Abstract
Cet essai rappelle l’interprétation qu’ont donnée Carl Schmitt, Dolf Sternberger et Nicole Loraux du caractère essentiel de la politique. Celui-ci a un rapport intrinsèque avec ce que Joachim Ritter et Manfred Riedel ont essayé de penser à travers la catégorie de « métapolitique ». Mais c’est en se référant également aux grandes époques que décrit la philosophie de l’histoire de Hegel que l’auteur conclut que le noyau métapolitique de la politique est constitué par la relation antinomique entre inclusion et exclusion. La machine de la théologie politique, autour de laquelle s’articule depuis longtemps la politique occidentale, fonctionne en attribuant constamment le rôle du tout à une partie par le biais de la soumission et de l’exclusion d’une autre partie.