In the Summa theologiae, Aquinas distinguishes between an extrinsic and an intrinsic beatitude, the first being caused by God and the latter by human acts. The sixteenth-century Salamanca commentators on the Summa concentrate their interpretative efforts on the intrinsic beatitude, assigning to the human acts an indispensable role in order to reach beatitude. Their main concern is to refute the Lutheran conception of man’s passive role in his own justification.

La question 104 de la II a II ae n’est qu’une de celles de la Summa theologiae où Thomas d’Aquin réfléchit sur l’obéissance, en théorisant sa nécessité à tous les niveaux de la réalité et en établissant sa portée et ses limites. Lorsque la réflexion de Thomas est appliquée à un contexte doctrinal et historique différent à divers égards, cette réflexion ouvre à l’inclusion d’éléments nouveaux, déclenchant ainsi une nouvelle discussion sur les relations complexes entre les autorités à obéir et (...) le sujet qui obéit, en les considérant dans leurs multiples aspects problématiques. C’est ce qu’on peut constater dans les commentaires de la Summa theologiae de Francisco de Vitoria, Luis de Molina et Pedro Luis. La nécessité d’éprouver ou d’adapter la théorie thomasienne de l’obéissance à une réalité qui doit faire face, avant tout, au protestantisme, conduit ces auteurs à focaliser leur attention sur des cas où le sujet qui doit obéir se trouve dans des situations d’impasse. La résolution des cas d’impasse les plus difficiles – par exemple le doute impliquant l’ordre du prélat – passe également par la récupération d’un élément clé de la réflexion proposée par Thomas dans la q. 104 : la caractérisation de l’obéissance comme vertu spécifique. (shrink)

In the second half of the sixteenth century, many universities influenced by Salamanca adopted the Summa theologiae as the textbook for teaching scholastic theology. At the same time, the universities decided that some minor chairs should teach one of the Sentences commentaries written by one of the following authors: Duns Scotus, Durand of Saint-Pourçain, or Gabriel Biel. As a result, some commentaries on these commentaries started to appear. This is most notably the case when it comes to the University of (...) Coimbra, where Aquinas’s Summa became the textbook only very late and where the chairs of Scotus, Durand and Biel were instituted in the second half of the century. This article provides a list of questions making up thirteen commentaries produced in Coimbra, where, unlike what happened in Salamanca, the professors belonged to different religious orders. It also presents the list of questions of one commentary connected with a Franciscan convent. Some reflections on the need to study late-scholastic manuscripts as well as on the structure of these commentaries are also offered. (shrink)