Abstract
Les places où eurent lieu les contestations du soulèvement du 17 octobre au Liban ont connu l’émergence d’expressions populaires de dissidence, de colère et d’espoir. Les messages furent portés à travers différents médias, en particulier les graffitis, la musique, les chants. Cet épisode est particulier en ce que ces expressions transcendèrent les clivages sectaires et politiques habituels. Ce texte revisite, archive et analyse les différents moyens d’expression qui furent abondamment utilisés au cours de ce mouvement.