Abstract

Michel Weber, Petite philosophie de l’Art Royal. Analyse de l’alchimie franc-maçonne, 2015. (ISBN 978-2-930517-48-3, 312 pp., 20 €) On propose ici une ellipse philosophique définie par les deux foyers de l’Art Royal : l’Alchimie et la Franc-Maçonnerie. Ces trois territoires seront de plus recoupés par la psychologie analytique de Jung. Au nombre de nos conclusions, on trouve les thèses suivantes : primo, le Philosophe est l’héritier d’une tradition ascétique et gnostique ; secundo, l’Adepte n’a rien du chercheur d’or et tout du mystique travaillant à sa propre transfiguration ; tertio, l’Initié peut se réclamer de cette filiation philosophico-alchimique qui traverse les œuvres de Pythagore, Platon et Albert le Grand ; quarto, l’Analyste endosse, avec les contradictions qui sont propres à une discipline toujours en quête de notoriété scientifique, ce même héritage. « Out of the mist of the beginning of our era there looms a pageant of mythical figures whose vast, superhuman contours might people the walls and ceiling of another Sistine Chapel. » (H. Jonas) The purpose of this book is to show how far a philosophical cross-elucidation of Alchemy, Freemasonry and Jungian Analysis is possible. Amongst its conclusions are the following theses : Philosophy is, in its core, ascetic and gnostic ; Alchemy does not have much to do with gold but with the quest toward transfiguration ; Freemasonry has built upon this philosophico-alchemical legacy ; Jungian Analysis fosters, in a more mundane context, this very same ideal. Michel Weber a publié sur A. N. Whitehead.