Cet ouvrage de Victor Goldschmidt, pour la première fois en édition de poche, est le seul consacré à une notion centrale de la philosophie platonicienne, le paradigme, à la fois exemple, comparaison et modèle.En prenant comme fil conducteur la définition donnée dans le Politique, l’auteur commence par étudier le rôle joué par « ce procédé privilégié » dans la méthode dialectique des derniers Dialogues. S’exercer sur une réalité banale permet de découvrir la structure d’un « grand sujet », plus difficile (...) à définir, comme le sophiste ou l’art politique. Cependant la réussite d’une démarche en saurait en fonder la légitimité. En s’interrogeant sur son fondement, Victor Goldschmidt montre que l’usage d’un paradigme « obéit à un mouvement profond de la pensée platonicienne, il nous mène du visible à l’invisible ». (shrink)
Ces études débordent le problème du temps chez les Stoïciens et se proposent d’établir que cette question, en apparence modeste, permet d’éclairer, et en même temps commande l’ensemble du système.Au premier abord en effet, la théorie du temps se présente comme une simple section d’un chapitre de la Physique, celui qui traite des Incorporels. Mais déjà la simple interprétation des textes transmis fait voir que cette théorie tient étroitement à d’autres théories, comme celle des incorporels en général, des catégories, de (...) la substance. Abordant ensuite les thèses majeures de la logique et de l’éthique, on s’aperçoit qu’à leur tour elles sont solidaires de la conception du temps qui, dans bien des cas, fait évanouir leur apparence de paradoxe. A cela même, il n’y a rien d’étrange, si l’on se souvient que le stoïcisme, plus que tout autre philosophie antique, constitue un système cohérent. Mais plus particulièrement, le problème du temps a dû former comme le noeud de la réflexion stoïcienne qui vise, contre les lourdes autorités de Platon et d’Aristote, à rétablir dans sa réalité et dans sa dignité, le concret, le sensible, disqualifié comme « sujet à la génération et à la corruption », c’est-à-dire, en un mot, comme « l’être dans le temps ». (shrink)
les principes du système de Rousseau Victor Goldschmidt. ANTHROPOLOGIE ET POLITIQUE LES PRINCIPES DU SYSTÈME DE ROUSSEAU This Om YJ9X- AA1-P32G DU MEME AUTEUR Chez le même Éditeur Essai sur le.
Comment penser une philosophie du droit chez Epicure, sans le trahir? Comment dégager des principes politiques dans l’œuvre de celui dont la maxime était de « vivre caché », loin des affaires administratives concernant la Cité?Le défi peut paraître ambitieux, c’est pourtant celui que relève Victor Goldschmidt dans cet ouvrage. Et il puise à la source même, au cœur des dernières sentences des Maximes Capitales, grâce auxquelles il thématie et structure une pensée politique s’inscrivant parfaitement au sein de la logique (...) de la doctrine épicurienne. En effet, pour vivre bien, il est nécessaire de penser le « vivre ensemble » avec des lois pour toile de fonds. La pensée épicurienne se déploie autour des concepts directeurs que sont l’intérêt, la réciprocité, la sécurité, le juste se définissant en référence à l’utile. Le droit épicurien veut s’imposer comme une réalité et dépasser le simple statut de « doctrine » du droit. C’est dire toute la portée de cette étude, et la place qu’on doit accorder à la pensée épicurienne dans la philosophie politique. (shrink)
commentaire sur le quatrième livre de la Physique (10-14) et sur la Poétique Victor Goldschmidt. V bis. — LES CARACTÈRES (chap. 15) Aristote indique, comme on y a insisté très justement, « qu'il en a fini avec le mythos » 1 (sans qu'il faille ...
« La première partie du livre a été écrite pour servir d’introduction à la pensée platonicienne, la deuxième partie n’a pas, directement du moins, pour objet la pensée contemporaine, mais seulement les rapports établis par celle-ci, lors des diverses “querelles” avec le platonisme… Le platonisme est bien envisagé en lui-même, alors que la pensée contemporaine ne l’est qu’à partir des points où elle se définit contre lui. »Victor Goldschmidt, voici trente ans, présentait ainsi son livre. Les philosophes qu’il jugeait être (...) ses contemporains sont encore, pour une grande part, les nôtres, et les analyses qu’il offre de leur rapport à Platon valent intellectuellement pour leur acuité critique et l’étendue de la perspective philosophique. Sa conception du platonisme constitue une étape importante dans l’histoire de l’interprétation de Platon, et elle a contraint ceux qui ont suivi à se déterminer par rapport à elle. (shrink)