The present article seeks to show, with reference to Thomas Aquinas and Richard Swinburne, that classical theism cannot reconcile the idea of divine perfection with the modern idea of a person. It then proposes a solution which consists in applying to the doctrine of God the model of complementarity which Niels Bohr first used in quantum physics in his attempt to explain (among other things) the duality between wave and particle. This model is then applied by juxtaposing the description of (...) God as a perfect being, established through the 'via negativa', and the description of God as a person, esablished through the 'via positiva' as two contradictory, albeit necessary, descriptions. (shrink)

Résumé Le bouddhisme ne semble pas avoir été intéressé, au début, aux questions concernant l’existence et la nature de dieu, les considérant sans importance pour la question de l’affranchissement de la souffrance terrestre qui est au cœur de la sotériologie bouddhiste. Plus tard, la pensée bouddhiste a considéré le théisme incompatible avec la doctrine bouddhiste. Mais, en même temps, le bouddhisme a développé une dimension de dévotion ayant des ressemblances avec la foi théiste. Conscients d’un héritage religieux différent, les (...) penseurs bouddhistes ont cependant accueilli, dans des temps plus rapprochés, le dialogue avec les religions monothéistes, mettant l’accent sur des préoccupations éthiques communes, tout en maintenant le point de vue non théiste du bouddhisme traditionnel. (shrink)

L’article interroge successivement l’éthique intellectuelle centrée sur les vertus et défendue par Roger Pouivet et celle centrée sur les normes rationnelles de la croyance défendue par Pascal Engel. En plus de thèmes propres à chaque éthique, on insistera sur la confrontation métaphysique au naturalisme ainsi que sur le possible caractère tragique de l’éthique intellectuelle. Ces exigences intellectuelles risquent de mener à des formes de mélancolie ou de misanthropie, sauf si l’éthique intellectuelle est solidement associée à une espérance religieuse ou rationnelle (...) qui n’est peut-être pas vraiment compatible avec ces mêmes exigences. (shrink)

Le but de cet article est d’examiner l’articulation entre philosophie et religion chez Fichte, dans les écrits antérieurs à l’accusation d’athéisme (1799). A la lumière de la recherche engagée, il apparaîtra que, contrairement à une thèse largement reçue, la philosophie de la religion a, dès l’époque de Iéna, non seulement de fait mais de droit une position clairement définie dans le dispositif fichtéen. L’entrée même dans la philosophie, qui coïncide avec la découverte de la liberté, est un acte éminemment religieux, (...) et la philosophie est de part en part soutenue par une révélation intérieure d’ordre religieux. Pour des raisons anthropologiques, le théisme fondé sur cette révélation intérieure ne conduit pas au rejet de toute religion révélée, et en particulier du christianisme, lequel demande toutefois à être soumis à une critique de la raison. (shrink)

Le réalisme, en philosophie de la religion comme en théologie, suppose au moins qu’il existe bien un Dieu qui puisse rendre vraies les propositions théistes comme <Dieu existe>, <Dieu est omniscient> ou <Dieu est la personne la plus digne de louange>. À partir de certaines remarques de Wittgenstein, il est possible de contester la pertinence de l’étude de contenus propositionnels associés aux croyances religieuses. L’article vise à critiquer ce refus de l’analyse théorique de ces contenus propositionnels. Il est montré que, (...) loin de décrire les croyances et les pratiques religieuses, Wittgenstein impose une réforme de ces croyances et pratiques à partir d’un fidéisme moral, lui-même dépendant d’un athéisme de principe qui accompagne son intérêt profond pour les questions religieuses. (shrink)

Close attention to levels of organization leads one to doubt the random character of the regulations of the cosmos as a whole. Scientific knowledge seems able, after all, to bring into focus the enigma of the individual histories that have shaped the world. Religious consciousness of a personal destiny should be analogically linked to the destiny of the universe in which it is rooted.

