikeness. The things we call 'many' are both like and unlike; but in this they differ from the Forms in which they partake. For things which are just alike (abr& r& 6uoLa)1 cannot be unlike, nor things just unlike alike. But it is no more surprising that the same things should partake both in Likeness and Unlikeness than it is that a thing should be both one and many by partaking in both Unity and Plurality. Still, Unity itself is not many, nor Plurality one. And so with other Forms: Socrates would be filled with wonder if someone could show that Likeness and Unlikeness, Unity and Plurality, Rest and Motion, and the other Forms, can be combined with (~v'rK~p&vvwOaO and separated from (SLaKotp~0a,) each other. Forms cannot be qualified by their opposite. 2 Socrates' denial is a conjunction. Several translators, including Cornford and Taylor, have rendered ~v3,~p&vvvaOa~ ~as &aKps as though it were a disjunction, 'combined or separated'. The reason for this was no doubt stylistic; but the Greek means, not 'or' but 'and', and logically, the difference is important. Zeno and Parmenides are challenged to prove, not one of two alternatives, but both together. This conclusion rests on more than a Kas In the Sophist, knowing how to separate (&a~ps 253e 3) according to kinds is equivalent to distinguishing (&a~m~a0a~ 253d 1) according to kinds, and both are equivalent to not believing that the same Form is different or a different Form the same (253d 1... (shrink)