Over the last decade there has been a noticeable increase in attention, on the part of public health scholars and professionals, to the important ethical challenges that arise in the context of public health policy, practice and research. This has arguably been a driver for the development of public health ethics as both a specialized field of study in bioethics and a subject for professional education. But how is PHE taught in public health programs and schools? Are current educational approaches (...) sufficient to provide future professionals with the necessary tools to address the diverse ethical challenges they will encounter? In this article, we examine the international public health and bioethics literatures regarding PHE education in public health programs and schools. Specifically, we 1) summarize the results from studies that describe PHE education in the United States, Europe, Canada and in some developing countries, 2) explore current attitudes and educational approaches toward ethics curricula in public health, and 3) identify and discuss reported barriers to PHE education. We conclude with some general recommendations and a research agenda to guide future work on implementing PHE into different public health programs. (shrink)

L’érosion actuelle de la confiance du public envers les campagnes de vaccination et les décisions de politiques publiques qui y sont associées, aggravée par des scandales comme ceux relatifs à la pandémie H1N1 et l’utilisation du Tamiflu™, risque de diminuer de façon significative l’efficacité de ces interventions importantes pour la santé publique. Un manque de confiance de la population envers les acteurs de santé publique peut conduire à une méfiance accrue face aux interventions, pouvant ainsi compromettre l’atteinte des objectifs recherchés (...) par une intervention spécifique et, conséquemment, avoir un impact important sur les bénéfices attendus pour la population visée par cette intervention. Dans la production des avis d’experts, les membres des comités consultatifs d’experts en immunisation (CCEI) peuvent avoir une influence importante sur la prise de décision publique, notamment, sur la sélection par les décideurs de santé publique de vaccins en particulier et la façon dont les campagnes de vaccination seront déployées. En contrepartie de cette influence sur les décisions publiques, une indépendance et une transparence sont attendues de leur part puisque des mécanismes de divulgation et de gestion de conflits d’intérêts (CI) imparfaits peuvent affecter négativement la confiance du public à l’égard de telles décisions. Il apparaît donc important de s’assurer que des mécanismes de gestion des CI, transparents et robustes, existent pour ces comités. Dans cette étude, les avis ou rapports d’évaluation de la pertinence de la vaccination préparés par un CCEI au Québec ont été examinés pour quatre types de maladies évitables par la vaccination (infections invasives à méningocoques et à pneumocoques, coqueluche et virus du papillome humain). Le but était de : 1) identifier les CI divulgués par les membres du CCEI dans leurs rapports comparativement à ceux déclarés dans leurs publications scientifiques pour ces mêmes infections ; 2) analyser la nature des CI (réel, potentiel, apparent, personnel, financier, institutionnel, etc.) et l’impact potentiel (risque) sur la prise de décision impartiale et sur la confiance du public ; et 3) évaluer les mécanismes de gestion de CI actuellement utilisés par ce CCEI. Les résultats de cette étude montrent que très peu de rapports du CCEI contiennent une section sur les CI par rapport à la pléthore divulguée dans les publications scientifiques publiées par les membres du CCEI. De plus, les CI divulgués dans les rapports fréquemment ne correspondent pas à ceux décrits dans les publications scientifiques. Il serait donc important d’introduire des mesures visant à accroître la transparence des experts en immunisation et d’améliorer les mécanismes de divulgation et de gestion des CI afin de veiller à ce que la confiance du public envers les décideurs en santé publique soit maintenue et améliorée. (shrink)

In Québec, the Act Respecting Access to Documents Held by Public Bodies and the Protection of Personal Information provides an exception to transparency to most public institutions where public health research is conducted by allowing them to not disclose their uses of personal data. This exceptionalism is ethically problematic due to important concerns and we argue that all those who conduct research should be transparent and accountable for the work they do in the public interest.

Although there is consensus on the fact that ionizing radiation used in radiological examinations can affect health, the stochastic nature of risk makes it difficult to anticipate and assess specific health implications for patients. The issue of radiation protection is peculiar as any dosage received in life is cumulative, the sensitivity to radiation is highly variable from one person to another, and between 20 % and 50 % of radiological examinations appear not to be necessary. In this context, one might (...) reasonably assume that information and patient consent would play an important role in regulating radiological practice. However, there is to date no clear consensus regarding the nature and content of—or even need for—consent by patients exposed to ionizing radiation. While law and ethics support the same principles for respecting the dignity of the person, in the context of radiology practice, they do not provide a consistent message to guide clinical decision-making. This article analyzes the issue of healthcare professionals’ duty to inform and obtain patient consent for radiological examinations. Considering that both law and ethics have as one of their aims to protect vulnerable populations, it is important that they begin to give greater attention to issues raised by the use of ionizing radiation in medicine. While the situation in Canada serves as a backdrop for a reflective analysis of the problem, the conclusions are pertinent for professional practice in other jurisdictions because the principles underlying health law and jurisprudence are fairly general. (shrink)