The title of this article is ambiguous in the sense that it may direct the attention to either theism as a system of beliefs of persons who are referring to particular facts that serve as external grounds for the foundation of theist beliefs or to theism as a system of beliefs of persons who are convinced of theism’s truth on grounds that are intrinsic to their belief . Traces of both conceptions of theism can be found in Alvin Plantinga’s thesis (...) of the ‘proper basicality’ of religious belief, for instance in the distinction between evidence of the ‘on the basis of …’- type and evidence of the ‘inclination’- type. However, these two types of evidence do only lead to doxastic experience. In order to be warranted with respect to a particular knowledge claim, beliefs must be produced by noetic capacities that function properly, i.e. according to their design plan and in contexts that are appropriate to these capacities. This externalist epistemology exerts its greatest power in the criticism of the ‘evidentialist objection to belief in God’. However, it raises a number of objections with respect to its positive account of theism. When every community of thinkers creates its own relevant set of examples in order to establish criteria of proper basicality, does this not lead to skepticism? And, can doxastic experience not be honoured as a proper response to being called by divine discourse and, correspondingly, be seen as the relational foundation of theist belief? (shrink)

Résumé Le réalisme, en philosophie de la religion comme en théologie, suppose au moins qu’il existe bien un Dieu qui puisse rendre vraies les propositions théistes comme, ou. À partir de certaines remarques de Wittgenstein, il est possible de contester la pertinence de l’étude de contenus propositionnels associés aux croyances religieuses. L’article vise à critiquer ce refus de l’analyse théorique de ces contenus propositionnels. Il est montré que, loin de décrire les croyances et les pratiques religieuses, Wittgenstein impose une réforme (...) de ces croyances et pratiques à partir d’un fidéisme moral, lui-même dépendant d’un athéisme de principe qui accompagne son intérêt profond pour les questions religieuses. (shrink)

Both the so-called high priests of atheism and the proponents of Intelligent Design argue that the Darwinian theory of evolution is more problematic for theism than any other scientific theory. Against the grain of most contemporary philosophers and theologians, I contend that their arguments are largely correct. Moreover, neo-Darwinism is especially threatening the soft theism or deism, defended by Darwin and several of the most prominent Darwinian theorists . For the proponents of ID, this implies that a more theistic science (...) is needed, whereas Dennett and Dawkins hold that the triumph of Darwinism as a science goes hand in hand with the death of theism. However, I contend that a reconciliation of today’s evolutionary theory with theism is possible. In order to substantiate this claim, I sketch out different intellectually legitimate ways to immunize theism against the many ‘Darwinian dangers’. (shrink)

Si l'on s'en tient à la distinction qu'établit l'Introduction de L'histoire naturelle de la religion entre la question du fondement de la religion dans la raison et celle de son origine dans la nature humaine, on sera tenté d'attribuer à chacun des deux principaux textes de Hume sur la religion - L'histoire naturelle de la religion et les Dialogues sur la religion naturelle -un objet propre, déterminant un type de discours philosophique particulier. L'histoire naturelle développerait un discours causal, principalement généalogique, (...) sur les religions positives, toutes populaires en leur fond, tandis que les Dialogues auraient à charge de mener l'examen critique des prétentions philosophiques de la religion naturelle. Il y aurait d'un côté la religion du peuple, ou de l'humanité encore inculte, et de l'autre la religion des savants, ou de l'humanité civilisée. Mais les choses ne sont pas si simples. Car d'une part, en montrant que le polythéisme, religion primitive de l'humanité inculte, conduit naturellement au théisme, L'histoire naturelle montre par là même que le théisme, dans lequel il faut comprendre la religion naturelle elle-même, a ses origines dans la superstition populaire. D'autre part, les trois dernières parties des Dialogues, consacrées aux attributs moraux de la divinité (parties X et XI) et à l'utilité ou la nécessité de la religion pour la morale et la société (partie XII), mettent en évidence les prétentions pratiques, et non simplement spéculatives, de la religion naturelle. Autrement dit, la superstition populaire a un devenir philosophique ou spéculatif, dans le théisme, et inversement la religion naturelle rejoint les religions positives dans leur prétention à régir la conduite humaine. C'est pourquoi, loin d'être totalement distincts et indépendants, le discours de L'histoire naturelle et celui des Dialogues se croisent et sont dans un rapport d'étroite intertextualité. Si une lecture interne de L'histoire naturelle suffit pour comprendre que la religion naturelle est bien, au même titre que les autres sortes de religion, l'objet de cette dissertation, ainsi comprise, L'histoire naturelle porte néanmoins un éclairage sur les Dialogues, en ce qu'elle permet de montrer que le ressort des arguments de Cléanthe et de Déméa n'est autre que la superstition. (shrink)

