Dans cette étude, on présentera les divinités féminines honorées à Dion depuis les origines jusqu’à la conquête romaine et on enquêtera sur l’origine de leur culte. Le culte des Muses, seul attesté dans les textes anciens, était lié à celui de Zeus Olympien et encouragé par le roi macédonien Archelaos vers la fin du ve siècle avant notre ère en tant que moyen de propagande. Déméter était une divinité féminine importante, dont le culte a été mis au jour par les (...) témoignages archéologiques les plus anciens. Son sanctuaire accueillait également d’autres divinités féminines de la fertilité de moindre importance. Le culte de ces divinités, par opposition au culte des Muses, était fondé sur le désir du fidèle de communiquer avec les dieux avec lesquels une relation plus intime était supposée et qui pouvaient assurer leur existence et leur bien-être. De plus, le culte de la déesse égyptienne Isis, introduit à Dion au cours du iie siècle avant notre ère, a peu à peu éclipsé le culte de divinités plus anciennes, puisqu’Isis combinait plusieurs de leurs prérogatives. En conséquence, son sanctuaire est devenu le plus florissant durant la période romaine.In this contribution, the female deities worshipped at Dion since its establishment as a city through to the Roman conquest are presented and the origin of the cult of these deities is investigated. The worship of the Muses, the only worship attested in ancient texts, was related to the worship of Olympian Zeus and supported by the Macedonian King Archelaos around the end of the 5th century B.C. as a means of expediency and propaganda. Demeter was an important female deity, whose cult was brought to light by the oldest archaeological evidence. Her sanctuary also hosted other minor female deities of fertility. The cult of these deities, in contrast to the cult of the Muses, was based on the worshippers’ urge to communicate with those of the gods with whom a more intimate relationship was assumed and who could ensure their existence and welfare. Moreover, the worship of the Egyptian goddess Isis, introduced to Dion in the 2nd c. B.C., gradually overshadowed the worship of older deities, since Isis combined several of their qualities. As a consequence, her sanctuary became the most thriving shrine during the Roman period. (shrink)

Increasingly, innovation in artificial intelligence technologies portends the re-conceptualization of human existentiality along the paradigm of posthumanism. An exposition of this through a critical culturo-historical methodology uncloaks the Eurocentric genitive basis of the philosophical anthropology that underpins this technological posthumanism, as well as its dystopian possibilities. As a contribution to obviating the latter, an Africanist civilizational humanism proclaimed by Pixley ka Isaka Seme is proffered as a plausible alternative paradigm for humanity’s technological advancement. Seme, a pan-Africanist thinker of (...) the early twentieth century, proclaimed humanistic-spirituality as the indispensable gift African Civilisation-in-its-renaissance is yet to offer global humanity. His postulation is being provided as a contribution to the archive on cross-cultural ethics of artificial intelligence. (shrink)

The Japanese government maintained protectionist agricultural policies for several decades after the end of World War II. However, it recently introduced a new policy that aims at promoting the export of agricultural products to overseas markets. Agricultural export promotion policy is fundamentally different from traditional agricultural trade policies, as it focuses primarily on the promotion of competitiveness of Japanese agriculture rather than protection of inefficient farmers. This paper tries to explain this intriguing development in Japanese agricultural trade policy by focusing (...) on the impacts of the changes in legislators' incentives since the electoral reform of 1994. It argues that the post-reform electoral environment induced the introduction of the agricultural export promotion policy. It is because the reform made certain particularistic policies, such as the protection of the agricultural sector, less attractive to politicians that politicians must now appeal to a broader consituency. (shrink)

Tout parcours est "semé d'embûches" - chacun le sait, ou à tout le moins le sent. Ce livre en est à nouveau la preuve. Non pas qu'on nous tende des pièges, mais en cela que les courses de 'sauts d'obstacles' sont toujours les plus prestigieuses, mais aussi les plus périlleuses. En réponse à Une analytique du passage (Claude-Brunier Coulin, éd.), ce volume de la plume de l'auteur reprend ainsi point par point les 'interrogations et objections' soulevées lors du colloque de (...) Chevilly-Larue (5-7 Juillet 2014), tout en proposant un véritable 'itinéraire' retraçant sa propre trajectoire. La source franciscaine, l'humanité commune, le sens de la catholicité, la racine ignacienne, l'héritage péguyste, le rapport à la finitude, le problème du surnaturel, le statut de l'apologétique, la relation au corps, le sens de la voix, la traversée du chaos, la question de la limite, le statut de l'Ecriture, le sens du style..., sont autant de thèmes et de questions abordées dans le présent essai. Faisant de la lutte de Jacob avec l'ange la figure de proue de cette grande traversée - "Je ne te lâcherai pas que tu m'aies béni" (Gn 32, 27) -, cet ouvrage accomplit le 'cycle méthodologique' initié par Passer le Rubicon (Lessius, 2013), relayé par Le combat amoureux (Hermann, 2014), et achevé par le Parcours d'embûches (Editions franciscaines, 2016). (shrink)

Tout au long de sa vie et dès sa naissance, chaque personne doit attribuer du sens à tour ce qui l’entoure : objets, individus, paysages … Cette construction d’une signification corresponde à un décodage de l’environnement humaine et matériel qui repose notamment sur la mise en jeu du corps et sur ses manifestations motrices. À ce titre, les jeux et les sports représentent un domaine privilégié ou cette mobilisation des conduites motrices est au centre de la construction d’un sens et (...) de la décision du pratiquent. Ce décodage subjectif s’appuie sur les sonnées objectives de la logique interne de chaque activité ludosportive et des universaux correspondants. Inspiré par les avances de la linguistique et de la sémiologie, mais tout en soulignant ses mécanismes spécifiques, l’analyse sémiotrice explore les codages originaux des interactions ludosportives. Des sèmes particulaires, tels les gestèmes, praxèmes et els écosèmes sont identifiés. On note que les encodages et les décodages praxiques son plus ou moins rigoureux et ne possèdent jamais la double articulation qui caractérise toute langue. L’approfondissement de cette sémiotricité éclaire d’une nouveau jour les conduites de chaque acteur social, non seulement au cours des activités physiques mais aussi tout au long de sa vie. (shrink)

“Nowher so bisy a man as he ther nas,” we read of one of Chaucer’s pilgrims, “And yet he semed bisier than he was.” And yet? The logic of these lines seems more than a little mischievous. Nowhere could there be found a man as busy as this, and yet this man seemed busier than he was. If both of those statements are strictly true, most men are not as busy as they seem, and diligence is largely a matter of (...) show. It seems that professional, as that word is used to distinguish the worker from mere amateurs, was indeed a creation of the nineteenth century; and there are a host of reasons—not least, the industrial revolution—for tracing many of our modern convictions about work to that era. As a student captivated by the prose of the so-called Victorian prophets, Carlyle, Ruskin, and their followers, I began to conclude that their most frequently quoted passage from all the Bible was this: “Whatsoever thy hand findeth to do, do it with thy might; for there is no work, nor device, nor knowledge, nor wisdom, in the grave, whither thou goest” . In truth, much preachment of hard work tends to affectation, if not downright self-contradiction. (shrink)

