Abstract
En parcourant ses travaux des années 1975 à 2010, Jean-François Laé découvre la très forte présence d’une figure, « les filles mères » capturées dans les filets des tribunaux, du travail social, des veilles institutionnelles. Il retrace le chemin sinueux de ses recherches et de sa propre biographie, pour réinterroger une correspondance des années 1950, des analyses de jurisprudence civile de la fin du XIXe au début du XXe siècle, des « mains courantes » de police des années 1960, des archives d’institutions sociales.