Erasme l'avançait : «On ne naît pas humain, on le devient.» Mais comment peut-on le devenir? Quelles évolutions, quelles contraintes doit-on accepter, dès l'enfance puis tout au long de son existence, pour pouvoir vivre véritablement comme un homme? Et en quoi la société dans laquelle nous vivons favorise-t-elle ou empêche-t-elle ce parcours vers l'humanisation? Autant de questions que Jean-Pierre Lebrun travaille à clarifier depuis de très nombreuses années. Refusant à la fois la nostalgie d'un passé idéalisé et d'être aveuglé par (...) les sirènes du «progrès», il se demande si nous sommes encore capables, voire soucieux, de désirer. Sachant que le désir, le propre de l'homme, a affaire au langage et au manque. Et qu'il se différencie de la jouissance, comblante et par là même mortifère. Or notre société dite néolibérale, imposant la recherche éperdue de ladite jouissance, confondant égalité et égalitarisme, affaiblissant la fonction paternelle au nom du rejet, certes légitime, du patriarcat, tend à dévaloriser tout ce qu'implique la condition humaine. Ce qui a des conséquences majeures, et très concrètes, qu'explore ici Jean-Pierre Lebrun, dans tous les domaines de la vie individuelle et collective : la politique, l'éducation, la culture, le psychisme et ses pathologies, mais aussi la vie conjugale ou les modes de consommation. Une réflexion profonde mais accessible, du point de vue de la psychanalyse, sur les problèmes cruciaux que doit affronter l'homme contemporain. (shrink)

In the first part the text specifies Hannah Arendt's philosophical approach in three dimensions: a) She used Max Scheler's new phenomenology of living beings . b) She transformed Karl Jaspers' extraordinary limit situations of human conduct into anthropological conditions. c) Such conditions are questions that do need answers in forms of "vita active" and of "vita contemplative". Arendt moved from Max Scheler's Philosophical Anthropology to her own historical conception of the human condition inside the heterogeneity of our Occidental tradition. (...) The second part of this paper gives an overview about her network of concepts that enables a comparison of Occidental cultures via the change of dominance in relations of vita active and vita contemplative. The third part situates her approach between those of Michel Foucault and Charles Taylor in a debate that is needed at present. Her historic-phenomenological anthropology allows her a critique of modernity without a hermeneutic circle and without an anthropological circle. (shrink)

Au coeur du parcours philosophique d'André Jacob, qui enseigna la philosophie du langage et l'éthique à l'université de Paris X de 1966 à 1990 et a dirigé l'Encyclopédie philosophique universelle aux P.U.F. entre 1980 et 1998, ce volume s'ouvre avec le texte inaugural (prononcé au Congrès mondial de Philosophie à Brighton en 1988) "De la théorisation de la condition humaine" qui l'a toujours retenu : "Une Anthropo-logique : comprendre ou expliquer l'homme?" ; suivi de six autres conférences, appelant (...) à être relayées par une éthique renouvelée correspondant à la seconde partie de l'ouvrage. Une axio-genèse y apporte sa signifiante au "devenir Sujet" du corps, dans un versant d'altérité. On croisera le parcours singulier "de la langue au mal" dans le débat avec Robert Lafont, initiateur d'une praxématique linguistique à Montpellier, comme dans la Postface d'Hervé Barreau. A côté de conférences à l'UNESCO (1991), à Houston (1993) ou à Tokyo (1997), dont "Temps et liberté" (2000) pourrait annoncer l'éthicité ; tandis que "Langue et pouvoir" (2009) éclairera plus directement la figuration anthropo-logique, impensable dans les philosophies de la conscience traditionnelles. La diversité des approches pourrait compléter les témoignages venus d'horizons différents, lors d'un Colloque récent à l'E.N.S. de la rue d'Ulm sur Les conditions de l'humain, autour de la pensée de l'auteur, à paraître. (shrink)