De quoi s'agit-il donc dans ces pages ? De rien moins que de " comprendre ", au sens premier, Coltrane et sa musique et, à travers celui-ci et celle-là (c'est tout un, Arcens le démontre), d'atteindre à l'ipséité même du jazz. Vaste programme pour lequel l'auteur mobilise écrivains, poètes, philosophes - singulièrement Michel Henry et sa phénoménologie. Tant il est vrai, assure-t-il, qu'" une philosophie esthétique, une philosophie tout entière fondée sur l'esthétique est, au fond d'elle déjà, une phénoménologie. " (...) C'est aussi un voyage auquel Michel Arcens convie son lecteur... et qui n'est pas de tout repos. II se mérite. II est de l'ordre du pèlerinage, semé d'aspérités, d'apories contournées avec une maîtrise confondante. Mais la clarté nouménale, dans le sens husserlien du terme, sur laquelle il débouche, vaut qu'on l'entreprenne et le mène à son terme. Impossible, après la lecture de ce livre, d'écouter John Coltrane (ou n'importe quel autre musicien de jazz) avec les oreilles d'antan. (shrink)

Les lecteurs de Machiavel forment une troupe nombreuse où se mêlent les philosophes et les rois, les empereurs et les tyrans. Le Prince est de toutes les oeuvres de la pensée politique la seule qui ait durablement accroché l'intérêt des hommes de gouvernement : Charles-Quint en avait fait un de ses livres de chevet, Frédéric II s'efforça de le réfuter, Napoléon voulut qu'il fût dans ses bibliothèques successives, Mussolini en écrivit une préface. Staline l'annota. Hitler dit l'avoir lu et relu. (...) Du côté des écrivains et philosophes, la liste est longue et prestigieuse : Bodin, Bacon, Marlowe, Spinoza, Montesquieu, Rousseau, Hegel, Nietzsche... Mais qu'y a-t-il donc dans ce livre ambigu, écrit avec brio et semé de contradictions? Pour tenter d'y voir clair, Philippe Bénéton mène une vaste enquête sur l'art d'écrire du Florentin : des explications de texte serrées, une analyse systématique des sources, la confrontation du témoin Machiavel avec l'histoire de son temps. D'étape en étape, les brouillards se dissipent. Machiavel apparaît comme un maître dans l'art de la rhétorique. Quant à son intention profonde, il s'avère qu'elle n'est guère au diapason de ce que dit la doxa contemporaine. Il y avait une énigme Machiavel : voilà sa solution machiavélique. (shrink)

Le culte grandiose de Kali, la Mère, son incomparable symbolisme, ses litanies et ses chants, embrasse l'âme de l'univers qu'il glorifie comme aucune conception religieuse ne le fit jamais. La terrifiante déesse sème la peste et les pires ravages sur ses pas, tout en accordant sa grâce et sa clémence à ses enfants assez hardis pour soulever l'horrible masque derrière lequel elle se cache la figure. Ceux-là retrouveront les traits radieux qui ont enchanté leur enfance. La sublime conception de Kali, (...) la Mère, découle d'une philosophie moniste qui s'écarte pourtant sensiblement de la philosophie Védanta de Shankara. Tous deux partent, il est vrai, de la même idée. Ils admettent l'un et l'autre une substance une, indivisible et éternelle, que les Védantins appellent Brahma et les adorateurs de Kali, la Mère, Siva. Mais il y a divergence quant aux manifestations. Pour Shankara il n'y a qu'illusion. Il tranche le lien qui rattache le phénomène à l'absolu. Il se demande qui a pu susciter l'apparence. Mais, l'absolu étant la vérité même, il n'a pu engendrer l'apparence pas plus que la lumière n'aurait pu engendrer l'obscurité. Qu'y avait-il donc de commun entre les Brahmas et Maya? A première vue il semble qu'il n'y a aucun rapport. Pour Shankara il n'était besoin d'aucune relation, puisque Maya n'existe pas en réalité et que le monde n'est que mirage. Le monde n'existe que pour l'esprit qui est lui-même sujet aux hallucinations. Adorer la Mère, c'est accepter l'univers dans ses aspects les plus terrifiants. Cette philosophie est diamétralement opposée au christianisme dans son culte du Dieu d'amour, du Père plein de miséricorde. Le christianisme enseigne que tout se fait pour notre bien, tandis que pour les adorateurs de Kali, l'univers est féroce et hostile à l'homme, qui avant tout doit se montrer supérieur aux événements. Mais Kali n'est pas seulement la destructrice. Si elle démolit inexorablement toutes les formes vitales qui ont fait leur temps et qui se détériorent, elle en crée au fur et à mesure des nouvelles. C'est dans cette conception de la Mère qu'il faut chercher tout d'abord le mystère de l'esprit indien. Dans son essence la plus intime la mère du monde est l'absolu, est Siva même. Comme telle elle représente la connaissance, l'entité et la joie absolues. Pour les adorateurs de Kali les mots Mantram Saham (je suis elle) renferment la clef de la vie et dissipent crainte et tristesse. (shrink)

Depuis la redécouverte des frontons du temple du IVe siècle, dont le point de départ avait été en 1971 la reconstitution de la figure centrale du fronton Ouest, celle-ci a fait l'objet d'une double critique, concernant d'une part la validité même du rapprochement entre la tête et le torse, de l'autre l'identification de la statue avec le Dionysos mentionné par Pausanias. Mais par un étrange amalgame la seconde objection — la seule sérieuse car elle se fondait sur une réelle difficulté (...) iconographique (Dionysos apparaît ici dans l'attitude et avec le vêtement d'Apollon Citharède) — est venue paradoxalement renforcer la première, engendrant un scepticisme latent, qui a déjà semé dans la bibliographie, notamment dans le LIMC, une inquiétante confusion. Un ouvrage récent consacré à la typologie d'Apollon Citharède risquant de l'aggraver encore, on essaie de faire ici, dans l'espoir d'y mettre un terme, l'historique de ces discussions inutiles. (shrink)

This essay focuses on Charles S. Peirce’s grammar of representation and its relevance for a logical conception of scientific inquiry. Closely relying on Peirce’s writings, one of his important trichotomies of signs will be discussed in particular: that distinguishing between substitutive signs, or “semes”, informational signs, or “phemes”, and persuasive signs, or “delomes”. According to Peirce, these three categories of signs result from an extension of the traditional division between “terms”, “propositions”, and “arguments” to all signs, understood as the foundational (...) elements with and on which the scientific mind operates. It is shown that such an extended view of logic, conceived as a “semiotic”, or general doctrine of signs, is consistent with Peirce’s metaphysical views on truth and reality. Logic-as-semiotic, and its three corresponding branches of stecheotic, critic, and methodeutic, is thus conceived as a requisite normative trivium for the practice of scientific inquiry, whose purpose is to represent reality truthfully. In the end, we aim to remind that Peirce’s semiotic epistemology must necessarily be contextualized within the frame of his comprehensive philosophy of the scientific “settlement of opinion”. (shrink)

Quand tu es seul, debout au milieu de la haute plaine d'Asie,sous la coupole insondable où parfois un piloteou un ange sème dans l'azur une coulée d'amidon;quand tu tressailles sentant ta petitesse,apprends-le: l'espace auquel semble-t-il il ne fautrien, a grandement besoin en réalitéd'un regard extérieur, de distance, de vide.Tu es seid à pouvoir lui rendre ce service.Joseph BrodskyIn the course of this century, a number of authors have asserted that geographic knowledge is useful for the development of programs to parcel (...) out land. Hoping to foster this link between insight and action, applied geography saw the light of day. In order to be genuinely effective, the practice of this kind of planning, so it was thought, needed to rely on the expertise of the geographer who studied forms of human settlement. More fundamentally, the utilitarian claim of applied geography rested on the conviction according to which the spatial organization of human societies brought into play the question of justice and commonweal. As Jean Gottmann wrote, our epoch is particularly sensitive to the fact that everyone, whoever or from wherever they may be, consider themselves “to be entitled to live just as well as all others.” In this way a “popular will” was affirmed “that the necessary measures be taken to envisage, prepare, and provide for an improvement of life's comforts …, for a better life.” Inspired by the “modern idea of planning,” applied geography set itself the goal of “establishing justice […] by a more even distribution of people, of their means of subsistence, [and] of their living standard.”. (shrink)