‘Het theïsme verheerlijkt de glorie van God. Het humanisme verheerlijkt de waardigheid van de mens: de generieke mens, die staat voor mannen en vrouwen. De beweging van theïsme naar humanisme heeft zijn gevaren. Eén daarvan is dat de vergoddelijking van de mens in de plaats komt van de verering van God. Een ander gevaar is dat de mens als offerlam, als slachtoffer wordt beschouwd. Het eerste schept een cultuur van overheersing, het tweede een cultuur van slachtofferschap. Beide zijn slechte culturen. (...) Niettemin is het humanisme zijn gevaren waard.’. (shrink)

Most theisms and atheisms share an assumption about what divine action would look like; if God is real and acts in the world, then God acts through intervention, invading the mechanistic world as an alien agent. Whitehead's Religious Thought takes dead aim at this contention, arguing that such conceptions of divine intervention emerge from and reinforce a problematic dualism that permeates western theological discourse. Throughout his text Daniel A. Dombrowski links dualistic conceptions of human experience with metaphysical dualism, but also (...) argues that materialistic or mechanistic conceptions of the universe all presume the same basic constituents: machines and ghosts. Materialism rids the world of ghosts and... (shrink)

Le théisme est la position métaphysique au cœur des religions monothéistes : il est l’affirmation qu’il existe un Dieu omniscient, omnipotent, parfaitement bon et créateur. Penser l’objet de ces croyances, à savoir Dieu, suppose donc une étude des catégories métaphysiques nécessaires à l’explicitation du théisme. Loin de tout rationalisme étroit et de toute exaltation mystique, le présent ouvrage mobilise les outils de la philosophie contemporaine afin de mettre au jour les choix théoriques qui sont requis pour concevoir un (...) Dieu compris comme l’être ayant toutes les perfections. Les questions du réalisme, de la vérité, du premier principe, du possible et du nécessaire sont étudiées aussi bien à partir du contenu des croyances religieuses que de la métaphysique analytique contemporaine, en réponse aux critiques de Kant et de Heidegger. Car avant même de s’interroger sur l’existence ou sur l’inexistence d’un tel Dieu, ou encore de discuter de la rationalité ou de l’irrationalité des croyances religieuses, ce sont les outils conceptuels pour penser un Dieu qu’il nous faut examiner philosophiquement. (shrink)

Le théisme est la position métaphysique au cœur des religions monothéistes : il est l’affirmation qu’il existe un Dieu omniscient, omnipotent, parfaitement bon et créateur. Penser l’objet de ces croyances, à savoir Dieu, suppose donc une étude des catégories métaphysiques nécessaires à l’explicitation du théisme. Loin de tout rationalisme étroit et de toute exaltation mystique, le présent ouvrage mobilise les outils de la philosophie contemporaine afin de mettre au jour les choix théoriques qui sont requis pour concevoir un (...) Dieu compris comme l’être ayant toutes les perfections. Les questions du réalisme, de la vérité, du premier principe, du possible et du nécessaire sont étudiées aussi bien à partir du contenu des croyances religieuses que de la métaphysique analytique contemporaine, en réponse aux critiques de Kant et de Heidegger. Car avant même de s’interroger sur l’existence ou sur l’inexistence d’un tel Dieu, ou encore de discuter de la rationalité ou de l’irrationalité des croyances religieuses, ce sont les outils conceptuels pour penser un Dieu qu’il nous faut examiner philosophiquement. (shrink)

This Element has two aims. The first is to discuss arguments philosophers have made about the difference God's existence might make to questions of general interest in metaethics. The second is to argue that it is a mistake to think we can get very far in answering these questions by assuming a thin conception of God, and to suggest that exploring the implications of thick theisms for metaethics would be more fruitful.