Le projet de Pierre THévenaz d�une �philosophie sans absolu� est le fruit de la rencontre entre la raison philosophique et l�expérience-choc de l�annonce chrétienne, qui restitue à l�humain sa dimension uniquement et radicalement humaine. Le monde d�ici-bas devient ainsi le lieu de l�homme dans son historicité. La méthode de cette conversion à l�en deça est celle d�une radicalisation de la philosophie réflexive. Si désormais �la raison c�est l�homme�, la tâche d�une �philosophie sans absolu� devient l�herméneutique de la condition (...) humaine. (shrink)

La réflexion philosophique, dont l'ouverture à l'univers dans lequel nous nous découvrons - avec une acuité proportionnelle à un étonnement renouvelé - n'a pas de limites, n'en est que plus tributaire des sciences et des techniques, des arts et de multiples activités qui régissent plus ou moins fructueusement notre expérience. Or, au sein des sciences humaines, privilégiées pour éclairer une condition que nous ne saurions cesser d'interpréter, peu d'oeuvres du dernier siècle auront enrichi en le précisant notre être-au-monde, comme (...) la théorie linguistique de Gustave Guillaume, assez solitaire, et les recherches multiformes de Jean Piaget - où la psychologie de l'enfant a souvent occulté la visée épistémologique et son enracinement biologique (cf Biologie et connaissance, 1967) et ses prolongements pédagogiques, voire éthiques. Le Cinquantenaire et le Trentenaire de leur disparition appelaient un hommage d'autant plus impératif qu'ils sont restés marginaux ou ignorés dans les milieux philosophiques, malgré la centralité de leurs élucidations. Leur commune orientation génétique et structurale n'ayant suscité aucun échange, pendant la contemporanéité de publications d'un tiers de siècle (1923-1960), mesurer leur complémentarité s'impose d'autant plus. S'ils peuvent aider à repenser la condition humaine, c'est qu'ils auront contribué à dissiper le "mystère de la pensée". L'un cherchant à habiliter les caractères systématique et cinétique des langues, irremplaçables moyens de penser ; l'autre dans un vis-à-vis cognitif et opératoire de Freud, en relavant sur les plans épistémologique et logique, notamment, l'élan révolutionnaire de la seconde modernité, autour de l'évolutionnisme. Mais les thèmes majeurs du constructivisme, du schème et de la symbolisation - et plus largement du temps et du langage - auront sans doute aidé à spécifier les mutations autorisées par la révolution critique. Entre l'Instant du je parle et un décentrement exigible pratiquement (éthique) comme théoriquement (épistémique), c'est bien la condition humaine dans son ensemble qui est concernée. Si repenser cette Condition s'impose en permanence, il importe de ne pas manquer des oeuvres qui, par-delà toute mode, proposent à notre expérience des fondations résistant à d'inéluctables vicissitudes. (shrink)

La démarche philosophique est censée nous permettre de dépasser la condition humaine. C’est du moins ce que Bergson affirme dans La Pensée et le mouvant. Cette thèse donne à penser que nous n’avons pas seulement une vocation mondaine et qu’il y en nous quelque chose de divin qui mérite notre attention. Est-ce à dire que le philosophe doit s’inspirer et prendre exemple sur le mystique? En réalité la position de Bergson n’est pas aussi simple. Dépasser la condition (...) humaine ne signifie pas la déserter. (shrink)

Le present ouvrage propose une etude systematique de la conception de la condition humaine contenue dans Condition de l'homme moderne de H. Arendt. Il en eclaire l'orientation, a la fois par rapport a la tradition ancienne et classique de la philosophie et par rapport au contexte immediat de la phenomenologie et de l'existentialisme contemporains. Il met en evidence une structure de la condition humaine, un agencement des differentes conditions qui la composent et l'accent mis par (...) Arendt sur un pluriel de conditions de base plus que sur les traits generaux habituellement mis en avant (la finitude, la mortalite). Outre la triade bien connue des trois activites fondamentales, le travail, l'oeuvre, l'action, il explicite une triade d'activites mentales, l'intelligence, la connaissance et la pensee. Il examine le statut de la pensee dans la condition humaine et le paradoxe de sa capacite de retrait par rapport a elle. La conception arendtienne de la condition humaine, non depassee a ce jour, est une reference capitale pour l'humanite, aujourd'hui inquiete de l'avenir de son monde. La version allemande du livre de Arendt, remaniee par rapport a l'edition anglaise originale, est prise en compte. (shrink)

