Abstract

Classical studies of the Idaian Daktyloi rely on evolutionary and survivalist models which assume prehistoric smiths as the locus of their meaning. More recent anthropologies of technology evaluate technological symbols for their integration of technology into the intellectual, ritual, historical and economic structures of the subject culture. A fragmenta incerta of Pherekydes affords a testing-ground for this approach to the Daktyloi. The investigation reveals adaptability and integration into Pythagorean tradition, magical practice, and Cretan history. This offers more cogent reasons for the daimones’ longevity than previous models, and corrects the assumption that a fragmentary record reflects cultural insignificance.Les études classiques sur les Dactyles idéens se fondent sur des modèles évolutionnistes qui donnent sens à ces figures en les associant à des forgerons préhistoriques. Des approches anthropologiques récentes évaluent les symboles technologiques en fonction de l’intégration de la technologie qu’ils opèrent dans les structures intellectuelles, rituelles, historiques et économiques de la culture étudiée. Un fragment incertain de Phérécyde offre une possibilité de tester cette approche des Dactyles. L’étude révèle une adaptabilité et une intégration dans la tradition pythagoricienne, dans la pratique magique et l’histoire crétoise. Cela permet d’expliquer la longévité de ces daimones de manière plus convaincante que ne le faisaient les modèles précédents, et cela corrige l’affirmation qu’un témoignage fragmentaire n’a pas de signification culturelle