Abstract
Dans cet article on décrit le développement de la notion du temps dans la philosophie et la psychologie expérimentale. Du point de vue de l'histoire de la philosophie on pourrait poser que pendant ce siècle un revirement s'est accompli dans l'ontologie. La notion du temps notamment fut éliminée de l'être par les classiques, depuis l'avènement de la phénoménologie elle est constitutive de l'être même. Quant à la psychologie du temps, on semble pendant longtemps s'être inspiré implicitement au moins du point de vue d'Aristote ; on appercevrait le temps sur la base de la succession des phénomènes. Les théories de Wundt et de Titchener sur les attributs de la sensation avaient la même base et elles ont mené à la dénomination usuelle 'perception du temps'. Par contre, la recherche psychologique moderne s'en réfère plutôt à la vue d'Auguste, qu'on pourrait considérer en quelque sorte comme le précurseur de la phénoménologie, du fait qu'il a fondé les dimensions du temps sur l'activité humaine, c'est à dire la mémoire (le passé), l'attention (le présent) et la prédiction (l'avenir). Actuellement la tendence se fait jour de considérer le temps psychologique en fonction de processes généraux et complexes. Dans cet ordre d'idées on a obtenu des résultats intéressants. pourrait poser que pendant ce siècle un revirement s'est accompli dans l'ontologie. La notion du temps notamment fut éliminée de l'être par les classiques, depuis l'avènement de la phénoménologie elle est constitutive de l'être même. Quant à la psychologie du temps, on semble pendant longtemps s'être inspiré implicitement au moins du point de vue d'Aristote ; on appercevrait le temps sur la base de la succession des phénomènes. Les théories de Wundt et de Titchener sur les attributs de la sensation avaient la même base et elles ont mené à la dénomination usuelle ‘perception du temps’. Par contre, la recherche psychologique moderne s'en réfère plutôt à la vue d'Auguste, qu'on pourrait considérer en quelque sorte comme le précurseur de la phénoménologie, du fait qu'il a fondé les dimensions du temps sur l'activité humaine, c'est à dire la mémoire (le passé), l'attention (le présent) et la prédiction (l'avenir). Actuellement la tendence se fait jour de considérer le temps psychologique en fonction de processes généraux et complexes. Dans cet ordre d'idées on a obtenu des résultats intéressants