Abstract
Notre article porte sur l’usage que Schelling fait du concept d’âme, d’abord dans l’analyse des conditions de possibilité de la conscience de soi, où il implique de prendre en considération l’organicité du corps. Nous suivons ensuite l’anthropologie que constitue Schelling dans sa « philosophie intermédiaire », et en particulier dans Les âges du monde, où l’homme tient une place centrale dans le monde en raison de l’unité d’esprit et de nature qu’il constitue grâce à l’âme. Est alors attribuée à l’âme une fonction médiatrice, à comprendre comme un travail de production de soi et donnant lieu à une pensée de l’inconscient.