Abstract
L'interrogation du philosophe sur le droit est séculaire. En outre, le dialogue entre philosophes et juristes est loin, comme on le dit souvent, d'être stérile. C'est pourquoi il importe en premier lieu de ne pas abuser de la distinction, fort à la mode mais perfide, entre « droit des philosophes » et « droit des juristes ». Il est également nécessaire de comprendre que la reconnaissance des « droits de l'homme » ne s'effectue pas seulement au nom d'une éthique universaliste mais implique leur consécration par les règles du droit positif. The philosopher's interrogation on the law is secular. Moreover the dialogue between philosophers and lawyers is not unproductive as it is often said to-day. So, at first, it is necessary to use prudently and without abuse of the fashionable but perfidious distinction between « law of philosophers » and « law of lawyers ». In a second moment, it is also necessary to understand that the acknowledgment of « human rights » is not only realized by reference to the universalist ethics but implies their consecration by the rules of positive law.