Since 1537 Marco Antonio Zimara’s Tabula cum dilucidationibus in dictis Aristotelis et Averrois has been one of the most efficient and largely used instruments for a swift and at the same time precise access to the philosophical topics discussed in Aristotle’s works and in Averroes’ commentaries as well. In this paper the long and laborious gestation of Zimara’s Tabula is taken into account, starting with the notes in a 1507 edition of Aristotle’s works.

English summary: The fifth book of Aristotles Metaphysics is presented here in a new French translation with analysis of the books structure and considerable commentary and overview of the significance and often difficult meaning of this essential text. French description: On s'est beaucoup interroge sur le cinquieme livre de la Metaphysique, qui se presente sous la forme de trente notices consacrees a l'etude des differentes significations ou usages de certains termes, dont les raisons du choix n'apparaissent pas d'emblee. Le present (...) travail met en evidence la maniere dont le livre s'integre a l'enquete proprement metaphysique d'Aristote, par l'analyse de ces termes de toute premiere importance philosophique, trop generaux pour etre etudies par une science particuliere, mais indispensables a la connaissance de n'importe quel domaine de l'etre. Une traduction inedite, qui degage la structure du texte, un commentaire approfondi et une synthese originale des significations distinguees permettent une approche nouvelle de ce document celebre. Les auteurs esperent ainsi a la fois faciliter la lecture et la comprehension du texte, et fournir en outre aux specialistes de nombreuses suggestions d'interpretation de passages controverses ou obscurs. (shrink)

This is a reproduction of a book published before 1923. This book may have occasional imperfections such as missing or blurred pages, poor pictures, errant marks, etc. that were either part of the original artifact, or were introduced by the scanning process. We believe this work is culturally important, and despite the imperfections, have elected to bring it back into print as part of our continuing commitment to the preservation of printed works worldwide. We appreciate your understanding of the imperfections (...) in the preservation process, and hope you enjoy this valuable book. (shrink)

Translators of Aristotle’s and Averroës’ metaphysical works into 14th C Hebrew often associated important philosophical concepts with Hebrew terms that were also used to signify central Jewish and Biblical religious concepts. Here I examine how two such terms, “mofet” and “devequt”, were used to refer to extraordinary, divine wonders and to clinging (in particular to God) respectively in the religious texts, but to Aristotelian demonstration and continuity (especially noetic continuity) respectively in the translations of Averroës’ Long Commentary on Aristotle’s Metaphysics. (...) This kind of convergence of metaphysical and religious terms makes possible, indeed encourages, a re-interpretation of the religious concepts along Aristotelian lines. Biblical expressions of God’s wonders are thus to be interpreted to refer to Aristotelian demonstration and the mystical desire to cling to God is to refer to unifi cation with the Active Intellect.Translatores, qui Aristotelis et Averrois opera metaphysica in linguam Hebraicam saeculi 14. transferebant, notabilibus conceptibus philosophicis saepe nomina Hebraica assignaverut, quibus et principales notiones religiosae Judaicae ac Biblicae solebant exprimi. In hac dissertatione investigatur, quomodo duo talium nominum, scil. “mofet” et “devequt”, quae in textibus religiosis “extra ordinaria miracula divina” et “adhaerentiam” (praecipue ad Deum) proprie significant, in translationibus Averrois Commentarii Magni in Aristotelis Metaphysicam ad demonstrationem Aristotelicam et continuationem (praecipue noeticam) significandas transumebantur. Huiusmodi nominum metaphysicorum cum religiosis coniunctio conceptus religiosos iuxta sensum Aristotelicum denuo explicari permittit, imo suadet. Hinc dicta Biblica quae miracula Dei olim significaverunt ad demonstrationes Aristotelicas relata sunt; item desiderium mysticum adhaerendi ad Deum de unione cum Intellectu Agenti intellectum est. (shrink)

t. 1. Texto inédito de los doce primeros capítulos. Facsímil de la segunda versión suareciana (Lyon 1621).

Seit dem 2. nachchristlichen Jahrhundert werden die Schriften von Aristoteles kommentiert. Diese Ausgabe enthält griechische Kommentare zu seinem Werk vom 3. bis 8. Jahrhundert n. Chr., u. a. von Alexander von Aphrodiensias, Themistios, Joh. Philoponus, Simplicius in griechischer Sprache.

