Abstract

RésuméJaegwon Kim a montré de façon convaincante que les versions habituelles de la survenance décrivent en fait de simples relations de covariance et laissent échapper l'idée de dépendance. Mais puisque la dépendence du mental à l'endroit du physique est requise même par la version la plus faible du physicalisme, il semblerait bien que les notions actuelles de survenance n'accomplissent pas ce qu'on attendait d'elles. Je soutiens qu'en concevant la survenance dans une optique davidsonienne, comme une relation entre prédicats plutôt qu'entre propriétés, on évite les inconvénients des versions plus familières, et que l'on donne prise, de la sorte, à un usage physicaliste de la survenance.