Abstract
Cet essai propose une esquisse de ce en quoi consiste fondamentalement l’appréciation esthétique de la musique, soulignant à la fois pourquoi un tel engagement compte comme esthétique et pourquoi il compte comme appréciation, et mettant en avant le rôle de la perception du geste dans la saisie de l’expressivité musicale. L’analyse est illustrée par une pièce de musique de chambre de Gabriel Fauré. Dans la dernière section, je fais écho à quelques remarques de Roger Scruton sur la connexion entre musique et dance, dont la pertinence est évidente pour l’appréciation de la musique.