Previous works usually report greater postural stability in precise visual tasks than in stationary-gaze tasks. However, existing cognitive models do not fully support these results as they assume that performing an attention-demanding task while standing would alter postural stability because of the competition of attention between the tasks. Contrary to these cognitive models, attentional resources may increase to create a synergy between visual and postural brain processes to perform precise oculomotor behaviors. To test this hypothesis, we investigated a difficult searching (...) task and a control free-viewing task. The precise visual task required the 16 young participants to find a target in densely furnished images. The free-viewing task consisted of looking at similar images without searching anything. As expected, the participants exhibited significantly lower body displacements and a significantly higher cognitive workload in the precise visual task than in the free-viewing task. Most important, our exploration showed functional synergies between visual and postural processes in the searching task, that is, significant negative relationships showing lower head and neck displacements to reach more expended zones of fixation. These functional synergies seemed to involve a greater attentional demand because they were not significant anymore when the cognitive workload was controlled. In the free-viewing task, only significant positive relationships were found and they did not involve any change in cognitive workload. An alternative cognitive model and its potential subtended neuroscientific circuit are proposed to explain the supposedly cognitively grounded functional nature of vision–posture synergies in precise visual tasks. (shrink)

Light increment thresholds were measured on either side of one of the illusory contours of a white-on-black Kanizsa square and on the illusory contour itself. The data show that thresholds are elevated when measured on either side of the illusory border. These elevations diminish with increasing distance of the target spot from the white elements which induce the illusory figure. The most striking result, however, is that threshold elevations are considerably lower or even absent when the target is located on (...) the illusory contour itself. At an equivalent position in a control figure where no illusory contour is visible, such a threshold decrease does not occur. The present observations add empirical support to neural theories of illusory form perception. (shrink)

Detection thresholds for a small light spot were measured at various distances from the colinear inucer edges of white inducing elements on a dark background. The data show that thresholds are elevated when the target is located close to one or more inducing element(s). Threshold elevations diminish with increasing distance of the target from colinear edges and decreasing surface size of the inducing elements. gradients show the same tendencies. Tbe present observations add empirical support to the idea that illusory figures (...) are determined by local mechanisms that operate at early stages of perceptual information processing and decision. (shrink)

Jakob Friedrich Fries estime que Kant a fait de funestes concessions au dogmatisme philosophique, dont il avait pourtant mieux que quiconque mis au jour les contradictions. Ainsi n’a-t-il pas distingué de façon suffisamment rigoureuse la connaissance transcendantale (qui est une connaissance de connaissances) de son objet (à savoir la connaissance a priori à laquelle elle se rapporte). Il en a conclu que la connaissance transcendantale était elle aussi a priori et a cherché à fonder les jugements synthétiques a priori sur (...) des connaissances elles-mêmes a priori. Kant a ainsi été victime d’un « préjugé de la preuve » auquel il a donné la forme spécifique d’un « préjugé du transcendantal » : dans la mesure où la « déduction transcendantale » cherche à donner une « preuve transcendantale » de la validité de nos connaissances, la théorie kantienne de la connaissance est donc menacée par un cercle logique. Aussi la déduction transcendantale bien comprise ne peut-elle être, selon Fries, qu’une déduction subjective, psychologique ou anthropologique, ce qui ne signifie pas pour autant que Fries entende réduire la philosophie à la psychologie, contrairement à ce que lui reprocheront les contempteurs de son psychologisme. (shrink)

Selon Fries, il existe d’autres procédures de justification que celle de la preuve et la théorie de la justification doit dépasser le « préjugé de la preuve ». Kant a lui-même été la victime de ce préjugé faute d’avoir distingué entre la connaissance transcendantale et son objet (la connaissance a priori à laquelle elle se rapporte). Fries estime que la critique peut être empirique ou a posteriori sans que cela affecte le moins du monde le statut a priori de son (...) objet. La théorie friesienne de la justification comporte également une théorie originale de l’induction. (shrink)

