Abstract
FRÉDÉRICK ARMSTRONG | : It is common to see vulnerability as either “ontological” or broadly “circumstantial.” Both views capture something morally important about vulnerability. However, there is a puzzle: how can the same concept refer to a necessary ontological fact and to a contingent circumstance? I address two solutions to this puzzle. First, I argue that Mackenzie et al.’s taxonomy of vulnerability is not a real solution. Second, I address Martin et al.’s dispositional account of vulnerability. For them, vulnerability is both an intrinsic property and a disposition. This supposedly solves the puzzle: vulnerability can be intrinsic and yet be manifest in only some circumstances—such is the nature of dispositions. However, I argue that if vulnerability is indeed a disposition, it is better conceived as an extrinsic disposition. Thus, vulnerability cannot be both intrinsic and dispositional; Martin et al. fail to resolve the puzzle. This, however, is no reason to fret. Indeed, an amended dispositional account of vulnerability, in which it is conceived as an extrinsic disposition, is metaphysically consistent and it satisfies our moral intuitions about human vulnerability, and more. Given these advantages, I argue the solution to this dilemma is to abandon the ontological conception of vulnerability. | : La vulnérabilité est souvent présentée comme une propriété « ontologique » ou comme une propriété « circonstancielle ». Ces deux conceptions saisissent des aspects moralement significatifs de la vulnérabilité. Il y a cependant un puzzle : comment peut-elle être, en même temps, un fait ontologique nécessaire et une donnée circonstancielle contingente? J’explore deux solutions. Premièrement, je montre que la taxonomie de Mackenzie et al. n’est pas une solution. Ensuite, je présente l’approche dispositionnelle de Martin et al.. Selon elles, la vulnérabilité est une propriété intrinsèque et dispositionnelle. Cela résoudrait le puzzle : la vulnérabilité peut être intrinsèque et n’être manifeste qu’en des circonstances particulières – telle est la nature des dispositions. Or, la vulnérabilité, si on la conçoit comme une disposition, est mieux conçue comme extrinsèque. La vulnérabilité ne peut pas être dispositionnelle et intrinsèque, donc Martin et al. échouent. Il n’y a toutefois pas là lieu de s’inquiéter. Une version amendée de l’approche dispositionnelle, où la vulnérabilité est conçue comme une disposition extrinsèque, est métaphysiquement cohérente, compatible avec l’ensemble de nos intuitions morales sur la vulnérabilité humaine et plus encore. Étant données ces avantages, la solution au puzzle est d’abandonner la conception ontologique de la vulnérabilité.