English summary: This critically edited and translated (French) text sheds light on the debate over unity with the divine in the Greek world of the third and fourth centuries, and contributes to a better understanding of Iamblicus, one of the most important philosophers of late Antiquity. French description: L'ecrit de Jamblique connu aujourd'hui sous le titre De mysteriis est l'un des rares traites consacre a lhistoire de la religion grecque a lepoque de lEmpire (IIIe-IVe siecle). Il aborde trois questions majeures (...) : la classification des divinites, la divination et la theurgie (methode pour sunir a la divinite). Loccasion de ce traite lui a ete fourni par Porphyre, le disciple de Plotin, qui, fidele a son maitre, voulait que lunion a dieu sobtienne par un eveil de lame et la meditation portee a son point le plus eleve. Jamblique de son cote enseignait la theurgie, cest-a-dire une methode pour selever jusqua la divinite par les symboles sacres semes dans le monde par le demiurge, dans lesquels on pouvait trouver la presence de dieu. Porphyre ecrivit a Jamblique une lettre, intitulee Lettre a Anebon, pour soutenir le point de vue plotinien, et Jamblique lui a repondu dans cette Reponse a Porphyre (De mysteriis) dans laquelle il refute les arguments de Porphyre. Pour exposer son point de vue dune maniere acceptable pour Jamblique, Porphyre avait imagine la fiction egyptienne et creant de toutes pieces le nom d Anebon et Jamblique lui a repondu sous le pseudonyme de Maitre Abamon. Si bien que lon doit considerer cet echange de lettres comme un dialogue entre les deux plus grands philosophes de cette epoque, Porphyre et Jamblique. Jamblique qui est actuellement moins bien connu que Porphyre, a ete de son temps un philosophe dune importance capitale puisquil a inspire la derniere ecole philosophique grecque, celle de Proclus et de Damascius, qui ont enseigne a Athenes au Ve et VIe siecles. La publication de ce traite de Jamblique (lun des rares conserves de cet auteur) sera une contribution bienvenue afin de mieux connaitre ce personnage et son importance dans lhistoire de la philosophie grecque. (shrink)

Se accettiamo l’ipotesi di Nietzsche, ampiamente sviluppata da Heidegger, che prevede l’affermarsi planetario di un’epoca in cui il senso della vita sarà completamente assente, un solo compito si offre alla filosofia e, nella sua accezione più larga, alla cultura: “DARE UN SENSO – questo il compito che resta assolutamente da assolvere”. Di là dal nichilismo, scrisse Nietzsche, la creazione di un senso permette al caos, nascosto in fondo all’uomo così come ai confini dell’universo, di trasformarsi in stella. In un testo (...) del marzo 1888, il pensatore chiede all’uomo di “costringere il suo caos a diventare forma; a diventare logico, semplice, univoco, matematica, legge. È questa qui la grande ambizione”. Il canto poetico di Zarathustra annuncerà, analogamente, l’imperativo di una cultura che dà all’esistenza la sua legge: “Riesci a costringere le stelle a ruotare intorno a te?”. E tale insegnamento è così precisato: “Bisogna che ancora si porti dentro di sé un caos per potere far nascere una stella danzante”. L’immagine della stella evoca per Nietzsche l’origine del mondo e l’esplosione della vita: ma allora, è l’oblio della stella a fondare il nichilismo. Questo termine, reso popolare da Turgenev e Paul Bourget prima di Nietzsche, deriva dal latino ne hilum, l’assenza di “ilo”, la cicatrice lasciata sul seme dalla rottura del funicolo. Questa giuntura, attraverso cui scorrono i succhi nutritivi della pianta, è fonte di vita e, metaforicamente, donazione di senso. Quando il condotto della vita è chiuso o nascosto, non è possibile nessun orientamento e la fine scompare insieme con il senso che ad essa conduceva. Se applichiamo questo termine al nostro presente malessere, possiamo vedere che il significato di una cultura è legato costantemente alla sua comparsa e al suo scopo. L’epoca della completa assenza di senso è dunque quella in cui l’origine di una cultura, nel suo abbrivio o nella sua genealogia, è sistematicamente negata, al punto da occultare il suo fine, inteso come punto d’arrivo e, insieme, come destinazione. Che si tratti di scienza, di filosofia, di politica o di arte, le attività umane e i prodotti che ne risultano abdicano, così, ad ogni pretesa di senso e si limitano, a costo di rinunciare a costruire un mondo, alla immersione nel circolo del consumo. Nel presente lavoro si tenta di definire una direzione del pensiero che consenta alla filosofia di uscire dal nichilismo. In questo senso, si vi si pone a tema quel capitolo della filosofia che va sotto il nome di “post-nichilismo”, che non è, però, da intendere come una semplice e, probabilmente, perdente avversione empirica o sentimentale al clima generale dell’“insensata” nostra epoca. Kant aveva riconosciuto a David Hume il merito di averlo risvegliato dal “sonno dogmatico”; pare necessario cogliere nel nichilismo teoretico un’occasione analoga. Il “sonno” che ha colto l’Occidente risiede nella volontaria chiusura dello sguardo di fronte alla “catastrofe” che si annuncia e che non investe solo il pensiero. La filosofia, in un ultimo risveglio, non può che tentare di mostrare il panorama che si aprirebbe alla nostra vista, se solo si avesse l’ardire di orientare lo sguardo verso la nostra originaria destinazione per illuminare il nostro apparentemente ineluttabile futuro. (shrink)

Machiavélique. Un frisson saisit l'assistance, qui espère quelque diablerie. Jamais épithète n'a été utilisée plus à contresens du nom dont elle dérive... "...Quand Christian Soleil m'a proposé de préfacer Sur les traces de Machiavel, j'ai accepté très volontiers, car le sujet, dans le monde tourneboulé d'aujourd'hui, est d'une actualité brûlante et l'écriture, comme toujours, jaillissante et dense. Me voilà donc en situation de commenter le bras de fer entre un personnage de légende, difficile à débusquer de son trou et plus (...) difficile encore à confesser, et son poursuivant, notre auteur, l'œil pétillant, la plume déliée......"De l'embarras de démêler le vrai de l'apparence et le bonheur des peuples de l'asservissement". Il ne s'agit pas d'un inédit soudain découvert de l'auteur des Discours, seulement des interrogations du lecteur au sortir d'un tête-à-tête avec Machiavel, dont Christian Soleil, avec une maîtrise éprouvée, a été l'animateur inspiré et diligent. La rencontre a-t-elle été fructueuse? Il me semble. Le compte-rendu de celle-ci, sous la forme d'une biographie commentée, répond à une curiosité conséquente à un long pèlerinage en milieu trouble, non en la satisfaisant, mais en l'excitant davantage. Car il est dans le rôle de l'écrivain de susciter des interrogations et des résistances plutôt que de livrer un produit à consommer en l'état. Naviguant sur un fleuve dont les eaux tumultueuses sont semées d'écueils, Christian Soleil a écrit un livre qui marquera à la fois par une recherche poussée et méthodique, une construction intellectuelle très élaborée, une langue familière et noble. Concernant la vraie nature de son héros, le doute subsiste. Et c'est bien ainsi... " Michel Durafour. (shrink)