Dans les Dialogues sur la religion naturelle de Hume, ce sont en réalité deux formes de l’argument du dessein que le sceptique Philon affronte successivement. D’une part, l’argument du dessein entendu comme un raisonnement causal de nature analogique. D’autre part, la « croyance naturelle » de l’homme en un dessein, liée à cet évident ajustement des causes finales que mettait notamment en avant le Newtonien Colin Maclaurin. Après une réfutation implacable de l’argument expérimental du dessein, Philon finit par admettre l’efficace (...) de la religion naturelle sur certains esprits : par cette restriction, Hume montre que l’évidence du dessein n’a rien d’une croyance instinctive. (shrink)

The goal of this paper is to defend open theism vis-à-vis its main competitors within the family of broadly classical theisms, namely, theological determinism and the various forms of non-open free-will theism, such as Molinism and Ockhamism. After isolating two core theses over which open theists and their opponents differ, I argue for the open theist position on both points. Specifically, I argue against theological determinists that there are future contingents. And I argue against non-open free-will theists that future contingency (...) is incompatible with the future’s being epistemically settled for God. This paper is a follow-up to the author’s Rhoda (Religious Studies, 2008) which was delivered during the APA Pacific 2007 Mini-Conference on Models of God. (shrink)

Met en scène le débat entre le théisme expérimental, le dogmatisme et le scepticisme, au sujet de la religion naturelle confrontée aux limites de la raison.

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Reviewed by:William James, A Pluralistic Universe. A New Philosophical ReadingRichard A. S. Hall William James, A Pluralistic Universe. A New Philosophical Reading. Ed. H. G. Callaway. Newcastle, U.K.: Cambridge Scholars Publishing, 2008.In 1907 William James was invited to give the Hibbert Lectures at Manchester College, Oxford. Initially he was reluctant to do so since he feared undertaking them would divert him from developing rigorously and systematically some metaphysical ideas (...) of his own that had preoccupied him for some time. [End Page 130]In the end, however, he relented and in the spring of 1908 gave the lectures which were subsequently published as A Pluralistic Universe.As it happened, though, in the course of these lectures James presented some of those metaphysical ideas, though in a popular and informal style appropriate to lecturing. Later on he did get down to working out a systematic metaphysics in proper academic style, but the project was cut short by his untimely death in 1910. The incomplete Some Problems of Philosophy,posthumously published in 1911, recapitulates some major themes of A Pluralistic Universe.When James addressed his Oxford audience, the time was ripe for the advancement of his own brand of metaphysical pluralism and radical empiricism in opposition to the still-regnant forms of monistic idealism as represented by Bradley, Green, and Royce. The hegemony in the philosophical world long enjoyed by idealism was beginning to break up—something noted by James in his first lecture—due in no small part to the very ideas aired in his lectures and the then newly emerging schools of pragmatism and realism. The period between 1914 and 1918 not only rings the death knell of European imperialism but also, significantly, marks the watershed between nineteenth-and twentieth-century philosophy.The argument of A Pluralistic Universerevolves around the Parmenidean conundrum of the one-and-the-many. It is the solution to this problem that was the main bone of contention between James and absolute idealists like F. H. Bradley, T. H. Green, and Josiah Royce. For them, the world in reality is but one thing, though appearing illusorily as many, with a pervasive unity throughout—it is a "block-universe," to use James's expression for it; for James, by contrast, the world is irreducibly many things whose unities are partial and shifting. The gravamen of James's objections to absolute idealism was its monism, though he objected no less strenuously to other ideas associated with it: its doctrine of internal relations; its determinism; and, in particular, its deprecation of experience in favor of concepts (what James condemns as "vicious intellectualism"). James proposed, against this monolithic idealism, the alternative hypothesis of metaphysical pluralism. Here he affirmed the reality of external relations (particularly conjunctions) among things and the continuities within experience, thereby making his empiricism "radical." He approached experience phenomenologically, finding it, not concepts, to be constitutive of reality, the value of concepts being more practical than theoretical. He conceived of the universe as being open-ended, where human agency can make a difference for the better.A subtext of A Pluralistic Universeis James's advocacy of something like [End Page 131]traditional theism in contradistinction to the pantheism of absolute idealism. He rightly notes that the Absolute is not the God of Christianity. He believes that his pluralistic ontology allows for, and the religious experiences of people abundantly attest to, the existence of a personal God, albeit a finite one, with whom communion and commerce is possible. At a deeper, psychological level, though, A Pluralistic Universeis an expression of James's own desire to feel "at home" in the universe, a desire, I should add, that he shares with many protagonists of classic American fiction, and which is perhaps intensified by the experience of inhabiting and accommodating one's self to the relatively unfamiliar New World. He complains about the "foreignness" of the Absolute in objective idealism and of that sovereign God, in traditional theisms, subsisting beyond all human influence or effects.Howard Callaway's recent edition of James's Hibbert Lectures joins the Harvard edition of them, with a foreword by Richard J. Bernstein, as an indispensable volume of James's... (shrink)