J?aborderai ici le problème de la passivité de l?esprit dans le cadre d?une analyse de la perception sensible 1 . La question qui m?occupera sera la sui­vante : quel est le rôle des matériaux sensoriels ou des phénomènes sensibles dans la perception ? Plus exactement : quel sens faut-il donner ? s?il faut en donner un ? à la notion de « champs sensoriels » ( Sinnesfelder ) dans l?ana­lyse intentionnelle de la perception ? Je commencerai par rappeler que l?ap­proche (...) intentionnelle, telle qu?elle est développée par Edmund Husserl ? mais aussi, notamment, par August Messer ?, implique une critique très vive du sensualisme, aussi bien dans sa version atomiste que dans sa version gestaltiste. J?examinerai ensuite une certaine difficulté de la conception intentionaliste exposée dans les Ideen I (1913). Cette difficulté a été mise en évidence, dans le champ de la psychologie expérimentale d?inspiration wundtienne, par Edward Titchener ( Systematic Psychology , 1929) et surtout, dans l?école brentanienne, par Carl Stumpf ( Er­kenntnislehre , 1939). Elle concerne le rôle des données sensibles ou de la « hylè sensuelle » au sein des prestations intentionnelles du sujet percevant . Le point que fait valoir Stumpf se résume à ceci : si l?étude des états mentaux perceptuels ne doit pas devenir une « phénoménologie sans phénomènes », alors il semble que l?on doive renoncer au concept éthéré. (shrink)

Dans la Politique, Aristote s’attache à distinguer, pour les articuler et les hiérarchiser, la sphère économique et la sphère politique. Tout en reconnaissant l’autonomie propre des activités économiques, il s’attache à exposer les motifs qui légitiment la limitation de celles-ci par le pouvoir politique. En consacrant l’éminence de la politique par rapport à la sphère marchande, Aristote manifeste l’impérieuse nécessité de subordonner la recherche et l’acquisition des biens et des richesses matérielles – légitimes dans leur ordre – aux activités les (...) plus hautes de l’homme qui, seules, sont susceptibles de lui procurer le bonheur véritable. Recherchées pour elles-mêmes, celles-ci sont l’expression d’une sortie par l’homme d’une logique de l’utilité et témoignent d’une forme authentique de liberté dans laquelle se déploient sa vertu et son excellence. C’est in fine uniquement une éducation à la vie de loisir qui fait advenir, dans la communauté, des individus susceptibles d’assumer la destination morale et politique à laquelle la cité est appelée. Classification JEL : B11. (shrink)

In the _Sententia cum questionibus in libros De anima I-II Aristotelis _, attributed to Petrus Hispanus, the recovered Aristotelian understanding of the soul does not completely replace the old Neoplatonic frame. Indeed, the commentary holds the existence of self-knowledge from the very beginning of the existence of the soul, before the acquisition of species. The aim of this paper is to describe _Sententia_’s view on self-knowledge analysing it in the context of its eclectic psychology and epistemology. I will attempt (...) to demonstrate that, although the commentary is set in an explicit Neoplatonic framework, Petrus Hispanus seems to be quite uncomfortable within this framework and becomes increasingly committed to the Aristotelian doctrine and its vision of science. (shrink)

Seit dem 2. nachchristlichen Jahrhundert werden die Schriften von Aristoteles kommentiert. Diese Ausgabe enthält griechische Kommentare zu seinem Werk vom 3. bis 8. Jahrhundert n. Chr., u. a. von Alexander von Aphrodiensias, Themistios, Joh. Philoponus, Simplicius in griechischer Sprache.