A new semiotic model for the generation of musical texts is introduced in this article. The idea of a generative grammar is here understood in the sense of the generative trajectory, a model elaborated by A. J. Greimas. Four levels are chosen from his trajectory for the study of musical texts, namely, those of isotopies, spatial, temporal and actorial categories, modalities and semes or figures.As an illustration, the G minor Ballade by Fr. Chopin has been examined through all these levels. (...) The most formalized aspect of the analysis is constituted by what has been called a modal grammar of the piece (the term modality understood here in its philosophico-linguistic sense). The analysis tries to show how the musical form emerges from its inner processual traits, kinetic, epistemic and other aspects of a modal nature. It thus approaches for instance the problem of segmentation from the processual and dynamic nature of musical works. Moreover, the analysis is also an attempt to study the narrativity in music, since the narrative content of a piece like Chopin's G minor Ballade is clearly seen as the result of its modal processes. (shrink)

The article deals with the problem of coining terms and nomenclature signs with proper names illustrated by the example of the English language legal terminology. The article begins with the discussion of the problems of intersection of two linguistic areas and differentiation between terms and nomenclature signs. It is observed that linguistic units with proper names possess a cultural specificity in the legal English as compared to the Russian terminological system of law. Linguistic and extra-linguistic factors influencing language units’ formation (...) with the help of proper names in legal English, their structural and semantic specificity are revealed. The latter is considered from the point of view of the two-level semantics of language signs. The authors come to the following conclusions: structural variability of the units under consideration especially strongly manifest in formation of legal nomenclature; systemic linguistic oppositions of terms and nomenclature signs with proper names determine the semantics of these units; the basis of the meaning of a term and a nomenclature sign is a notion, its essential components being included into the definitions; differential semes of the meanings are assigned to the proper name elements of terms; all semes of nomenclature signs with proper names constitute an inseparable whole and are not assigned to any specific elements of these units; the meanings of nomenclature signs with proper names specify those of the terms in the hierarchical structure of the terminological system and in particular legal situations. (shrink)

The aim of this paper is to outline a methodological framework for brand equity planning with structuralist rhetorical semiotics. By drawing on the connectionistconceptual model of the brand generative trajectory of signification it will be displayed in a stepwise fashion how a set of nuclear semes and classemes or anintended semic structure that underlies manifest discursive structures may be projected by its internal stakeholders with view to attaining differential brand associations. The suggested methodological framework focuses on the strength and uniqueness (...) of brand associations as integral aspects of a brand’s equity structure and comprises a set of calculi that aim at addressing from a brand textuality point of view how associations may be systematically linked to their key sources with an emphasis on the ad filmic text. The propounded methodology is exemplified by recourse to a corpus of ad filmic texts from the major brand players in the UK cereals market. The argumentative thrust is intent on demonstrating that structuralist rhetorical semiotics is not only useful for analysing/interpreting brand texts, but, moreover, for constructing and for managing them over time. This demonstration is deployed by adopting a synchronic/diachronic and intra--filmic/inter--filmic approach to the formation of brand associations that make up a projected brand equity structure, in the context of embedded product category dynamics. (shrink)

Au détour de l'ordre géométrique, dans un scolie de la Quatrième partie de l'Éthique faisant suite à l'énoncé de la règle fondamentale qui associe l'utilité du corps humain, et par conséquent le bien de l'individu, à la recherche d'une constance fondamentale dans le rapport de ses parties, surgit un scolie baroque, où passe l'ombre de la mort et qui débouche sur d'inquiétantes possibilités de mutation, voire de transmutation de l'identité : « Il arrive qu'un homme subit de tels changements, que (...) je ne dirai pas aisément qu'il est le même. C'est ce que j'ai entendu raconter de certain poète espagnol qui avait été atteint de maladie et qui, bien qu'il en fût guéri, demeura cependant dans un tel oubli de sa vie passée, qu'il ne croyait pas que les nouvelles et les tragédies qu'il avait faites fussent de lui ; et certes on eût pu le tenir pour un nourrisson adulte, s'il eût oublié aussi sa langue maternelle... » De ce texte perturbateur et de sa « contradiction » centrale, qui ont semé le trouble chez les commentateurs, François Zourabichvili qui en propose une explication systématique fait le fil conducteur d'une relecture complète des relations qui associent la métaphysique spinozienne à son anthropologie et à sa politique, centrée sur la question de la transformation comme « oubli », voire amnésie d'une forme antérieure, et « imagination », chimérique ou non, d'une nouvelle aptitude du corps. Il démontre ainsi la rigoureuse correspondance qui, d'un bout à l'autre de l'œuvre, associe la question d'une sortie de l'enfance à celle d'une émancipation de l'imaginaire monarchique. A l'encontre d'une lecture naïvement « révolutionnaire » du spinozisme, surgit alors ce qu'on peut appeler un conservatisme : mais dont le paradoxe est éclatant, car il tend moins à préserver l'état de choses existant qu'à inventer les conditions d'une vraie conservation de soi (neutralisation de la mort et de la servitude). Pages de début Avertissement Introduction Première étude. Envelopper une autre nature / envelopper la nature Introduction 1. La transition éthique dans le Court traité 2. La transition éthique dans le Traité de la réforme de l'entendement Deuxième étude. L'image rectifiée de l'enfance Introduction 3. La figure de l'infans adultus 4. Enfance et philosophie 5. Enfance et mémoire Conclusion sur le rapport à l'enfance Troisième étude. Puissance de Dieu et puissance des rois Introduction 6. La confusion des deux puissances et la dérive baroque du cartésianisme 7. Le rêve transformiste de la monarchie absolue 8. Qu'est-cequ'une multitude libre? Guerre et civilisation Bibliographie Index. (shrink)

The aim of this paper is to demonstrate the applicability of multivariate mapping techniques to the exploration of the rhetorical semiotic brand image structure of ad films. By drawing on correspondence analysis and multidimensional scaling, two techniques that are amply used in corpus linguistics and in marketing research, but also on the data reduction technique of factor analysis, it will be displayed how a set of nuclear semes and classemes or an intended semic structure that underlies ad filmic discursive structures (...) may be projected alongside rhetorical figures by its internal stakeholders (i.e., a brand management team, an account planning team or a marketing research team) with view to attaining differential brand associations. The illustration of the exploratory analytical methods takes place by recourse to a corpus of 62 ad filmic texts from 13 sub-brands of the 3 major brands in the UK cereals market and 321 ad filmic segments that resulted from the segmentation procedure. This paper seeks to contribute to advancements in the brand image and advertising rhetoric research streams by addressing distinctive modes of advertising rhetorical configuration at the level of the ad filmic text (as against print ads where the bulk of research on advertising rhetoric has concentrated), and moreover on a segment-by-segment level, rather than treating the ad film as a standalone unit of analysis, by adopting a multimodal outlook to advertising configurations that takes into account not only the verbal or the visual mode, but also interactions among modes, by adopting a product category-specific approach to advertising/brand textuality that draws on rhetorical semiotics and by employing exploratory statistical methods against the background of content analytic output. (shrink)