Bergson confère une fonction cognitive au mysticisme, susceptible de contribuer à une transfiguration de l'homme par la voie de la connaissance de l'absolu sous la forme d'une coïncidence volontaire avec "l'effort créateur de la vie" dont il dit "qu'il est de Dieu si ce n'est pas Dieu". L'auteur reprend une formule de Bergson, à savoir que "la pilosophie devrait être un effort pour dépasser la condition humaine.".

Les révolutions de la biologie ont profondément modifié l'homme. Des cellules souches à l'épigénome, des thérapies géniques aux transplantations du microbiote, des interfaces cerveau-machine à l'application de l'intelligence artificielle en matière de santé, Patrice Debré dresse dans ce livre une fresque fascinante des avancées et perspectives de cette transformation possible d'Homo sapiens. A travers elle, le lecteur comprendra les différentes configurations que peut épouser la condition humaine.0Les connaissances de la maîtrise du vivant doivent s'appuyer sur la science et (...) non pas sur les préjugés et les fausses rumeurs! Si la biologie va plus vite que l'homme, elle doit avancer au pas d'un nouvel humanisme."--Page 4 of cover. (shrink)

Discusses the function of action in Malraux's third and most famous novel.

Discusses the psychology of the terrorist Tchen in Malraux's 'Man's Fate'.

Discusses the gulf between the individual and collective experience, and the way the gulf is bridged in two of Malraux's novels.

Le quarantième anniversaire de la promulgation de l'encyclique "Humanae Vitae" offre l'opportunité d'une réflexion qui ne s'arrête pas à en énoncer la position doctrinale. Un traitement différent du problème de la fécondité a été préparé par les travaux du concile Vatican II, marqués par leur option en faveur d'une théologie d'inspiration personnaliste au détriment de celle de la loi naturelle. Cette nouveauté autorise une appréciation sur les conditions de légitimité de la fécondation in vitro autre que la condamnation portée par (...) l'Instruction "Donum Vitae". L'analyse vérifie que le paradigme de la "personne" est plus pertinent que celui de la "nature" comme critère objectif de la moralité. (shrink)

L'humanité est une réalité difficile à appréhender, tant elle nous est intime. La proximité même de l'humain en fait un mystère. Souveraine autant que vulnérable, la condition humaine ne semble pouvoir être circonscrite tant sa plasticité l'ouvre à toutes les formes d'altérité. Aborder l'humanité sous l'angle de ses limites permet d'interroger les rapports entre une intériorité et une extériorité, et de comprendre la manière dont l'humain doit se mettre à l'épreuve de son autre (divin, animal, déshumanisé, homme augmenté, (...) cyborg) pour mieux se caractériser. Cet ouvrage s'attache à distinguer plusieurs types de limites affectant l'humain dans la compréhension de soi-même comme dans son rapport au monde. Il adopte une organisation qui fait varier systématiquement et chronologiquement la présentation des limites de l'humain, depuis ses thématisations traditionnelles (humanisme ancien ou renouvelé autour des notions de personne, d'attention et de responsabilité), jusqu'aux plus récentes controverses (inhumanité, fin de l'homme, transhumanisme, posthumanisme)."--Page 4 of cover. (shrink)

