Abstract

Ce récit d’une expérience d’enseignement de la philosophie dans le cadre général de l’occupation allemande, mais dans des conditions et circonstances singulières, tente de restituer l’ambiance d’oppression et de répression. Le lycée ou le collège dut subir les répercussions des événements politiques dramatiques, extérieurs à lui. La philosophie, dans la tourmente, essaya de préserver son identité et sa continuité. L’enseignant était bien placé pour suivre quelques-unes des péripéties de cette survie et pour témoigner des sacrifices que certains y consentirent.Such a narrative of one’s own experience of teaching philosophy within the general framework of the German Occupation, but also under unusual strange conditions and circumstances, tries to recapture the atmosphere both of oppresion and repression. Both lycées and colleges were submitted to the repercussions of political dramatic events taking place outside. Philosophy, within such a turmoil, tried to preserve its identity and continuity. The teacher was indeed in the right position to follow some of the peripeteia of such a survival and to evidence sacrifices that a few had to give in to