The four essays collected in this dossier are directed upon the contemporary understandings of blackness, as an ontology, a phenomenology, or a historicity. In the order of their presentation they encompass and situate what seems first to limit black being or overflow it, but which, when questioned, that is, disclosed, or unconcealed, does not fit into this logos, nor is ordered by it, even making what is most discernable about blackness in its past, future, or present, seem imaginary, moored in (...) a non-present,and presence, but in ways which make the non-being that marks blackness as sign, affect, or speaking being, unthinkable except as an appearing, a manifestation, an identity.As a dossier directed upon the present philosophical understanding of blackness, each paper seeks to unanchor blackness from the meanings and presuppositions that it normally calls forth. Beyond what is discernable, or ready-made, each paper addresses structures that make (and have made) blackness discernable as the always given to be seen, as meaningless speech, as pathology, as a concept beyond reason.The dossier opens with a question: what kind of disturbance does blackness present to being? Why does it seem to madden reason, or call forth frenzy? In Calvin Warren’s essay, “The Karen Call,” what comes into correlation with blackness are various kinds of emergency that structure white thought and presence but that belie witnessing and intelligibility, and in whose chain of significations can be discerned an ontological privilege that constitutes the world. To appear emergent, it seems, all blackness has to do is become one with the myth that bans or compromises it; a manifestation in which subject-object relations are already polarized by the dangers that deploy it in dramas of emergency. Once blackness becomes emergent, there is no escape, for it comes up against what Warren, reading Heidegger against the grain, suggests is a racial destiny of Being. To appear black is forthwith to resemble an es gibt that is indissociable from threat, falsehood, fantasy, and obliteration. To that extent, blackness attests to a kind of ontological emergency without surcease or hope, and one whose trace remains in every moment or glimpse; whose technical modality and structure always returns us to the call that is neither speech nor gaze, word nor symbol, but represents an extimacy that is undeconstructable, beyond utterance, meaning, or reparation.Such extimacy seems to induce a crisis in the philosophical notion of being itself. In Axelle Karera’s essay, “Paraontology,” the question asked is why blackness cannot be contained or fitted into ontology itself; or, if philosophy is ontology, why does blackness seem to signify an irreducible resistance to it?How does such resistance occur? If blackness can only be presented as “paraontology,” a word that seems to shelter ontology at the same time as it presents the search for a new order of being, what does the para teach us about blackness as disorder, resistance, or identity? What is its philosophical genealogy and affiliation, and why does the para itself seem to never get beyond its own conciliation, or filiation to philosophy, whose ordering and racist historicity thereby remains the seme and mark of the para as interval, trope, and index? Or, put more simply, can blackness ever resist its own resistance as trope, conjuncture, or representation? Retracing that genealogy through the work of Oskar Becker, Karera uncovers a surreptitious repetition in black uses of the word, in whose weave can be discerned a fascist interference that not only undermines the fugitivity of the resistance so claimed, but one that unwittingly repeats a fascist ontology of world, history, and being.1 It’s a startling, deeply disturbing claim. But the apparent echoing of the Heideggerian bell in black significations of ontology suggests that what is being reabsorbed here is not so much a radical difference but a concept that remains justified and in fee to, pardoned and annulled by, a white notion of being. What, then, can it mean to think blackness as para? Nothing more than a philosophical confusion that confuses l’être qui fuit, that is, the lack that Lacan says cannot be completed or resisted, for an appositional fantasy of displacement. Here everything that is deemed black has to be made meaningful in apposition to ontology, but everything that is black must also, it seems, always return apposition to the white para of ontology; to be black and appositional would, it seems, produce only the disavowal of the philosophical genealogy that always already determines it.One would be right to distrust such claims—the moralism of the refusal, and the scandal of the faux resistance by which the para hides behind its own whited-out screen.In the third contribution to the dossier, the question asked is what would it mean for blackness to repair itself, to let go or retrieve and so redeem its own historical conjuncture? How do we refer to an irreparable past, that is, a past that keeps on coming back, but one that has no sign or signified, no memory that can recapture or reveal it, or simply rejoin us to it without remainder? Rinaldo Walcott’s essay, “‘Retrospective Significance,’” revisits the reparations debate as a question of black being. Instead of repair, he finds desolation and emptiness, or what he calls a staggeringly incoherent rhetoric of coherency. It’s a paradox that addresses what it means to remember or to forget a nothing; if blackness is nothing, how does one reconnect with it, bond with it, compensate it in its historic devastation? What would it mean to receive meaning from such devastation, to express it if this nothingness is absolute, or absolutely valueless? If ontology is a structure, then blackness, Walcott suggests, expresses nothing less than a “slave-ness” that continues to confront and disturb us absolutely, irrevocably. As such slave-ness is the trace that remains as a sign of the irreparable. As a trace, and not a sign, slave-ness becomes the primordial signifier of being, nation, history, and diaspora. But it is what makes it irrecuperable that defines its value and difficulty for the very language of reparation. Walcott pursues this difficult, enigmatic thread through the work of black thinkers on diaspora and identity. He concludes: black being cannot be dissociated from the disturbance it offers value, conscience, and any thought of alterity.The final and fourth contribution returns to the question of blackness as the trace or thread (the monstration) of being. How does one follow the thread (montrer) of blackness if it is always already withdrawn from being? David Marriott’s essay, “Ontology and Lalangue,” evokes Lacan’s concept of lalangue in pursuit of this enigmatic equivocation between letter and signifier, philosophy and psychoanalysis. Showing how both discourses have sought to master this exorbitance as master and/or free it as slave, I show how blackness is extinguished by the very words used to precipitate it into being. The slavish audacity of this lalangue is then shown to disarticulate, or more exactly, withdraw from ontology, but only so that whiteness can be presented and proclaimed all the more as the un-representable truth and logic of Dasein. This way of excluding blackness while preserving whiteness is not only central to philosophical and psychoanalytic understandings of language, Marriott argues, but this way of manifesting itself without manifesting itself is also crucial to the racialization of the logos as such.What is essential here is the way a meaning that is beyond meaning or representation is inserted into a problematic of mastery and servitude that advances-conceals a racial genealogy but in ways that makes the being of blackness an enigma. As such, blackness becomes an exorbitance that is always effaced in its monstration. More, its revelation must necessarily be unrecognized as the very locus of knowledge and truth. In that sense, what would it mean to figure, or to speak, this n’est pas without the consolation of being, meaning, truth, or logic? What would it mean to represent it as situated or defined by the language of ontology? Is black speaking being always in a relationship to and simultaneously the manifestation of a lalangue of lalangue? (shrink)

The article offers an analysis of Peirce's notion of “rhema.” It examines and explains Peirce's definition of the rhema; it identifies and solves two problems that are direct consequences of the definition. The first problem is that proper names, while classified as rhemata, do not satisfy Peirce's definition of the rhema. The second problem is that Peirce also calls “rhemata” the results of propositional analysis that however do not satisfy his own definition of the rhema. Peirce himself solves the first (...) problem by generalizing the notion of rhema into that of “seme.” I argue that we can solve the second problem if, following M. Dummett, we distinguish propositional analysis from propositional decomposition. (shrink)