La paix partout menacée est souvent en butte à l’intégrisme religieux qui prétend défendre des valeurs morales « au nom de Dieu », là où il bafoue l’humanité. C’est pourquoi, il est temps de moraliser Dieu : assurer à chacun la possibilité de croire ou de ne pas croire, ne pas introduire de hiérarchie au sein du polythéisme et inviter les croyants à se demander ce qu’ils font de leur foi. Car, en l’espèce, si les actes valent mieux que les (...) paroles, aucun Dieu ne peut (par la voix de ses prêtres, de ses pasteurs ou de ses imams) exiger des fidèles qu’il tuent, massacrent et sèment la terreur. Comme le montre cet article, seule une éthique débarrassée de l’obscurantisme et de l’intolérance peut prétendre à l’universel et à la solidarité. (shrink)

La paix partout menacée est souvent en butte à l’intégrisme religieux qui prétend défendre des valeurs morales « au nom de Dieu », là où il bafoue l’humanité. C’est pourquoi, il est temps de moraliser Dieu : assurer à chacun la possibilité de croire ou de ne pas croire, ne pas introduire de hiérarchie au sein du polythéisme et inviter les croyants à se demander ce qu’ils font de leur foi. Car, en l’espèce, si les actes valent mieux que les (...) paroles, aucun Dieu ne peut (par la voix de ses prêtres, de ses pasteurs ou de ses imams) exiger des fidèles qu’il tuent, massacrent et sèment la terreur. Comme le montre cet article, seule une éthique débarrassée de l’obscurantisme et de l’intolérance peut prétendre à l’universel et à la solidarité. (shrink)

The idea of radical, historical freedom which Patočka, beginning in the 1930s, thought of as a movement of transcendence, cannot be comprehended without taking embodiment – the human being’s corporeal and intercorporeal anchorage in the world – into account. This said, we consider the pertinence and permanence, for both human freedom and corporality, of a moment – to all appearances marginal – that constitutes in reality more of a limit for each of these elements and, as a result, allows a (...) link to be posited between them. This moment is the confrontation of the living, embodied soul with the cold and hostile side of the world, with the otherness which is alien to life, with the periphery of nature that is bereft of sense for life and constitutes its ultimate limit. The undermining of sense that can happen in such confrontations gives rise to a vertigo deriving from the extreme form of freedom enacted in them. This makes it possible to explain the rupture between spirit and life, a certain dualism opposing life and spirit, that prompts the question: Is thisdualism not specific to European humanity as constructed and called for by Patočka? (shrink)

J’aborde tout d’abord l’objection relativiste aux droits humains, afin de pouvoir ensuite me concentrer sur d’autres questions soulevées par la question des droits humains et des minorités culturelles. Le but de ma discussion est d’identifier et d’interroger les tensions potentielles entre minorités culturelles et droits humains, afin de montrer en quoi les droits humains peuvent protéger les minorités culturelles et, ultimement, de problématiser la manière dont cette protection peut se déployer. Dans ce but, je commence par clarifier deux notions-clés de (...) ce débat : les minorités culturelles et les droits différenciés selon l’appartenance à un groupe, en en proposant une typologie. J’examine ensuite dans quelle mesure les aspects collectiviste et particulariste des droits différenciés se trouvent ou non en tension respectivement avec les aspects individualiste et universaliste des droits humains. Prenant comme points de référence quelques droits humains particuliers, je me penche enfin sur la situation de certaines minorités culturelles dans les démocraties libérales occidentales pour dégager les conditions délibératives de la réalisation de ces droits humains. Au fil de ces trois sections, une de mes préoccupations est de mettre en lumière les enjeux méthodologiques qui sous-tendent ces différents débats et de montrer la nécessité d’adopter une approche améliorative. I first address the relativist challenge to human rights, so as to be able to focus next on other questions raised by the question of human rights and cultural minorities. The aim of my discussion is to identify and to question the potential tensions between cultural minorities and human rights, in order to show how human rights can protect cultural minorities, and ultimately to problematize the way in which this protection can take place. To that end, I start by clarifying two key notions in this debate : cultural minorities and group-differentiated rights, by proposing a typology. I then examine to what extent the collectivist and the particularist aspects of group-differentiated rights are in tension respectively with the individualist and the universalist aspects of human rights. Taking as reference points a few particular human rights, I turn, finally, to the situation of certain cultural minorities in western liberal democracies to draw out the deliberative conditions of the realization of those human rights. Throughout all three sections, one of my concerns is to shed light on the methodological stakes underlying those different debates and to show that we should adopt an ameliorative approach. (shrink)

