Capitalism is back. Three decades ago, when all alternatives to liberal democracy and free markets appeared discredited, talk of capitalism seemed passé. Now, after a decade of political and economic turmoil, capitalism and its temporal critique of progress and decline again seems an indispensable category to understanding a world in flux. Among the social sciences, historians have led both the embrace and critique of this ‘re-emergent’ concept. This roundtable discussion between leading and emerging Australian scholars working across histories of economy, (...) work, policy, geography and political economy, extends this agenda. Representing the outcome of a workshop convened at La Trobe University in November 2018 and responding to questions posed by conveners Huf and Rees, five participants debate the nature, utility and future of the new constellation of ‘economic’ historical scholarship. While conducted well before the outbreak of COVID-19, the ensuring discussion nevertheless speaks saliently to the crises of our times. (shrink)

Humanity has reached a critical moment. Our world is unsettled and rapidly changing, and we face existential risks over the next century. Various outcomes--good and bad--are possible. Yet our approach to the future is characterized by short-term thinking, polarizing debates, alarmist rhetoric, and pessimism. In this short, exhilarating book, renowned scientist and bestselling author Martin Rees argues that humanity's prospects depend on our taking a very different approach to planning for tomorrow. The future of humanity is bound to the (...) future of science and hinges on how successfully we harness technological advances to address our challenges. If we are to use science to solve our problems while avoiding its dystopian risks, we must think rationally, globally, collectively, and optimistically about the long term. Advances in biotechnology, cybertechnology, robotics, and artificial intelligence--if pursued and applied wisely--could empower us to boost the developing and developed world and overcome the threats humanity faces on Earth, from climate change to nuclear war. At the same time, further advances in space science will allow humans to explore the solar system and beyond with robots and AI. But there is no "Plan B" for Earth--no viable alternative within reach if we do not care for our home planet. Rich with fascinating insights into cutting-edge science and technology, this accessible book will captivate anyone who wants to understand the critical issues that will define the future of humanity on Earth and beyond."-- Provided by publisher. (shrink)

For most of the twentieth century, anthropologists understood themselves as ethnographers. The art of anthropology was the fieldwork-based description of faraway others—of how social structures secretly organized the living-together of a given society, of how a people had endowed the world surrounding them with cultural meaning. While the poetics and politics of anthropology have changed dramatically over the course of a century, the basic equation of anthropology with ethnography—as well as the definition of the human as a social and cultural (...) being—has remained so evident that the possibility of questioning it occurred to hardly anyone. In After Ethnos Tobias Rees endeavors to decouple anthropology from ethnography—and the human from society and culture—and explores the manifold possibilities of practicing a question-based rather than an answer-based anthropology that emanates from this decoupling. What emerges from Rees's provocations is a new understanding of anthropology as a philosophically and poetically inclined, fieldwork-based investigation of what it could mean to be human when the established concepts of the human on which anthropology has been built increasingly fail us. (shrink)

Die Entstehung des Gewissens.--Materie.--Das Kausalgesetz--Die Eitelkeit.--Gedanken über verschiedene Gegenstände der Philosophie.

Présenter un aperçu de la « mystique chrétienne médiévale » n’est possible qu’en la situant brièvement dans l’histoire de la « mystique » en Occident. Le terme n’est pas dénué d’ambiguïté. Apparaissant dans le contexte des religions à mystères, la mystique évolue vers une expérience silencieuse que les mots ne peuvent capter, avant de désigner des phénomènes anormaux décrits dans une rhétorique de l’étrange. Par rapport à la littérature moderne, les textes médiévaux sont très sobres. Faisant à écho à la (...) théologie mystique de Denys l’Aréopagite (ve-vie s.), ils présentent une voie d’union à l’Un en deçà des mots et des concepts. Il ne suffit pas de connaître (mathein) Dieu par un savoir notionnel, il faut en faire l’expérience, « en pâtir » (pathein). Ce « pâtir Dieu » sera repris par Maître Eckhart (1260-1328), le chef de file de la mystique rhénane. (shrink)