Par sa défense de l’esprit critique et de la tolérance, son refus de l’individualisme, sa conviction que la connaissance rationnelle peut contribuer à l’amélioration de la vie privée et sociale des individus et œuvrer au développement des possibilités de chacun, Carnap s’inscrit dans la tradition des Lumières. Loin de se préoccuper exclusivement de problèmes logiques ou épistémologiques, il tient la question philosophique des valeurs pour la plus importante de toutes et reconnaît la part essentielle de l’affectivité dans la vie humaine, (...) laquelle ne saurait être satisfaite par la seule pensée conceptuelle, comme en témoigne l’expression du « sentiment de la vie » par le poète ou le musicien. (shrink)

Jakob Friedrich Fries estime que Kant a fait de funestes concessions au dogmatisme philosophique, dont il avait pourtant mieux que quiconque mis au jour les contradictions. Ainsi n’a-t-il pas distingué de façon suffisamment rigoureuse la connaissance transcendantale de son objet. Il en a conclu que la connaissance transcendantale était elle aussi a priori et a cherché à fonder les jugements synthétiques a priori sur des connaissances elles-mêmes a priori. Kant a ainsi été victime d’un « préjugé de la preuve » (...) auquel il a donné la forme spécifique d’un « préjugé du transcendantal » : dans la mesure où la « déduction transcendantale » cherche à donner une « preuve transcendantale » de la validité de nos connaissances, la théorie kantienne de la connaissance est donc menacée par un cercle logique. Aussi la déduction transcendantale bien comprise ne peut-elle être, selon Fries, qu’une déduction subjective, psychologique ou anthropologique, ce qui ne signifie pas pour autant que Fries entende réduire la philosophie à la psychologie, contrairement à ce que lui reprocheront les contempteurs de son psychologisme. (shrink)

Selon Fries, si la philosophie post-kantienne annule les principaux résultats de la révolution critique, une telle erreur d’interprétation a été rendue possible par certaines ambiguités de la théorie kantienne : Kant n’a pas su rigoureusement distinguer la connaissance transcendantale de son objet, à savoir la connaissance a priori ; ce qui l’a ainsi conduit à la tenir elle-même pour une connaissance a priori et à manquer ainsi son caractère psycho-empirique. Cette lecture critique de Kant, qui constituera le fil conducteur de (...) ses œuvres ultérieures, est déjà présente dans la première publication de Fries, « Sur le rapport de la psychologie empirique à la métaphysique » (1798) que nous traduisons ici en français. (shrink)

Professeur à Iéna, berceau historique de l'idéalisme allemand, Fries (1773-1843) y incarne une autre postérité du kantisme. Il tient la voie dans laquelle la philosophie s'est engagée après Kant pour un néodogmatisme et entreprend une critique psychologique - ou anthropologique - de la raison.

Les Questions d’éthique de Schlick peuvent être considérées comme une tentative pour réinterpréter l’éthique dans le contexte du positivisme logique. Si nous ne connaissons la signification d’une proposition que pour autant que nous sommes capables de dire dans quelles circonstances elle serait vraie ou fausse, nos énoncés moraux semblent devoir être dénués de sens. Mais c’est un fait d’expérience que les hommes évaluent et agissent en fonction de ces évaluations. Pour autant qu’ils peuvent être objets de recherche, nos valeurs et (...) nos jugements de valeur ne sont donc rien d’autre que des faits. Et l’éthique factuelle de Schlick se propose ainsi d’expliquer les normes à partir des lois du comportement humain.Schlick’s Problems of Ethics can be seen as an attempt to accommodate ethics within the framework of logical positivism. If we know the meaning of a proposition whenever we are able to indicate the circumstances which would make it true or false, our moral sentences are meaningless. But it is a fact of experience that human beings make valuations and act upon them. In so far as they can be investigated, values and value judgements are therefore nothing but facts. Thus, Schlick’s factual ethics sets out to explain norms according to the laws of the human behaviour. (shrink)

Name der Zeitschrift: Klio Jahrgang: 98 Heft: 1 Seiten: 295-299.