Jean-Baptiste Jeangène Vilmer | : À première vue, il s’agit d’une chose et son contraire : la guerre est tellement le lieu par excellence de la violation des droits humains que leur relation semble se résumer à cet antagonisme primaire — l’un serait la négation de l’autre. La guerre viole les droits et les droits ont la paix, donc l’absence de guerre, comme condition de possibilité. Puis l’on se souvient que, contrairement aux apparences, la guerre n’est pas cet état (...) de non-droit où tout est permis, mais un espace normé, codifié. Il est question des droits humains pendant la guerre — pour dénoncer leur violation, certes, mais la violation des règles n’est pas la preuve de leur absence — mais aussi avant la guerre, puisque certains conflits sont justifiés par la protection des droits des populations locales, ou en vertu d’un « droit de l’humanité » qui serait un intérêt à agir. Les relations entre droits humains et conflits armés sont résumées dans cet article en quatre parties : d’un point de vue historique, d’abord, où l’on montre leur réciprocité. En reprenant la trilogie de l’éthique de la guerre ensuite : la guerre au nom des droits humains, les droits humains dans la guerre et, en guise de conclusion, les droits humains après la guerre. | : At first glance these two terms may seem contradictory. War is the most extreme context of human rights violations, suggesting that they have a fundamentally antagonistic relationship and that one is the negation of the other. War violates rights, while rights require peace and hence the absence of war. Despite this appearance, however, war is not a state of lawlessness where all is permitted, but rather a regulated, codified space. There is a question of human rights in war and we obviously denounce their violation, but the violation of rules is not proof of their absence. There is another question of human rights before war, since certain conflicts are justified by the protection of the local population’s rights, or the “rights of humanity” as a cause for action. This article summarises the relations between human rights and armed conflicts in four sections : firstly from a historical perspective, focusing on their reciprocity. The next sections follow the trinity of the ethics of war : war in the name of human rights, human rights in war and, to conclude, post-war human rights. (shrink)

Excerpt from L'Experience Humaine Et la Causalite Physique Le probleme qu-e nous aurons a resoudre, c'est donc un probleme ou les conditions humaines de la connaissance in terviendront avec des caracteres specifiques, qu'il est impos sible d'eliminer, et dont le developpement de la phyeque aura pour resultat de nous instruire, autant qu'il nous ins truit de la nature des choses. On voit par la que le dissenti ment n'est pas seulement dans la solution des questions, qu'il est dans leur (...) position meme, entre le rationalisme et ses adversaires. Pour ceux-ci, etre rationaliste ce serait tenir en main une baguette divinatoire, avec laquelle on se fait fort de decouvrir les sources, et de predire les resultats, du labeur scientifique. Dans ce cas, il ne sera pas malaise de demontrer que la pretention rationaliste est dementie par les faits. Peine legere, qui est, en outre, une peine perdue. Il est, en effet, douteux que, pour ce qui concernedu moins la causalite, on ait eu effectivement, dans l'histoire veritable de la pensee, affaire a pareille pretention. About the Publisher Forgotten Books publishes hundreds of thousands of rare and classic books. Find more at www.forgottenbooks.com This book is a reproduction of an important historical work. Forgotten Books uses state-of-the-art technology to digitally reconstruct the work, preserving the original format whilst repairing imperfections present in the aged copy. In rare cases, an imperfection in the original, such as a blemish or missing page, may be replicated in our edition. We do, however, repair the vast majority of imperfections successfully; any imperfections that remain are intentionally left to preserve the state of such historical works. (shrink)