La génétique est une science qui s’est constituée pour l’action, et dont la légitimité s’est largement construite par l’action, dans des contextes appliqués. Chez l’Homme, l’utilité de ce savoir pour l’action fait pourtant de la résistance. Les projets de modification directe de l’ADN par thérapie génétique se révèlent complexes à maîtriser en dehors de quelques situations particulières. Si la quantification a priori de l’effet des gènes sur un caractère humain est impossible, une mesure – l’héritabilité – sème le trouble. Développée (...) par les scientifiques eugénistes, elle est le plus souvent utilisée à tort pour justifier de l’importance des gènes. Elle contribue en outre à diffuser l’idée que les effets biologiques héritables et les effets d’environnement agissent de façon indépendante, simplement cumulative, alors même que tous les résultats de recherches en biologie montrent le contraire. De fait, les identifications actuelles de variants génétiques associés aux caractères complexes chez l’Homme, reposent sur un modèle statistique incarnant cette même idée. Leurs difficultés à prédire les traits morphologiques ou les maladies complexes reflètent largement cette réduction excessive de complexité. Dans ces conditions, non seulement, agir SUR les gènes ne saurait être une stratégie pouvant être qualifiée de « suffisante », mais la possibilité d’agir AVEC les gènes est elle-même extrêmement fragilisée et doit être regardée au cas par cas, avec le souci de conduire des évaluations coûts/bénéfices rigoureuses, tenant compte des nombreuses externalités sociales de la génétique. (shrink)

Le culte grandiose de Kali, la Mère, son incomparable symbolisme, ses litanies et ses chants, embrasse l'âme de l'univers qu'il glorifie comme aucune conception religieuse ne le fit jamais. La terrifiante déesse sème la peste et les pires ravages sur ses pas, tout en accordant sa grâce et sa clémence à ses enfants assez hardis pour soulever l'horrible masque derrière lequel elle se cache la figure. Ceux-là retrouveront les traits radieux qui ont enchanté leur enfance. La sublime conception de Kali, (...) la Mère, découle d'une philosophie moniste qui s'écarte pourtant sensiblement de la philosophie Védanta de Shankara. Tous deux partent, il est vrai, de la même idée. Ils admettent l'un et l'autre une substance une, indivisible et éternelle, que les Védantins appellent Brahma et les adorateurs de Kali, la Mère, Siva. Mais il y a divergence quant aux manifestations. Pour Shankara il n'y a qu'illusion. Il tranche le lien qui rattache le phénomène à l'absolu. Il se demande qui a pu susciter l'apparence. Mais, l'absolu étant la vérité même, il n'a pu engendrer l'apparence pas plus que la lumière n'aurait pu engendrer l'obscurité. Qu'y avait-il donc de commun entre les Brahmas et Maya? A première vue il semble qu'il n'y a aucun rapport. Pour Shankara il n'était besoin d'aucune relation, puisque Maya n'existe pas en réalité et que le monde n'est que mirage. Le monde n'existe que pour l'esprit qui est lui-même sujet aux hallucinations. Adorer la Mère, c'est accepter l'univers dans ses aspects les plus terrifiants. Cette philosophie est diamétralement opposée au christianisme dans son culte du Dieu d'amour, du Père plein de miséricorde. Le christianisme enseigne que tout se fait pour notre bien, tandis que pour les adorateurs de Kali, l'univers est féroce et hostile à l'homme, qui avant tout doit se montrer supérieur aux événements. Mais Kali n'est pas seulement la destructrice. Si elle démolit inexorablement toutes les formes vitales qui ont fait leur temps et qui se détériorent, elle en crée au fur et à mesure des nouvelles. C'est dans cette conception de la Mère qu'il faut chercher tout d'abord le mystère de l'esprit indien. Dans son essence la plus intime la mère du monde est l'absolu, est Siva même. Comme telle elle représente la connaissance, l'entité et la joie absolues. Pour les adorateurs de Kali les mots Mantram Saham (je suis elle) renferment la clef de la vie et dissipent crainte et tristesse. (shrink)

L'ouvrage présenté ici est destiné à élaborer une série d'hypothèses quant à l'outillage pour l'analyse sémique afin de proposer une explication originale et plus satisfaisante aux problèmes théoriques posés par la polysémie, en d'autres termes au fait qu'une unité lexicale puisse disposer de plusieurs sens. L'hypothèse centrale s'appuie sur une redéfinition des concepts en vigueur en sémantique, comme le sème, le sémène et les traits sémiques.

L’esame di un passo della Vita di Platone laerziana (III 2) – e di luoghi paralleli riferibili alla medesima tradizione – permette di mettere a fuoco un motivo mitico cruciale nei racconti sulla concorrenza tra essere umano e divinità nel gamos con una mortale: il divieto, che il nume impone al ‘rivale’ di inferiore natura, di congiungersi con la donna che reca in grembo il suo seme, finché l’eroina non abbia portato a termine la gravidanza. Le storie di personaggi (...) femminili colpevoli di duplice gamos – prima con il dio e poi, a breve distanza di tempo, con il mortale – si focalizzano sulle conseguenze nefaste del secondo contaminante connubio: uno per tutti il caso di Coronide madre di Asclepio (e forse il motivo era associato anche ad altre note madri mitiche, come Arianna, Semele e Alcmena). In questi esempi, tuttavia, in genere non è esplicitato il tema della proibizione divina, come invece accade nel bios di Diogene Laerzio. Qui infatti Apollo, dopo aver concepito Platone con Perictione, appare ad Aristone per vietargli il rapporto sessuale con la parthenos. (shrink)

The fifth book of Xenophon's Anabasis presents a puzzle which Mr. Tarn has not discussed in his most stimulating chapter on the ‘Ten Thousand’ in the Cambridge Ancient History. Xenophon is telling the story of the retreat along the shore of the Black Sea. At Cotyora, at Xenophon's own suggestion a general кαθαρμός was held by the survivors. For some time past the troops had been beginning to get badly out of hand. There had been a particularly disgraceful scene at (...) Cerasus, which they had left a week before their arrival at Cotyora. Certain local tribes of the Colchi had sent ambassadors to the Greek army, which was actually leaving the town at the moment of their arrival. Most of the troops were already outside the walls; but some stragglers who were still within the town stoned the ambassadors to death, and a general riot ensued. Now, not a word of this story is told by Xenophon in its proper place in the narrative, where we are simply told that the Greeks left Cerasus, some by sea and seme by land. The whole story is told later in great detail, and in a curious form: as a digression which Xenophon makes in a speech immediately preceding the court of enquiry at Cotyora. (shrink)

U clanku autori se bave militantnim potencijalom koncepta avangarde. Pojavljujuci se u politici i umetnosti u prvoj polovini 19. veka i nastojeci da unisti gotovo celokupnu tradiciju 'burzoaskog' prosvetiteljstva, politicka i umetnicka avangarda nikada nije bila sposobna da se oslobodi svojih korena u vojnickom nacinu razmisljanja. Njena prava sustina je lezala u stvaranju bojnih polja u svakoj oblasti javnog zivota gde je postojala sansa da se unisti gradjansko drustvo - njegova politika, njegova umetnost, njegov nacin razmisljanja, njegova civilizacija. U ime (...) jos necuvene slobode, ona je sirila nasilje i sejala totalitarino seme po sprzenoj zemlji. A na kraju je nisu pobedili njeni mnogobrojni neprijatelji zato jer je postala zrtva vlastite destruktivnosti. (shrink)

U clanku autori se bave militantnim potencijalom koncepta avangarde. Pojavljujuci se u politici i umetnosti u prvoj polovini 19. veka i nastojeci da unisti gotovo celokupnu tradiciju 'burzoaskog' prosvetiteljstva, politicka i umetnicka avangarda nikada nije bila sposobna da se oslobodi svojih korena u vojnickom nacinu razmisljanja. Njena prava sustina je lezala u stvaranju bojnih polja u svakoj oblasti javnog zivota gde je postojala sansa da se unisti gradjansko drustvo - njegova politika, njegova umetnost, njegov nacin razmisljanja, njegova civilizacija. U ime (...) jos necuvene slobode, ona je sirila nasilje i sejala totalitarino seme po sprzenoj zemlji. A na kraju je nisu pobedili njeni mnogobrojni neprijatelji zato jer je postala zrtva vlastite destruktivnosti. (shrink)

