Abstract

On rencontre chez Augustin deux passages traduits de Platon et se situant respectivement dans la première et la seconde lacune. Il s'agit vraisemblablement, là aussi, d'emprunts à la traduction cicéronienne, mais on n'en possède pas la preuve absolue. Dans le premier de ces passages, Augustin commente le verset de la Genèse qui décrit la satisfaction de Dieu devant sa création et ajoute que Platon est allé plus loin que le texte sacré. Il existe une autre citation du Timée dans un contexte assez semblable où Augustin explique que, pour trouver des témoignages de la joie de Dieu devant sa création, il n'hésiterait pas à citer les auteurs païens