This paper examines the coherence of naturalistic personal pantheism in an attempt to reconcile pantheism, naturalism, and a personal concept of God. NPP proposes that i) God is identical with the universe, ii) the universe is entirely natural, and iii) God is personal. Several critics of accounts of a God such as this have voiced concerns about a natural — as opposed to a supernatural — God, since a natural God cannot be worship-worthy. In response, I propose a controversial premise (...) — physical primacy — to justify the worship-worthiness of a natural God. Physical primacy maintains that physical existence is a great-making property, therefore a God that exists naturally is greater than a God that exists supernaturally. I maintain that NPP is an attractive alternative to other theisms because it bypasses the pairing problem, presents a worship-worthy concept of God, and boasts ontological simplicity. (shrink)

This book contains some rare combinations: first, an author who is as concerned with conceptual clarification as he is with the absolute truthfulness of the biblical text; second, an argument that avoids the common "either-ors" and contends for the importance of both divine sovereignty and divine solicitude in equal measure; third, an approach that espouses divine determinism and divine temporality. No One Like Him takes on the most intractable intellectual challenges of contemporary evangelical theology. Kevin Vanhoozer , Research Professor of (...) Systematic Theology, Trinity Evangelical Divinity School John Feinberg judicially reconstructs aspects of the classical view of God in a way that proves more faithful than process and openness of God theisms. Arguably, this is the best study of theology proper in print. Bruce Demarest , Professor of Theology and Spiritual Formation, Denver Seminary Feinberg reads theology with a philosopher's eye and writes it with a philosopher's sensitivity to illogic and incoherence. J. I. Packer , Professor of Theology, Regent College A magisterial work, one that truly deserves to be called a magnum opus....It reveals its author as...perhaps the only modern scholar whose work, like that of Carl. F. H. Henry, can compare in size, detail, comprehensiveness, and intellectual acuity with the accomplishments of the late Karl Barth.... It is not risky to predict that Feinberg's No One Like Him will come to be a milestone in evangelical theology. Harold O. J. Brown , Professor of Philosophy and Theology, Reformed Theological Seminary. (shrink)