There has never been a time when ‘following the science’ has been more important for humanity. At no other point in history have we had such advanced knowledge and technology at our fingertips, nor had such astonishing capacity to determine the future of our planet. But the decisions we must make on how science is applied belong outside the lab and should be the outcome of wide public debate. For that to happen, science needs to become part of our common (...) culture. Science is not just for scientists: if it were, it could never save us from the multiple crises we face. For science can save us, if its innovations mesh carefully into society and its applications are channelled for the common good. As Martin Rees argues in this expert and personal analysis of the scientific endeavour on which we all depend, we need to think globally, we need to think rationally and we need to think long-term, empowered by twenty-first-century technology but guided by values that science alone cannot provide. (shrink)

Comment les scientifiques peuvent-ils participer aux controverses dont font l’objet certains développements techniques? En injectant une sensibilité littéraire dans cette participation. Telle est la thèse de cet ouvrage. Au travers d’illustrations telles qu’un poème d’Henri Michaux ou une déclaration de faucheur volontaire d’OGM, Yves Citton examine comment les scientifiques peuvent participer aux débats publics et civils et contribuer à sortir de la confrontation des disciplines, des domaines et des opinions.

Que peut nous apporter aujourd’hui la lecture des Idéologues, ces penseurs qui ont reconfiguré le champ des savoirs au début du XIXe siècle? La mise au jour d’un moment idéologique. Ce moment est celui qui voit une radicalité des Lumières se scinder entre divers branchements disciplinaires, entre diverses conceptions de la subjectivité et de l’émancipation. Le moment idéologique est un moment de passage, mais surtout de décantation. On y voit émerger, quoiqu’encore entremêlés et solidaires, ce que nous sommes habitués à (...) distinguer : Lumières et romantisme, rationalisme et sentiment, radicalité et conservatisme, nécessité et volontarisme, colonialisme et soif d’altérité, science et littérature. Les dix chapitres de cet ouvrage ont en commun de visiter ce moment idéologique à partir de questions concrètes, analysées sur des objets textuels précisément circonscrits : une fausse polémique, un cours d’histoire, une analogie hydraulique, des théories de l’imagination, des épisodes de réminiscence involontaire, un voyage à Alexandrie, un projet d’alphabet universel, une explication de l’amitié, une réécriture romanesque de la folle « science des idées ». C’est à partir de ces cas particuliers que prend forme une image d’ensemble du moment idéologique, où se révèlent à la fois la reconfiguration des champs du savoir et ce que cette reconfiguration a occulté : l’inséparabilité de ce qui devient alors, d’un côté, « la littérature » et, de l’autre, « les sciences » (de l’homme) – le moment idéologique nous faisant voir que ce sont les deux faces d’une même pièce. (shrink)

Comment sommes-nous devenus humains? Quelle est la place de l'homme dans le vivant au XXIe siècle, vers quoi tend son devenir? Fort de son expérience de paléoanthropologue, mais aussi d'homme ancré dans son siècle et curieux de tout, le découvreur de Lucy interroge les grands enjeux de demain : l'écologie, la démographie, et bien sûr l'éthique. Etre humain et le rester est une aventure, une énigme, un défi qui nous concernent tous. Yves Coppens nous convie à un voyage dans (...) le temps et l'espace, à la découverte d'une matière en perpétuelle évolution : l'Homme. Chacun de ses invités, en livrant le récit de ses expériences et de ses recherches dans des domaines aussi variés que la philosophie, les sciences sociales ou la génétique, propose une vision singulière de l'humain en déroulant le fil lumineux de son devenir. (shrink)

Many extant theories of placebo focus on their causal structure wherein placebo effects are those that originate from select features of the therapy (e.g., client expectations or “incidental” features like size and shape). Although such accounts can distinguish placebos from standard medical treatments, they cannot distinguish placebos from everyday occurrences, for example, when positive feedback improves our performance on a task. Providing a social-epistemological account of a treatment context can rule out such occurrences, and furthermore reveal a new way to (...) distinguish clinical placebos from standard medical treatments. (shrink)

Par-delà les effets de mode et les motifs politiques qui ont pu aider ou nuire à sa réception, l’œuvre de Gilles Deleuze semble plus que jamais mobilisée et retravaillée dans des domaines étonnamment divers de la pensée contemporaine. Notre ouvrage s’inscrit dans ce contexte vivant par une série d’études et de dialogues critiques centrés sur trois aspects fondamentaux : les propositions deleuziennes pour une philosophie de la nature, ses propositions sur le statut et le propre de la pensée et, enfin, (...) les horizons politiques d’une œuvre protéiforme. Trois aspects par lesquels cet esprit classique qu’était aussi Deleuze retrouvait peu ou prou la tripartition stoïcienne de la philosophie. Mais trois aspects désormais traversés par une même intuition et une même visée : l’élaboration systématique de cette pensée de la différence qui hante notre époque.--Résumé de l'éditeur. (shrink)