Resumo: A Lei 10.639/03 depositou diante do universo docente o desafio de propalar o Ensino de História e Cultura Afro-brasileira e Africana, numa perspectiva contrária a visão eurocêntrica predominante até então. Cabia às Secretarias de Educação subsidiar as escolas, o que exigia formação de equipes aptas ao processo, bem como compreensão da lei e mudanças nas concepções de currículo e práxis dos/as educadores/as. O presente artigo vem apresentar justamente a caminhada da Secretaria Municipal de Educação no Município de Manaus/SEMED/MANAUS quanto (...) a inserção dos temas nas documentações. Apresenta a construção de uma Proposta Pedagógica Curricular/PPC, alinhada a lei. Contudo, traz a reflexão de que a mudança realizada na PPC é um avanço, mas não é garantia de disseminação de atitudes e conhecimentos necessários para a formação integral antirracista dos estudantes. A SEMED/MANAUS, reconhece que é necessário a mudança de postura dos educadores, por isso desde a implantação da referida PPC, realiza oficinas, formações e demais ações pertinentes a temática. Dessa forma conjectura-se que o trabalho dos/as professores tem caminhado na perspectiva da formação integral antirracista dos estudantes. Palavras chaves: Lei 10.639/03. Escola. Currículo. Educação integral antirracista. (shrink)

Nourrie des textes de la tradition philosophique, la pensée de Hannah Arendt vise à tirer les leçons des phénomènes totalitaires pour restaurer une conception de la politique propre à assurer l'existence et la permanence d'un monde à partager et à aimer. Dans ce monde, chaque homme, simplement parce qu'il est homme, serait considéré comme étant porteur d'une valeur inconditionnelle, lui garantissant sa place parmi les siens et une égale dignité. Construire un tel monde implique de rompre avec les travers de (...) la plupart des philosophes, qui depuis Platon se sont révélés résolument hostiles à la politique et à l'action, et se sont réfugiés dans le monde des idées pour se consacrer à la contemplation, laissant ainsi le champ libre aux idéologies mortifères. La plupart des grands philosophes ont ainsi manqué le sens du politique. Et en cela, ils sont en partie responsables et coupables du chaos qui a conduit à l'avènement du nazisme. C'est cette incapacité des philosophes à penser la politique qui poussa Hannah Arendt à refuser avec constance ce qualificatif au profit de celui de théoricienne politique. Le désir insatiable de comprendre les phénomènes, dont elle fut actrice ou spectatrice, amena Hannah Arendt à s'affranchir des catégories et des usages pour proposer une démarche audacieuse et inclassable. La volonté de construire un monde où aucun homme ne serait plus considéré comme superflu la conduisit à emprunter un long chemin semé d'embûches, que cet ouvrage tente de retracer, révélant ainsi une pensée puissante, humaniste et complexe, qui nous permet d'éclairer sous un jour différent notre présent."--Page 4 of cover. (shrink)

Dans sa traduction partielle du Timée de Platon, Cicéron traduit le terme grec οὐσία par aeternitas et materia. Ces choix de traduction sont particulièrement intéressants à étudier puisqu’il n’existe pas de traduction fixe d’οὐσία en latin à l’époque de Cicéron – il n’est, en effet, pas à l’origine du néologisme essentia. Pourquoi Cicéron choisit-il deux termes latins pour traduire un même mot grec? Pourquoi deux mots si différents à la fois l’un de l’autre et du terme οὐσία? Quelle compréhension du (...) concept d’οὐσία, mais aussi du Timée, cette traduction induit-elle? Nous étudions dans cet article chacune des deux traductions latines et tentons de montrer que Cicéron est influencé par le contexte dans ses choix de traduction. Dans le « prélude » du discours de Timée, il traduit οὐσία par aeternitas lorsqu’il considère que le terme grec, opposé à γένεσις, correspond au participe substantivé τὸ ὂν ἀεί, γένεσιν δὲ οὐκ ἔχον. En traduisant οὐσία par aeternitas en 29c3, il fait du sème de l’éternité une caractéristique discriminante d’οὐσία, qui correspond également au modèle intelligible du monde. Dans le cas de materia, le mot latin traduit l’οὐσία dans le cadre du mélange de l’âme du monde par le démiurge dans un cratère. Cicéron choisit le terme materia qui sert généralement, en contexte philosophique, à désigner une matière disponible pour prendre la forme qu’on veut lui donner, selon différentes doctrines. Nous tentons de montrer que le contexte de la métaphore du mélange pousse Cicéron à considérer le terme οὐσία comme une « substance » qui entre dans la composition d’un mélange. Ces deux traductions d’οὐσία montrent que l’Arpinate choisit chacun des termes latins selon le sens précis qu’il donne à οὐσία, en fonction du contexte philosophique mais aussi en fonction du registre du discours. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Belief and Context Determinacy in Interpreting FictionChristine Richards (bio)1Context Determinacy and the Interpretation of FictionThe Pragmatics of ReadingThe basic pragmatic structure of the reading of fiction has been described as a communicative context which has a speaker who performs the speech acts represented by the text and a hearer (addressee) to whom the speech acts are directed [Adams 12]. This model is based on the assumption that the reader (...) and the writer share not only a common language but a common context, which clearly presents problems for readers of fiction, where generic conventions as well as other cultural conventions of writing, such as satire and irony, or the separation of writers and readers by time, have to be contended with. The code model, which assumes that the writer and the reader share a common context, can be represented as shown in figure 1. Click for larger view View full resolutionFigure 1.W = writer, S = speaker, H = hearer, R = reader.However, it has also been argued [Eco, Role of the Reader 40; Eco, Semiotics 69; Richards 262] that no theory of a text is possible without a theory of contexts, since texts are processed and given meaning by a synthesis of propositions in them with those which originate in readers’ supplied contexts; and since the contexts of readers consist, first and foremost, of their background knowledge, beliefs, and culture, which are fundamentally interrelated, interpretation is inevitably determined by extralinguistic as well as linguistic factors. The context model might be represented as shown in figure 2. Click for larger view View full resolutionFigure 2.W = writer, N = narrator, R = reader.[End Page 81]The Extralinguistic ContextA good example of the role played by extralinguistic contexts in the interpretation of a text is to be found in the multiple interpretations of the sentence “The red sun was pasted in the sky like a wafer,” from Stephen Crane’s The Red Badge of Courage [64]. Susan Horton, in her discussion of accounts of this sentence [10–14], shows both how R. W. Stallman interprets Crane’s antiwar fiction as a Christian allegory where the word “wafer” functions as a symbol of the Eucharist [130], and how Marston La France rejects Stallman’s interpretation on the basis that Crane is not a Christian, and certainly not a Catholic [99–100]. La France’s rejection of Stallman’s Christian context for atheism is rooted in his interpretation of the sun as a repeated image in the co-text, which he believes signifies nature’s indifference to death, war and heroism. Here the lexemes “pasted” and “wafer” become images of a seal at the end of a legal document, implying the finality of death in war. Milne Holton interprets the image of the sun as a characteristic of the symbolic imagination of the character Henry Fleming rather than of the writer (Crane) [90–91].Horton documents but does not theorize the determining features of these contexts, but this problem can be tackled by applying Marcello Pagnini’s theory of “the introjection of the referent” [9] to explain how the contextual semes of readers, determined by different cultural systems, are introjected into texts. Following Jurij M. Lotman’s typology of cultural systems [Lotman and Uspenskij], Pagnini cites as relevant systems ethics, ideology, history, philosophy, myth, the law, anthropology, politics, ethnicity, literature, aesthetics, psychology, rhetoric and symbolism [34], which represent fundamentally interrelated complexes of systems that make up societies. If Pagnini’s model is taken with that of Richards [267], which conceives of interpretation as a synthesis of propositional inferences in texts with those drawn from readers’ contexts, these two models provide a methodological basis for explaining how the contexts of Stallman’s and La France’s conflicting interpretations derive from philosophically opposed belief systems within culture—Christianity and atheism. These models also help to explain Holton’s interpretation as one located within a different philosophical context, that of the convention of character analysis in fiction, which during the last few decades has developed into the more theoretically sophisticated field of narratology. It should be stressed, however, that interpretations themselves always take place within historical and interactive frameworks, which are influenced... (shrink)

