Abstract
Lors des dernières élections de mars 2008, le parti au pouvoir a perdu sa majorité des deux tiers pour la première fois depuis 1969. Ce phénomène qualifié de « tsunami politique » selon les critères locaux a été attribué entre autres à la montée des nouveaux médias. Ceci, ajouté à la libéralisation de l'espace démocratique dans le pays, s'est traduit par la prolifération de blogs politiques et de portails d'informations parallèles, et par l'usage des nouvelles technologies dans la campagne électorale de l'opposition. Cela devrait avoir des implications significatives dans les prochaines élections alors que la Malaysia accueillera quatre millions de nouveaux électeurs. Une grande partie de cet électorat est non seulement jeune mais également urbain, plus exigeant et critique par rapport aux médias traditionnels et aux anciennes modes politiques.In the last elections of March 2008, the ruling party lost its two-thirds majority for the first time since 1969. This phenomenon called "political tsunami" by local standards was awarded among others the rise of new media. This, coupled with the liberalization of the democratic space in the country, has resulted in the proliferation of political blogs and news portals parallel, and the use of new technologies in the election campaign of the opposition. This would have significant implications in the next elections while Malaysia will host four million new voters. A large part of the electorate is not only young but also urban, more demanding and critical of traditional media and the old political ways