Abstract

Tout travail, y compris le travail psychique, demande de l’énergie. Pour Freud, cette énergie est fournie par la libido, l’énergie sexuelle. Mais celle-ci s’exerce bien sûr de façon différente selon la forme de sexualité qu’elle anime. L’auteur envisage ces formes une à une pour montrer comment elles interviennent, leur rôle exact et surtout les problèmes qui surviennent à la suite de blocages, de surinvestissements ou de conflits internes. La sexualité génitale joue un rôle déterminant dans les deuils de personnes proches. La sexualité pulsionnelle s’en prend aux objets mis en place dans la relation. L’amour idéal est également déterminant, dans la mesure où certains des objets intériorisés dans le contact avec les proches ont acquis un poids psychique particulier : ils sont indestructibles, et c’est finalement en trouvant à les remettre en place dans d’autres circuits relationnels qu’on parvient à retrouver un équivalent adéquat à la relation disparue. Il faut toutefois veiller à ce que les tendances pulsionnelles primaires issues du ça ne viennent pas tirer le mouvement du côté de la mort.