Abstract
Corpus informatisés de français médiéval : contraintes sur leur constitution et spécificités de leurs apports Partant du constat que le linguiste médiéviste ne peut que travailler sur corpus, cet article envisage les contraintes spécifiques qui pèsent sur la constitution de ces corpus, désormais numériques, en particulier en ce qui concerne leur représentativité. La nature de l’étude et la perspective temporelle (synchronique ou diachronique) sont deux facteurs décisifs. Sont ensuite envisagés les apports des corpus, enrichis ou non, tant du point de vue de la quantification des faits que de leur interprétation qualitative.