The Specter of Capital provides a searching historical analysis and critique of the role of classical and neoclassical economic theory in creating the economic conditions which produced the global financial crisis.

Les chaînes privées allemandes ne sont pas vraiment réputées pour le niveau élevé des débats qu'elles diffusent; la surprise est d'autant plus grande pour le zappeur qui, aux alentours de minuit, tombe sur ce genre de phrases : « La superstition économique est un peu comme l'éventail des vertus bourgeoises » ou « Les solutions se trouvent toujours dans la rue, dans le trafic. » Aucun doute : il s'agit d'une des émissions culturelles les plus remarquables - au sens plein (...) du mot - d'Alexander Kluge. Kluge a trouvé en Joseph Vogl un partenaire idéal pour sa technique d'interview si caractéristique. Le résultat de cette passion commune, ce sont plus de 40 interviews télévisuelles qui renouvellent le genre en profondeur. La digression, maniée avec un talent particulier, n'y est jamais gratuite. (shrink)

The Erasmus Journal for Philosophy and Economics interviewed Vogl about his intellectual career, his relationship to the history and philosophy of economics, and his perspective on the analysis of contemporary capitalism.

« Le spectacle auquel nous assistons sur les théâtres de l’économie financière internationale est-il pure déraison? » Dans un contexte de crise financière omniprésente et durablement installée, Joseph Vogl interroge le système capitaliste, ses arcanes, ses modes de fonctionnement, la manière dont il se perpétue. Censé reposer sur une confiance multilatérale, le système des marchés est en réalité traversé d’inquiétude et d’instabilité. Tel un spectre agitant dans l’ombre les flux de capitaux, le monde financier se voit entouré d’une aura mystérieuse, (...) aussi incompréhensible qu’imprévisible. L’enjeu est de saisir comment l’économie financière tente de comprendre un monde qu’elle a elle-même engendré. (shrink)

Opening with an essay entitled »Faust und die Sorge«, the first issue of the DVjs entered the world in a year of economic crises, national bankruptcy, and hyperinflation. This situation suggests viewing the project of Geistesgeschichte as reflecting stories of care (Sorge) and crises of the spirit (Geist). The thematization of such stories is here traced with respect to various scenes: Goethe’s Faust II, conflicts regarding hermeneutic power, and finally the history of political economy itself.

Starting from the premise that the financial regime has become a power in and of itself—a fourth, ‘monetative’ power as it were—this essay gives an account of the ascendancy of finance and the shift from geopolitical to geo-economical order, within which there is no democratic legitimacy and no legal accountability and within which a new class conflict also emerges. It goes on to advance five theses on this new financial sovereignty, concluding that sovereign is he, who can transform his risks (...) into other’s dangers and position him-self as the creditor of last resort. (shrink)