Plusieurs aspects de la métaphysique, de la physique, de l'éthique et de la psychologie d’Aristote peuvent s'interpréter comme des affleurements d'un concept non-thématisé, celui d'être-dans-le-monde (l'in-der-welt-sein de heidegger). L’ensemble de la pensée grecque classique, même si elle était fascinée par l'ordre du cosmos, ne s'est guère demande ce que signifiait "être-dans-le-monde". L’expérience de la facticité, qui est un des traits fondamentaux de celle-ci, est ce qui permet à Aristote dans le protreptique, de justifier la vie philosophique ; mais il conçoit (...) celle-ci comme culminant dans la contemplation, c'est-à-dire l'accès a ce qui est au plus haut point (ch. 2). Aristote est toujours resté pris dans cette ambiguïté, qui provient de ladite transposition : son éthique révèle ses hésitations entre deux sujets de l'agir moral : le "je" à qui il incombe d'agir de par ce qu'il a d'unique, le cédé a l'homme, tel qu'il est défini par sa place parmi les autres parties de l'univers (ch. 3 & 4). Par suite, il lui faut définir l'homme comme le plus mondain des êtres sublunaires : l'homme imite l'univers grâce à son universalité, et parce qu'il est capable de saisir les réalités les plus élevées (ch. 5). Cependant, Aristote ne peut définir le topos - ce dans quoi sont les choses- sans renvoyer à notre façon particulière d'être-là, même s'il réintroduit ensuite l'idée d'univers grâce à sa théorie des dimensions du corps humain comme fondées dans la structure objective du cosmos (ch. 6). Les difficultés de la définition aristotélicienne de l'âme ainsi que celles de la doctrine de l'intellect agent proviennent de la tentative d'Aristote pour transposer ce qu'il pense implicitement comme l'ouverture même du monde à travers notre présence dans le registre de la réalité mondaine-ce qui l'oblige à réduire l'âme à la conscience de ce qui se produit parmi les choses du monde (ch. 7). Il conçoit celui-ci d'une manière telle qu'elle l'amène à exclure le mouvement spécifiquement humain au profit de la continuité absolue des corps célestes. Cependant, la contemplation de soi du premier moteur reflète l'ambiguïté non résolue de l'energeia humaine : le pur acte d'être-là et l'activité de contempler le plus haut de tous les êtres s'y fondent (ch. 8). Malgré tout, l'energeia comme concept ontologique fondamental ne peut pas se définir en dehors de l'expérience humaine de l'être-là (ch. 9). (shrink)

Commentaries on Aristotle's writings have been produced since the 2nd century AD. This edition contains Greek commentaries on his work from the 3rd to the 8th centuries AD by, among others, Alexander of Aphrodiensias, Themistios, Joh. Philoponus, Simplicius in Greek.

This is the most noteworthy and, potentially, most fructifying Aristotelian study in recent decades. Unlike many other vues d'ensemble, it is neither a reconstruction of Aristotle's putative "development," nor an analytical rehabilitation of sedimented "doctrines"; rather, Brague's work is an engagement with the original evidence generating and sustaining Aristotle's discourses on the human, the worldly, and the divine. This engagement is carried through in a special register: Aristote et la question du monde is a surrogate for the book on Aristotle (...) Heidegger intended to write and for which Being and Time is the published substitute. The result is not a simplistic transcription of Aristotle into what often passes for Heideggerian jargon, but a thoroughly scholarly and philosophical reading of Aristotle from the "optic" of Being and Time. By examining many of the incises, the parenthetical cuts, into the corpus Aristotelicum, Brague summons our attention to what is important, not only "for Aristotle," but "in Aristotle". (shrink)

Striking similarities, often literal, between Ibn Riwan's Book on the Application of Logic in the Sciences and Arts and the Didascalia in Rhetoricam Aristotelis ex glosa Alpharabii lead to suppose that the first of these treatises has preserved something of the Arabic source of the second one, the Great Commentary on the Rhetoric by al-Fbn has, as the Didascalia, a system of the means of the persuasion which puts on the same level eight non pathetical means external to the (...) speech, the enthymeme and the example. Nervertheless, one has also to note that Ibn Riwan's theory of rhetoric is radically different from Didascalia's: on the one side, a general rhetoric n's rhetorical doctrine towards the Didascalia, and the project underlying his work. (shrink)

This book is the first study of Aristotle s theory of generation and its revival by Averroes. For the first time, major treatises by Averroes on the physics, theory of elements, and biology of Aristotle are considered in their mutual relationship and in their connection to metaphysics. This study reveals issues at the foundation of Averroes philosophy and reinterprets them as fundamental milestones in the history of philosophy.".