The Oxford University Studies in the Enlightenment series, previously known as SVEC (Studies on Voltaire and the Eighteenth Century), has published over 500 peer-reviewed scholarly volumes since 1955 as part of the Voltaire Foundation at the University of Oxford. International in focus, Oxford University Studies in the Enlightenment volumes cover wide-ranging aspects of the eighteenth century and the Enlightenment, from gender studies to political theory, and from economics to visual arts and music, and are published in English or French.

Die Wissenschaftsphilosophie des frühen 20. Jahrhunderts ist reichhaltiger und differenzierter in ihren Standpunkten als lange vermutet. Die Autoren zeigen das anhand der nur teilweise erforschten Interaktion zwischen den Wissenschaftsphilosophen des deutschen und französischen Sprachraums. Das Buch liefert neue Erkenntnisse zur Rolle der Philosophiekongresse in Prag 1934 und Paris 1937 sowie zur Bedeutung einzelner Akteure wie Marcel Boll, der die Rezeption des Logischen Empirismus in Frankreich beförderte. Die Spuren, die Ernst Mach, aber auch der weniger bekannte deutsche Physiologe und Hirnforscher Ewald (...) Hering in der französischen Wissenschaftsphilosophie hinterliessen, verfolgen die Autoren bis hin zu den Ideen Jean Piagets. Im Mittelpunkt des Buchs stehen Philosophen aus Frankreich, Deutschland und Österreich und ihre Leistung, die Wissenschaften nicht nur erkenntnistheoretisch und logisch durchleuchtet, sondern auch erkannt zu haben, dass ihre theoretische Struktur nur dann vollständig erfasst werden kann, wenn ihre praktische Dimension mit einbezogen wird. Dafür steht Henri Poincaré, der die tragende Rolle der Konventionen für die Theoriebildung in der Mathematik herausstellte. Sichtbar wird der Bezug zur Praxis auch in Moritz Schlicks Überlegungen zu einer auf Empirie basierenden Ethik oder in der Arbeit Otto Neuraths, der eine aus den modernen Wissenschaften gewonnene Konzeption menschlichen Erkennens für das Projekt der gesellschaftlichen Aufklärung fruchtbar machen wollte. (shrink)

A detection task was performed using different pictographic representations of objects in order to test the hypothesis that high-level information (familiarity) may influence detection thresholds. The stimuli were five versions of forms: outline drawings of objects, silhouettes, and three fragmented versions of forms derived from the outlines. The stimuli varied on two parameters: their nameability (easily nameable, hardly nameable, and not nameable) as assessed by a naming task, and their energy content as assessed by a two-dimensional fast-Fourier transform. The greatest (...) amount of energy was observed for silhouettes, and the amount of energy contained in the vertical and horizontal spatial frequency components was equivalent for outlines and the three versions of fragmented forms. Luminance thresholds for the detection of the forms were measured by means of an adaptive method. The results show that thresholds were determined only by the energy content of the stimuli. High-level semantic or name information had no influence on the detectability of the visual signal. The results are discussed in terms of the visibility of spatial frequency components at detection threshold. (shrink)

Cet article présente la Base de Données (BDD) développée dans le cadre du projet ERC Mapping Ancient Polytheisms (MAP), qui vise à étudier les systèmes religieux des mondes grecs et ouest-sémitiques dans la longue durée (ca. 1000 av. – 400 ap. J.-C.) à travers le prisme des « attributs onomastiques divins ». On entend par là les noms, épithètes, formes verbales, et autres appellations que les Anciens attribuaient à leurs dieux. La construction d’un tel outil, qui n’est pas sans précédents (...) mais qui s’efforce de franchir un seuil quantitatif et qualitatif, répond à un double impératif : permettre le traitement exhaustif des myriades de dénominations divines en prenant en compte la diversité de contextes dans lesquels elles apparaissent ; utiliser ces dénominations comme les révélateurs des configurations divines et de l’agentivité humaine. La complexité inhérente aux séquences onomastiques divines nécessite l’élaboration d’une base de données soigneusement structurée, souple et précise à la fois. Ainsi, à la suite d’une mise au point terminologique et historiographique, on présente ici la structure de la BDD MAP, et notamment le dispositif d’analyse des formules qui permet la modélisation des séquences onomastiques divines. (shrink)