Benedetto Varchi and Averroism. The article examines the role played by Averroes and the Averroist tradition in Benedetto Varchi's philosophical works. The first part clarifies why Varchi defines Dante as an "Averroist" and reconstructs his ori-­ ginal reading of the first verse in Paradise. The second part argues that Varchi's plan to vernacularize philosophy, often interpreted as an attempt to "demo-­ cratize" knowledge, should not prevent us from recognizing that he emphasizes the moral and intellectual differences (...) existing among human beings. Though following Aristotle in saying that "all men by nature desire to know", Varchi shows no qualms in acknowledging that most of them cannot fulfil this desire and, referring to Averroes and Galen, claims that because of their complexio most people cannot understand phi-­ losophy. (shrink)

In this paper, I intend to explore the 16th century Italian work entitled Divisione della filosofia (1895) by the writer Benedetto Varchi, by reflecting on concepts raised and discussed throughout the history of philosophy, such as art and science, while making a thorough analysis of the text and the conceptions exposed by the historian. From a historical-philosophical point of view, I intend to investigate a varchian corpus from the Renaissance period, thus, I examine the statements and inferences of the (...) Florentine writer, in order to make explicit his vision concerning the division and hierarchization of the areas of theoretical and practical knowledge of Philosophy. I then conclude how the classification that summarizes more than two thousand years of notions coming from Greek, medieval and renaissance philosophies could help in the formulation of the functions of knowledge and how they relate to the practical life of individuals in the Renaissance period. (shrink)

ABSTRACTThis paper explores the impact of the philosophical structure of Leone Ebreo’s Dialoghi d’amore on the construction of Tullia d’Aragona’s Dialogo della infinità di amore. Analysing both the explicit references to and the indirect citations of Leone’s Dialoghi, I aim to demonstrate how the reinterpretation of some fundamental topics of this work – such as the re-evaluation of the sensual aspect of human love and the distinction between honest and vulgar love – lies at the heart of Tullia’s dialogue. The (...) article also intends to shed light on the complex role of Benedetto Varchi in the elaboration of these issues by d’Aragona, who for the final revision of her text could have relied – as she did for her poems – on his collaboration. (shrink)

Visa-se neste artigo definir conceitos e divisões da filosofia elaborados no período chamado Renascimento. Analisa-se obras de Gregor Reisch, Benedetto Varchi e Francisco de Toledo, entre outros, para entender termos centrais como “filosofia”, “ciência” e “arte” e suas relações hierárquicas. Mostra-se que usos desses termos eram significativamente diversos de usos contemporâneos, e o uso de fontes da época visa simplificar e erradicar noções posteriores que não são necessárias para estudos históricos, de modo que se possa explicar questões que disciplinas (...) contemporâneas não explicam. Visa-se também fornecer instrumentos conceituais para pesquisas históricas. (shrink)

Language, vernacular and philosophy -- Sperone Speroni between language and logic -- Benedetto Varchi and the idea of a vernacular logic (1540) -- Antonio Tridapale and the first vernacular logic (1547) -- Nicolo Massa's logic for natural philosophy (1549) -- Alessandro Piccolomini's instrument of philosophy (1551).

Cet article se propose d’analyser la notion d’exercice telle qu’elle est pensée dans les traités d’art maniéristes de la seconde moitié du XVIe siècle en Italie ; il procède à une reconstitution des théories de l’exercice ainsi qu’à une explicitation de leurs sources philosophiques (aristotélisme, néoplatonisme…). Pour les maniéristes, l’art est une disposition subjective qui s’acquiert par l’habitude ; la pratique du dessin est supposée apporter à l’artiste une aisance qui concerne autant sa dextérité manuelle que l’acuité de son jugement. (...) En acquérant un « jugement de l’œil », l’artiste doit apprendre à « savoir voir », afin de pouvoir adapter les règles générales aux situations particulières les plus complexes, comme l’homme prudent d’Aristote. Le dessin, en particulier, est l’occasion pour l’artiste d’affiner et d’enrichir son regard en corrigeant ses erreurs. La grâce, qui est une « facilità nella difficoltà » censée émanée de cette pratique assidue du dessin, implique en outre une forme d’authenticité par rapport à soi-même, l’artiste respectant et cultivant ses tendances naturelles et personnelles. C’est dans ce contexte, où l’art devient vertu et engage la vie entière de celui qui le pratique, que l’exercice du dessin devient un exercice de soi, par lequel l’artiste se forme, se questionne, se perfectionne. (shrink)

Cet article se propose d’analyser la notion d’exercice telle qu’elle est pensée dans les traités d’art maniéristes de la seconde moitié du XVIe siècle en Italie ; il procède à une reconstitution des théories de l’exercice ainsi qu’à une explicitation de leurs sources philosophiques. Pour les maniéristes, l’art est une disposition subjective qui s’acquiert par l’habitude ; la pratique du dessin est supposée apporter à l’artiste une aisance qui concerne autant sa dextérité manuelle que l’acuité de son jugement. En acquérant (...) un « jugement de l’œil », l’artiste doit apprendre à « savoir voir », afin de pouvoir adapter les règles générales aux situations particulières les plus complexes, comme l’homme prudent d’Aristote. Le dessin, en particulier, est l’occasion pour l’artiste d’affiner et d’enrichir son regard en corrigeant ses erreurs. La grâce, qui est une « facilità nella difficoltà » censée émanée de cette pratique assidue du dessin, implique en outre une forme d’authenticité par rapport à soi-même, l’artiste respectant et cultivant ses tendances naturelles et personnelles. C’est dans ce contexte, où l’art devient vertu et engage la vie entière de celui qui le pratique, que l’exercice du dessin devient un exercice de soi, par lequel l’artiste se forme, se questionne, se perfectionne. (shrink)