Clio 17:137-161 (
2003)
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Abstract
À des « antiquisants » séduits par les publications de K. J. Dover, de P. Veyne et de E. Cantarella, à un lectorat pétri des travaux de M. Foucault, l’ouvrage de J. D. Davidson propose une autre « histoire des plaisirs » dans la démocratique Athènes, une approche plus complexe et plus souple parce qu’elle entend se dégager de l’opposition prégnante entre sexualité active et sexualité passive. Sa lecture est d’autant plus passionnante que l’ouvrage plus récent de F. Dupont et T. Eloy - L’Érotisme masculin dans la Rome antique - invite, lui aussi, à réfléchir sur ce que l’auteur appelle « la théorie du phallus ».