While commonly referring to us as ‘human’, ‘particular’, or ‘rational’ souls, in one striking passage, Proclus instead describes us asτὸ πολυπλανὲς καὶ μέχρι τοῦ Ταρτάρου κατιὸν καὶ αὖθις ἀνεγειρόμενον παντοῖά τε εἴδη ζωῆς ἀνελίττον ἤθεσί τε χρώμενον ποικίλοις καὶ πάθεσιν ἄλλοτε ἄλλοις καὶ μορφὰς ζῴων ἀλλαττόμενον πολυειδεῖς, δαιμονίας ἀνθρωπίνας ἀλόγους, κατευθυνόμενον δ’ οὖν ὅμως ὑπὸ τῆς Δίκης καὶ εἰς οὐρανὸν ἀπὸ γῆς ἀνατρέχον καὶ εἰς νοῦν ἀπὸ τῆς ὕλης περιαγόμενον κατὰ δή τινας τεταγμένας τῶν ὅλων περιόδους.a far-wanderer, who descends all (...) the way to Tartarus only to be raised up again, who unfolds all possible forms of life, making use of diverse manners and suffering one passion after another, who takes on the forms of living beings of every sort, daemons, men and irrational creatures, and yet is guided by Justice, ascending from earth to heaven and from matter to intellect, being led round and round in accordance with certain prescribed revolutions of the universe. (shrink)

Proclus considère Platon comme divinement inspiré. Cette assertion ne fait pas pour autant office de simple expédient pour expliquer la véracité de la pensée de son illustre prédécesseur. En effet, Proclus a fait de l’inspiration divine une partie essentielle de ce que l’on pourrait appeler sa « théorie de la connaissance ». Tous les modes de connaissance supra-rationnels de l’âme humaine sont, pour Proclus, le fruit d’une participation indirecte aux ordres supérieurs de la réalité, ce qu’il assimile à la notion (...) traditionnelle de l’inspiration divine. Suivant un examen détaillé des inspirations de l’âme humaine selon Proclus, nous allons examiner deux questions relatives à l’inspiration de Platon lui-même. (shrink)

L’exégèse de l’Isagoge de Porphyre par Ammonius et, partant, son interprétation des célèbres lignes 1.9-12 sont les premières chronologiquement à nous avoir été préservées. Bien que l’essence de cette interprétation, la soi-disant doctrine des trois états de l’universel, soit aujourd’hui bien connue, la section du commentaire dans laquelle elle apparaît n’a jusqu’ici jamais été entièrement traduite. L’article qui suit présente une traduction complète du commentaire d’Ammonius sur l’Isagoge 1.9-12, précédée d’une brève introduction.

_ Source: _Volume 63, Issue 4, pp 449 - 476 While we know that the interpretation of the ‘soul’s pilot’ found in Hermias’ _Scholia on Plato’s Phaedrus_ differs considerably from that of Syrianus and Proclus, this difference has not shifted the prevailing opinion that the _Scholia_ are a faithful transcript of Syrianus’ lectures on the _Phaedrus_. I argue, however, that the difference over the soul’s pilot is only the first in a series of elements which are difficult, if not impossible, (...) to ascribe to Syrianus. This, I believe, is compelling evidence that the _Scholia_ contain the ideas of both Syrianus and Hermias. (shrink)