Au renouveau indéniable de la théologie de la création, ne semble pas correspondre, dans l’expérience d’un bon nombre de chrétiens de notre temps, un intérêt égal pour l’affirmation de la création du monde ou de Dieu créateur. Comment expliquer cette disparité ? La croyance à la création revêt deux formes, l’une faible, celle du théisme, l’autre forte, celle de la foi scripturaire liée à l’Alliance, et il semble que la seconde cherche à assumer la première comme une voie sapientielle (...) de portée universelle ; mais la foi de nombreux chrétiens ne paraît même pas impliquer cette croyance faible. Cet oubli appauvrit sans doute leur foi, mais peut s’expliquer : la sécularisation a produit un effacement de la notion de création, qui a perdu son évidence culturelle, la question de l’origine est laissée à la science, le croyant trouve Dieu dans la proximité du présent et ne le cherche plus dans l’espace originaire, et des attitudes croyantes, autrefois liées à cette notion, s’expriment aujourd’hui autrement sans altération de la foi. La théologie aurait avantage à analyser le lien de la création à la culture, et à expliciter le rôle qu’y joue l’Esprit Saint dans une perspective mystique d’anéantissement ou de « décréation ».Despite an undeniable renewal of creation theology, a good number of contemporaneous Christians do not seem to have the same interest in affirming the world’s creation or a God creator. How can this disparity be explained ? Belief in creation takes on two forms : a weak one of theism and a strong one of scriptural faith tied to the Covenant. It seems that the second tries to assume the first as a sapiential way with universal import. The faith of numerous Christians, however, does not seem to even imply this weak belief. Without doubt, this omission impoverishes their faith but can be explained : secularization wiped out the idea of creation when it lost its cultural importance. The question of origins is left to science, ; the believer finds God in the proximity of the present and no longer looks for the original space. It is also true that believing attitudes, which were tied to this notion in the past, express themselves today in another way, without changing the faith. Theology would be better off if it analysed the connection of creation to culture and make explicit the role that the Holy Spirit plays in the mystical perspective of annihilation or of “de-creation”. (shrink)

Dans cet article de 1869, il s’agit pour le jeune Brentano (1838-1917) de convaincre ses lecteurs de la viabilité de la philosophie positive et de montrer qu’elle ne représente pas une menace pour le théisme. C’est ce qui explique, en partie du moins, l’attitude conciliante que Brentano adopte à l’endroit du positivisme de Comte même là où ce dernier défendait des positions sensiblement différentes des siennes sur la religion. Brentano réinterprète le rejet de la problématique des causes en montrant (...) que c’est plutôt le « pourquoi » de la causalité qui échappe à la science. Il montre que le mot phénomène n’a pas le même sens chez Kant et chez Comte. Il commente la loi des trois états, dont il critique le caractère linéaire. Enfin, il envisage pour la psychologie une place que Comte lui refuse. (shrink)

Panentheism is a theism with great potential. Whereas pantheism takes God to be equivalent to the world, panentheism entertains as much while still asserting God’s transcendence of the mere world. There is much beauty in this idea that God is both “in the world” and “above” it. But there is also much subtlety and confusion. Panentheism is notoriously tricky to demarcate from the other theisms, and there is plenty of nuance left to be explored. The core problem of panentheism is (...) this—what exactly does it mean for the world to “include God” and for God to “contain the world?” Numerous answers have been given, but it seems there is still something left to be desired. In this paper, we endeavor to give panentheism a firm and rigorous footing. Utilizing basic category theory, we provide a precise answer to the daunting problem of “world inclusion.” In the process, we also offer a new variety of metaphysical grounding, “morphic grounding.”. (shrink)

This short essay was written in the context of a theological symposium on revelation. In focusing on the Indian religious traditions I have tried to avoid the persisting nineteenth century categories of theisms and revelations, and instead have discussed multi-optional and multilayered positions as contrasted with the ages-old preoccupation with singular, unique meanings. In today’s shifting attitudes towards overarching meanings it appears that both the adherents of monoscriptural systems and of the endless variety of options tend to express inadequacy in (...) the long run. (shrink)

Y-a-t-il une inconsistance entre la thèse d’un Dieu chrétien et l’existence du mal ? Notre argumentation se basera sur l´excellente thèse développée par Alvin Plantinga, qui soutient, contre John L. Mackie, la consistance du théisme face au problème du mal. Cependant, nous refuserons de suivre la métaphysique modale adoptée par Alvin Plantinga et proposerons une position actualiste, et plus précisément l’essentialisme sérieux prôné par E. J. Lowe. Nous montrerons qu’il est alors possible de suivre l’argumentation logique de Plantinga tout (...) en soutenant un essentialisme sérieux. (shrink)

