Abstract
L'étude des timbres de potiers italiques trouvés à Argos par l'École Française d'Archéologie permet quelques remarques. Leur petit nombre et leur caractère généralement tardif révèlent que la situation économique difficile de cette ville à la fin de l'époque hellénistique se prolongea pendant une partie du Ier siècle après J.-C. L'histoire des sigillées occidentales se trouve enrichie par la détermination d'un approvisionnement homogène, au moins du Sud de la Grèce, et l'appréhension d'un groupe de potiers tardifs qui a entretenu des liens, dont la nature exacte nous échappe encore, à peu près exclusifs avec cette région, à une époque où l'on supposait cette production « asphyxiée ». Le processus d'extinction des sigillées italiques est donc à revoir.