Dialogue 40 (4):723-738 (
2001)
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Abstract
RésuméLa mort d'une personne peut-elle être intrinsèquement mauvaise pour la personne qui meurt? Et pourquoi est-il mal de tuer une autre personne? Je soutiens qu'une réponse adéquate à l'une ou l'autre de ces questions requiert d'apprécier l'importance morale de l'autonomie. J'examine ici la conception dominante de ce qui rend la mort mauvaise — la théorie de la dépossession —, ainsi que deux conceptions rivales de ce qui fait qu'il est mal de tuer — la théorie de la dépossession appliquée à l'acte de tuer, et la thèse des droits liminaux de Judith Thomson. Bien que mon objectif principal dans cet article soit d'établir l'importance de l' autonomie pour expliquer à lafois que la mort est mauvaise et qu'il est mal de tuer, je pense également qu'une réflexion sur ce qui rend la mort mauvaise nous apprend quelque chose au sujet des droits et de leur force, et qu'une réflexion sur les droits nous apprend quelque chose quant à ce qui fait que la mort et l'immortalité sont toutes deux de mauvaises choses.