Stéphane Courtois Dans un contexte mondial de plus en plus tendu depuis les événements du 11 septembre 2001 où de simples caricatures satiriques ont semé la controverse et ont même déclenché des attaques terroristes, la question se pose de savoir si les religions possèdent le droit d’être protégées contre le blasphème et les expressions offensantes Le présent texte entend répondre à cette question par la négative. Il montre que les lois contre le blasphème sont tombées en désuétude dans la plupart (...) des démocraties libérales et que les principales justifications connues avancées en leur faveur sont mal fondées. Il tente ensuite de solutionner deux problèmes importants qui découlent de cette position. Le premier est de savoir comment répondre au sentiment d’outrage des croyants une fois que la criminalisation ou la prohibition des offenses ne sont plus des options disponibles. Le second est de savoir si la tolérance dont nos sociétés doivent faire preuve à l’endroit des expressions offensantes s’étend également à la propagande haineuse. (shrink)

Walter Benjamin (1892-1940) à travers son itinéraire semé d'embûches, a dû affronter l'arrivée au pouvoir des nazis. Amené à sillonner l'Europe il développe une activité de critique littéraire et une philosophie de l'histoire, notamment dans ses ultimes « thèses » de 1940. Ce testament philosophique est influencé par le messianisme juif et le marxisme. Décrit comme sentinelle messianique, l'œuvre de Walter Benjamin se déploie aux confins de la sociologie, de l'esthétique et de la théologie. Sa philosophie de l'histoire contraste avec (...) celle de Nietzsche, mais le rapproche de Simone Weil. Analyste privilégié des tourments de l'Europe, il participera indirectement à l'Ecole de Francfort. (shrink)

Source: Author: Liliya Ponomaryova Studying structural, phono-morphological, semantic, stylistic, word-forming and lexical conformities regulating syntagmatic connections in word-formation, requires studying system restrictions of the word-forming morphemes combinability, predetermined by the meaning of a word sign as well. The aim of the article is to identify semantic restrictions and those close to them in forming deverbative nouns from the process verbs. It was defined that such kinds of restrictions as semantic, semantic-pragmatic, semantic-stylistic, lexical and structural-morphological can counteract the possibility of the (...) process verbs to take part in derivation processes. Semantic restrictions are located at the level of syntagmatic, differentiating semes and the abstract subcategoric seme “becoming”. Aspect semes don’t influence the possibility of the process verbs to take part in the word formation processes. Semantic restrictions can be predetermined both by the presence and by the absence of definite semes in a semantic structure of a word. ]]>. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Reviewed by:Citation and Modernity: Derrida, Joyce, and BrechtHarvey L. HixCitation and Modernity: Derrida, Joyce, and Brecht, by Claudette Sartiliot; xiii & 173 pp. Norman: University of Oklahoma Press, 1993, $15.95 paper.Claudette Sartiliot argues that “the traditional definition of citation” is “inadequate and outmoded” (p. 15). It no longer applies to modernist and postmodernist writers, for whom “quotation represents a definite break with the tradition as well as a means (...) of questioning the nature of the literary text” (p. 3). The traditional definition, derived from classical rhetoric, limits quotation to the purpose of illustration and ornament. In contrast, modernist and postmodernist citational practices, having abandoned the typographical separation of the quotation from the “main” text, question “the concept of text as an autonomous entity” and replace the idea of a book “by the more unbounded word discourse” (p. 20).To illustrate her point, Sartiliot appeals first to Derrida’s Glas, which “relies on citation to such an extent that it can serve as a paradigm for a theory of quotation” (p. 35). By juxtaposing two columns of text and by extensive quotation, Derrida (a) links quotation with violence and with sexual penetration, (b) stages “a game of appearance and disappearance” through which he evades the reader’s attempts to “pin him down” (p. 42), (c) reveals that words contain within themselves other words, (d) blurs boundaries between languages and disciplines, and (e) “demonstrates how meaning is generated through an aleatory scattering of semes” (p. 57).Sartiliot also attends to Joyce and Brecht, who achieve similar ends through their citational practices: “both have elevated ‘plagiarism’ to the level of originality” and both “have shown that writing is always and inevitably quoting” (p. 75). Because everything in Finnegans Wake is a quotation—even the characters—Joyce undercuts meaning: a text without boundaries cannot be ingested. Finnegans Wake is like quantum physics: “neither intimated that God was dead, but both confronted the world with a model of representation that intimated that ‘God played dice’” (p. 84).Brecht’s characters, like those of Finnegans Wake, are quotations rather than originals: “empty signifiers” whose very names are not their own, they challenge “the bourgeois myth of the identity and continuity of the subject” (p. 130). [End Page 367] As Copernicus removes humanity from the center of the universe and Marx removes humanity from the center of history, so Brecht removes humanity from the center of theatrical representation, revealing that “the subject as a fully present identity and entity” is delusory, and humanity is “a linguistic (and thus political) construct” (p. 124). In sum, by their citational practices Derrida, Joyce, and Brecht question “the notions of origin, closure, and authorship associated with the conception of the book” (p. 124).Citation and Modernity contains moments of insight. For instance, Sartiliot says of Finnegans Wake that “while Joyce was doing away with quotation marks in his own texts, he was forcing his critics to surround most of their critical terms with quotation marks, as a sore sign [sic] of their inability to find the right word to describe what he was doing” (p. 75). In other respects, however, her book is not satisfying. The most obvious problem is that her own citational practices contradict her thesis. After writers like Derrida, Joyce, and Brecht, she says, we can no longer return to traditional quotation based on classical rhetoric, yet her own quotation is strictly traditional: it illustrates and ornaments, and maintains a clear distinction between her own words and those belonging to someone else.There are other failures to live up to the book’s own standards. Sartiliot claims that the chief purpose of quotation is to attack the authority of the quoted father, to “subvert the notions of filiation and tradition” (p. 149) and “eclipse the precursor” (p. 8), yet her own book steadfastly upholds filiation and tradition. From the cover, which makes much of her having been a student of Derrida, to the pervasive jargon (totalization, hymen, logocentrism, dissemination, etc.), the book defers all too consistently to the authority of its father, and consequently fails to challenge its readers.Harvey L. HixKansas City Art InstituteCopyright © 1995 The Johns Hopkins University Press... (shrink)