Abstract
Les espaces urbains de Belfast sont encore aujourd’hui marqués par des murs de sécurité construits, pour les premiers, après les violents affrontements civils de la fin des années 1960. Cet article se penche sur les paradoxes de la construction et de la pérennisation de ces dispositifs, notamment le décalage apparent entre la multiplication des murs et le processus politique de résolution du conflit dans les années 2000.Belfast’s urban areas still bear the marks of division created by the walls that were first erected after the violent civil conflicts of the late 1960s. This article explores the paradoxes that emerge from the construction and perpetuation of these security barriers, and especially the obvious discrepancy between the increasing number of walls and the political process of conflict resolution since the year 2000