Considérons deux mondes épistémiquement possibles qui sont aussi similaires que possible, sauf que l’athéisme est vrai dans un monde et que le théisme est vrai dans l’autre monde. Quel monde est-il rationnel de préférer? J’examine la défense la plus forte de l’affirmation quelque peu contre-intuitive selon laquelle il est rationnel de préférer le monde athée. Je discute également de la conclusion opposée, à savoir qu’il est rationnel de préférer le monde théiste. Étonnamment, ma conclusion est qu’il est difficile de (...) dire s’il faut préférer le théisme ou l’athéisme en général. (shrink)

This article presents the rationale of a new approach to the debate between sociobiology and religion. In it, I outline a sociobiology that may generate alternative and competing hypotheses about the existence of gods as beings (theisms) and the nature of their participation in the universe. I examine the central theoretical issues of this sociobiology and discuss the strengths and weaknesses of a sociobiological approach to theological issues, including problems pertinent to nontheistic theologies. A concluding case is made for an (...) enriched and revitalized agenda in the dialogue between sociobiology and religion. While consistent with current research on gene‐culture coevolution, the article's treatment expands on earlier work to begin incorporating theoretical terms that carry a more direct theological impact. (shrink)

Taking seriously Richard Swinburne’s distinction between “bare” natural theology and “ramified” natural theology, this article contends that the moral argument for God’s existence helps to flesh out distinctively moral aspects of God’s character, reflective of and resonant with a specifically Anselmian concept of God. This article argues that the project of ramified natural theology not only helps distinguish the Christian conception from other theisms, it also helps to clarify important distinctions made among Christians concerning their understanding of God, resulting in (...) an argumentative strategy we call “doubly ramified natural theology.”. (shrink)

Chez Paul Tillich, le concept de Dieu s’oppose au modèle « interventionniste » du théisme traditionnel en Occident. Cet article se propose de déterminer si, et en quel sens, d’après Tillich, on peut dire que Dieu agit pour influencer le cours des événements historiques. On soutient que son concept de « pouvoir Spirituel » fournit une réponse à cette question. Pour clarifier cette thèse, on explore les concepts d’esprit, de pouvoir, de sens, de vocation, de kairos et de renoncement (...) au pouvoir. Selon Tillich, la vocation de groupes sociaux déterminés est animée d’un pouvoir divin conférant tout ensemble un don et une tâche. Pour les chrétiens, la vocation de Jésus le Christ, qui consiste à proclamer la venue du Royaume de Dieu comme le sens ultime de l’histoire, constitue le critère permettant de juger les vocations concrètes. Dieu agit en offrant un sens, qui doit être choisi et réalisé. (shrink)

Dit boekt brengt negen opstellen samen van Gentse filosofen en godsdienstwetenschappers. Etienne Vermeersch, Freddy Mortier, Johan Braeckman met Stefaan Blancke, Rik Pinxten, Patrick Loobuyck, Balagangadhara Rao met Sarah Claerhout, Benjamin Biebuyck, Nel Grillaert, en Danny Praet leveren, elk vanuit hun eigen interesses en expertises, kritische bijdragen over de complexe relatie tussen christendom en filosofie: wijsgerige kritiek op het christendom en christelijk gebruik van de filosofie. Vanuit het ruimere perspectief van de interactie tussen wijsbegeerte, wereldbeeld en wetenschappen bestrijken de elf auteurs (...) de volledige periode van het vroege christendom tot het hedendaagse fundamentalisme. Het boek bevat zowel historische als theoretische benaderingen. Drie bijdragen hebben het werk en de impact van Nietzsche tot thema, drie bespreken verschillende aspecten van het fundamentalisme. Thema’s zoals het geloof in een hiernamaals, de relatie tussen christenen en niet-christenen, de impact van het christendom op het westerse wereldbeeld en de benadering van andere culturen, en de radicale kritiek van filosofen op het theïsme en de christelijke moraal maken van deze bundel een uitzonderlijk rijke collectie die lezers met diverse interesses zal aanspreken. (shrink)