Cette étude se place à la croisée de trois auteurs qui laissent entrevoir, à l'horizon du nucléaire, la persistance d'un même questionnement autour du concept inattendu de "déception". Le nucléaire, qui semble accompagné par une multiplication sans retour des discours sur la fin, emporte jusqu'à l'idée même de fondement, exposant la raison à l'effondrement de son "principe" et entraînant le "désappointement" du programme rationnel de la modernité. La raison semble alors incapable de se soustraire au règne du simulacre qui "instrumentalise (...) les idées mais ne les pense plus" (Levinas). Face à la recrudescence des discours catastrophistes, il s'agira alors de "démystifier l'apocalypse" et "l'alternative du tout ou rien qui transforme en un pouvoir quasi mystique l'arme de l'atome" (Blanchot). Derrida, Blanchot et Levinas, proposeront trois analyses qui semblent nous "dissuader" de penser le phénomène nucléaire selon le critère d'une vérité conventionnelle car il se présente sous les traits d'une "apocalypse sans apocalypse, sans révélation de sa propre vérité, sans savoir absolu" (Derrida). Trois apologies paradoxales qui élèvent le désastre nucléaire au rang de principe "d'époque", tout en suspendant ce geste dans l'insignifiance d'une absence de révélation et l'effondrement du sens, exposant la pensée à une "déception", un "dessaisissement", qui s'avèrent essentiels à son renouveau. Il semblait d'autant plus important, à l'heure de la post-vérité, d'analyser cette éthique de la déception qui reconduit la raison hégémonique à sa "fission" inhérente."--Page 4 of cover. (shrink)

La question cosmopolitique est restée en marge de l'intérêt qui a été porté à la pensée juridico-politique de Kant. Mais l'intérêt philosophique de la question cosmopolitique dépasse très largement ce cadre. Elle atteste d'abord que la théorie politique de Kant ne se limite pas une théorie de l'Etat. Il doit y avoir un en deçà et un au-delà de l'Etat, où la politique dépasse l'idée de peuple pour atteindre celle d'humanité. En ce sens, Kant est l'antidote de Carl Schmitt, qui (...) portait en lui la haine de l'idée cosmopolitique. Cet antagonisme théorique entre Schmitt et Kant, entre le poison et le remède, est largement attesté dans ce volume. Ce qui montre à quel point nous avons besoin aujourd'hui du cosmopolitisme de Kant, pour penser le passage de la guerre à la paix, la place de l'hôte étranger dans nos sociétés complexes et la nouvelle configuration d'un monde globalisé. (shrink)

The ideals and realities of field research have shaped the development of behavioural primatology over the latter half of the twentieth century. This paper draws on interviews with primatologists as well as a survey of the scientific literature to examine the idealized notion of the field site as a natural place and the physical environment of the field as a research space. It shows that what became standard field practice emerged in the course of wide ranging debate about the techniques, (...) personal qualities and site conditions best suited to the scientific study of the natural behaviour of apes and monkeys. Although the laboratory was a constant presence in this debate, the export of techniques from the laboratory to the field was limited, due to concerns that experimental manipulation would destroy the naturalness of the behaviour. The paper goes on to demonstrate the central significance given by primatologists to the unique social, historical and ecological circumstances of particular field sites, and to sketch some of the complexities that fieldworkers contend with in trying to realize their ideals. Primatologists seek field sites that answer their questions; but once their studies become long term, they also need to find questions that answer to ever changing conditions at those sites. (shrink)

Steiner schools have helped carry the flag of liberal, creative, humanistic education through these dark ages and can now act as a beacon. Professor Peter Woods, formerly of the Open University.Contributors to this accessible book will show how Steiner kindergarten practice can offer an understanding of observation and assessment which is strikingly different from approaches found in many nursery and reception classes, and yet it's this understanding that can encourage deep reflection on practitioners' and students' values and principles. Drawing on (...) their extensive research in the field, the contributors, who include experienced Steiner educators and early childhood experts from other traditions, have worked together to explore and understand what is distinctive about Steiner kindergarten practice. Whilst observation and assessment are not the appropriate terms to describe the more relaxed, intuitive and trusting ways in which Steiner teachers aim to meet with children, the researchers used these techniques to present and explore the variety of perspectives on Steiner kindergarten practice. Key aspects of the Steiner philosophy, such as caring for the physical environment, respecting the rhythms and routines in what children do, and creating an environment that allows teachers and children to properly get to know each other are explored. In these chapters, readers will meet with aspects of the Steiner philosophy which will help to inform and expand on their own practice as early years professionals"-- Provided by publisher. (shrink)

