Dijon: Editions universitaires de Dijon (
2004)
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Abstract
Le XXe siècle a été celui d'un éclatement sans précédent des formes traditionnelles de l'art, et donc aussi de son essence ou de son "idée". Est-ce à dire qu'un héritage entier de sens et de culture a été dilapidé en cet âge qu'on a dit être celui de la "fin de l'art"? Doit-on au contraire penser qu'héritage il y a bel et bien eu, sur un mode critique et selon des logiques qui ne firent peut-être pas sans raison? Loin d'être dépourvus de sens, les signes contemporains de l'art - restes, bribes, traces, "symptômes" divers - sollicitent en fait plus que jamais les interprétations. C'est pourquoi nous avons estimé pouvoir, et même devoir, poser les questions suivantes : - Que fait donc l'art, de lui-même et de son histoire, à l'époque de son an-archie eidétique? - Que peuvent en dire aujourd'hui les théories esthétiques et philosophiques? - Sous quelle forme de fidélité critique à leur tradition respective le peuvent-elles?