Comparaison entre la philosophie pratique aristotélisante d'aujourd'hui, représentée en Allemagne surtout par H.G. Gadamer, J. Ritter et leurs élèves, et les théories d'Aristote sur la phronesis et l'ethos, visant à montrer que ces dernières, dans la pensée du Stagirite, ne remplissent pas, contrairement à ce que croient ces interprètes, le rôle de la philosophie pratique toute entière. Contrast between the aristotelizing practical philosophy of today, represented in Germany especially by H.G. Gadamer, J. Ritter and their followers, and Aristotle's theories on (...) phronesis and ethos, in order to show that these theories, in the Stagirite's thought, don't play, against the opinion of those interpreters, the rôle of the whole practical philosophy. (shrink)

Commentaries on Aristotle's writings have been produced since the 2nd century AD. This edition contains Greek commentaries on his work from the 3rd to the 8th centuries AD by, among others, Alexander of Aphrodiensias, Themistios, Joh. Philoponus, Simplicius in Greek.

The article shows that Thomas Aquinas in many of his works interprets the passage Aristot. Metaph. II 1, 993 19‑31, as expounding a theory of degrees of truth and of being, which is not the true Aristotelian doctrine. This is due to the fact that he interprets ≪the eternal things≫, mentioned by Aristotle in that passage, as the heavenly bodies, and their principles as the unmoved movers, while Aristotle is speaking of the eternal truths, i.e. the truths of scientific knowledge, (...) and of their principles, which are the axioms. The origin of Thomas’ interpretation is the commentary by Alexander of Aphrodisias, which Thomas knew via Averroes. (shrink)

The series Commentaria in Aristotelem Graeca et Byzantina: Series academica is published by the Berlin-Brandenburg Academy of Sciences, and functions as a complement to the series Commentaria in Aristotelem Graeca et Byzantina: Sources and Studies. The editions and source collections of the Series academica provide a basis for research on Byzantine philosophy and education and on the lasting impact of peripatetic philosophy in the Greek middle ages. The series succeeds to the Commentaria in Aristotelem Graeca directed by Hermann Diels and (...) published by the Royal Prussian Academy of Sciences. The publication schedule of the series includes editions of commentaries by Alexander of Aphrodisias, Simplicius, John Philoponus, Michael of Ephesus, Nicephorus Blemmydes, George Pachymeres, Theodore Metochites, George Scholarius, and Bessarion. The series is also open for preliminary studies and companion volumes. https://www.degruyter.com/view/serial/CAGB-B. (shrink)

Arnaud Milanese | : La philosophie pratique de Hobbes est problématique parce que son déterminisme ne semble pas permettre une théorie de l’action : comment penser l’imputation des actes, si l’on soutient que le libre-arbitre n’existe pas ? 1) Son analyse se construit à travers la critique de la théorie scolastique du libre arbitre (dans la controverse avec Bramhall), et, à cette fin, Hobbes semble puiser dans l’analyse d’Aristote pour y reprendre sa distinction entre actions volontaires et involontaires. 2) Mais (...) il ne peut penser cependant la spécificité des actions humaines, comme d’Aristote, par la contingence. 3) Il ne lui reste alors, pour penser l’imputation dans une ontologie déterministe, qu’à constituer une conception de l’individualité de l’agent qui repense le motif aristotélicien de la détermination intérieure à agir, mais sans libre-arbitre ni contingence. 4) Si les difficultés théologiques subsistent, c’est parce que, pour Hobbes, aucune philosophie ne peut résoudre les mystères de la foi. | : The hobbesian philosophy of action is problematical because his determinism seems unable to frame a theory of action : how could it be possible to conceive imputation of actions, if free will does not exist ? 1) This analysis is built on a criticism of scholastic theory of free will (in controversy with Bramhall), and, to this end, Hobbes seems to draw in the aristotelian analysis and makes use of his distinction between voluntary and involuntary actions. 2) But however, he cannot conceive the specificity of human actions the same way Aristotle did, that is, by the concept of contingency. 3) So, the only remaining way of thinking imputation in his determinist ontology seems to suppose a certain conception of the individuality of agents, and to rethink this way the aristotelian concept of inner determination to act, but without free will nor contingency. 4) Theological difficulties remains, of course, but only because, according to Hobbes, philosophy cannot solve the mysteries of faith. (shrink)