Partir vers Dieu est une chose. Se reposer en Dieu et par là en soi-même en est une autre, une expérience plus pleine encore. En toute technique d'homme, en toute activité de création, une initiation s'avère nécessaire et bienheureuse; c'est le temps des fiançailles où l'initié progresse de découvertes en illuminations. Tels étaient les Chemins de la Contemplation. Mais dans La profondeur de Dieu, nous apprenons à nous reposer dans l'extraordinaire intimité à nous-mêmes de notre SOURCE la plus profonde, plus (...) profonde que le fond de nous-mêmes : la SOURCE personnelle qui nous produit, nous cherche et nous aime. Il n'est pas demandé dans ces pages de se perdre dans des formules, dans des idées, dans des systèmes. Nous avons trop souffert de ces catéchismes-là! Seulement : ne pas s'arrêter de creuser jusqu'à ce qu'on ait trouvé le fond. Les grands Sages de l'Orient, ceux du taoïsme, du confucianisme et du bouddhisme peuvent être nos maîtres en la matière. car ils ne sont jamais lassés de creuser. Et le Christ ne veut pas détruire le fruit de leur intense réflexion; mais l'accomplir. (shrink)

For many years, M. Jean d'Ormesson has been doing me the honor of asking me to write for Diogenes. More recently, he suggested that I should coordinate an issue of this review that would be devoted to my extended discipline, History, but history in the way in which I understand it. It was certainly not for lack of interest that I did not reply to the first request but, no doubt, because of the sense of a chronic lack of time (...) - almost a pleonasm - from which I, like everyone else, suffer. It was not because I was cured that I accepted the second invitation but probably because I allowed myself, with full knowledge of the facts, to entertain the idea that editing an issue would take up less time than simply contributing. … In fact, as everyone knows, the opposite is true, especially when the occasional editor also volunteers to be one of the contributors. This issue is now completed and I sincerely thank M. Jean d'Ormesson for having wished to entrust me with this task that I have enjoyed very much. (shrink)

In order to tell the story of Man and understand our emergence better, we can readily follow on from Heinz Tobien, though we do not need to go back so far in time - just a few million years.Clearly, our fundamental origin is animal. Thus it is easy to understand that in the great genealogy (known as phylogeny), there was one vital (geological) moment when our line was forever detached from the animal “kingdom.” The evidence of palaeontology, like that of (...) molecular biology, today locates this point - which is, by definition, the very point of origin of our family, the hominids - in Eastern Africa around 8 million years ago. In order to state this, palaeontology rests on two sets of results. All the most ancient hominids, without exception, are East African, and the oldest of all goes back more than 7 million years. Through the study of various characteristics of the cells of contemporary primates, having arranged them in an order of increasing complexity and having hypothesized that this contemporary complexity may be a reflection of that which developed through time, molecular biology has, on the basis of palaeontological dating, calibrated this transformation and its different stages and constructed what is called a molecular clock. In this way, it has arrived at two conclusions. The primates closest to Man are by far the great African apes (chimpanzees, gorillas), and the “distance” that separates us - in other words the degree of difference that exists between them and us - situates the divergence of our two branches at just over 7 million years. (shrink)

We are again going through a period of expansion in biographical literature. There is an ever greater number of publications, demonstrating the libido biographica of the reading public and also showing the interest of authors for a genre that is often treated with a great deal of care and rigor. This is not the first time in the history of letters, and each of us can find in his library a quantity of ancient, classic or modern works proving the constancy (...) of this production. However, the contemporary phenomenon takes on a different meaning. The appetite for the biographical seems to be directly linked to its value as testimony. We are living in an era of distrust with regard to rules and codes. Every individual is called on to organize his conduct and invent his existence, from which comes, it seems, this need for an example that also expresses a taste for history and a need for more truth than entertainment from the author of biographies. (shrink)