Abstract

Sartre's reading of Harald Höffding's works was instrumental in his critical reception of Spinoza. One may find traces of Höffding's critical monism in Sartre's Being and Nothingness . Höffding had formulated his critical monism in order to remedy what he perceived to be problems in Spinoza's view. Sartre's critique of Spinoza aligns with that of Höffding. Moreover, Höffding's influence on Sartre goes well beyond the reception of Spinoza. Indeed, the young Sartre's interest in Bergson, psychology and questions relative to the totality of Being could have followed from his reading of Höffding. In fact, the way in which Höffding tackles questions about the soul, the world, and God illuminates the timid proposals offered by Sartre in the conclusion of Being and Nothingness. Thus, understanding Höffding French Cet article démontrera que la réception critique de Spinoza par Sartre est influencée par sa lecture des oeuvres de Harald Höffding. Une lecture attentive permet d'identifier des traces du monisme critique de celui-ci dans L'être et le néant . Ce monisme critique avait été formulé afin de pallier aux problèmes perçus par Höffding chez Spinoza. Or, cette même critique se retrouve chez Sartre. De plus, cet article fera aussi la démonstration que l'influence de Höffding sur Sartre va au-delà de la réception de Spinoza. En effet, l'intérêt du jeune Sartre pour Bergson, la psychologie et les questions relatives à la totalité de l'Être pourraient être le résultat de sa lecture de Höffding. En fait, la manière dont Höffding traite des questions de l'âme, du monde et de Dieu éclairent les timides propositions métaphysiques offertes par Sartre en conclusion de L'être et le néant . Par conséquent, bien comprendre Höffding permet de mieux comprendre Sartre