Cet article essaie de reconstruire les raisons complexes des changements successifs dans la relation entre le métaphysique de Leibniz dans ses écrits de jeunesse et son intérêt personnel dans l'apologétique et la réunion des Eglises. Je soutiens que, tandis que l'effort primitif de Leibniz pour lier l'intelligibilité de la Philosophie Mécanique au théisme le porta à mettre l'accent sur Dieu comme Moteur Premier, son désir croissant de défendre l'intelligibilité de la Transubstantiation inspira le développement d'analyses métaphysiques plus poussées sur (...) les sources de la substantiate et sur les modes de l'union divine avec le monde. Cependant, l'éveil de préoccupations mathématiques, physiques et théologiques plus amples lors du séjour de Leibniz à Paris crea une tension croissante entre la direaion prise par sa métaphysique et son désir de défendre la Transubstantiation. J'explore les raisons de cette tension et les relie au développement du principe d'équipollence et à la place de plus en plus centrale occupée dans la pensée leibnizienne par l'intelligibilité et l'autonomie de la nature. (shrink)

This paper examines the debate that has arisen in connection with J. L. Schellenberg's work on divine hiddenness. It singles out as especially deserving of attention Paul Moser's proposal that the debate distinguish more clearly between classical theism and Hebraic theisms. This worthwhile proposal, I argue, will be unlikely to exert its full potential influence upon the debate unless certain features of Christian incarnation belief are recognized and addressed in connection with it.

Le chef-d’oeuvre de Tillich, Le courage d’être, propose une théologie de l’affirmation de soi en Dieu en remettant en question les symboles traditionnels du théisme. Mais la foi qu’il propose, qualifiée d’« absolue », est dépourvue de symboles concrets pour ce courage d’être. Or, dans un autre texte, Tillich souligne l’inconvénient de la théologie critique qui démythologise les symboles chrétiens et il met en avant l’intérêt de la psychologie analytique (Jung) pour la théologie. Nous montrons dans cet article qu’une (...) reprise différenciée de l’archétype du Soi jungien permet de le rapprocher du « Dieu au-delà de Dieu » de la foi absolue. Sur cette base nous proposons un prolongement concret de cette foi avec l’interprétation jungienne des symboles présents dans nos rêves. (shrink)

Dans cet article, je réponds aux critiques formulées par Frank Jankunis à l'endroit de mes arguments concernant la force probante fournie au théisme par les événements perçus avantageusement comme des miracles.

The object here is to develop a moral argument against theism. By “theism” is meant the worship of a omnipotent, all righteous God. An attitude of worship, it may be assumed, would not be an attitude of worship if it did not preclude all doubt as to the worthiness of the object of worship. At any rate, it is only this attitude whose castigation as immoral is meant to be argued for here.There are, of course, as many theisms as there (...) are theistic religions, sects, cults, denominations et cetera. let M be the moral code of one such theism. It is immaterial here whether the moral code M is or is not dogmatically spelled out in the theistic religion in question. The present argument will follow equally well if the believers claim nothing more than an imperfect, incomplete, and uncertain knowledge of M. (shrink)

Dans cette contribution, j'examinerai l'argument qui renvoie dos à dos le théisme et l'athéisme et qui structure la présentation de l'alternative que constitue le Dieu à venir. N'étant ni adhérant, ni sympathisant du réalisme spéculatif, je ne proposerai pourtant pas de critique externe de la philosophie de la religion proposée par Meillassoux. De manière heuristique, je vais tenir pour acquis Après la finitude et je montrerai ce qui me semble être les faiblesses de l'argument, critiques rendant finalement peu crédible (...) l'affirmation que peut encore venir un Dieu qui ne serait ni le Dieu métaphysique, ni le Dieu du sentiment religieux. Pour cela, je vais reprendre le dilemme spectral (Meillassoux) et discuter la cohérence du concept de Dieu à venir ainsi que sa pertinence pour résoudre le dilemme. Il apparaitra alors que si l'on admet la contingence absolue, on ne peut croire raisonnablement en un Dieu, même à venir. D'où le désespoir absolu. (shrink)